, Création d’un référentiel de vos sources

Cette astuce ne remplace pas un outil du marché qui vous offrira beaucoup plus d’opportunités, en terme d’analyses et d’interactions avec d’autres outils de développements de la plateforme IBM i.

Mais il est possible que vous n’ayez pas la chance de posséder un de ces outils, et voici une méthode qui va vous permettre basiquement de trouver ou est utilisée une zone par exemple si vous désirez changer ses attributs.

La méthode utilisée dans notre cas consiste à créer un fichier avec l’intégralité de vos lignes sources, que vous pouvez faire générer chaque nuit par exemple

Pour cela il va falloir d’abord faire liste des membres sources de votre machine

Creation de la table pour votre liste

CREATE TABLE LSTMBRsrc (
LIB CHAR(10) CCSID 297 NOT NULL ,
FILE CHAR(10) CCSID 297 NOT NULL ,
MBR CHAR(10) CCSID 297 NOT NULL ,
TYP CHAR(10) CCSID 297 DEFAULT NULL )

Remplissage de la table, vous pouvez affiner en éliminant des bibliothèques inutilisées.

ici on utilise le fichier de référence du système SYSPARTITIONSTAT en SQL une partition = un membre

insert into lstmbrsrc
SELECT
substr(TABLE_SCHEMA, 1, 10) as lib,
substr(TABLE_NAME, 1, 10) as file,
substr(TABLE_PARTITION, 1, 10) as mbr,
source_type
FROM SYSPARTITIONSTAT WHERE substr(TABLE_SCHEMA, 1, 1) <>  »Q » and +
not source_type isnull and NUMBER_ROWS > 0′)

Création de la table résultat

qui aura les informations du sources (srcdta, srcseq, srcdta et du fichier srclib, srcfil, srcmbr, srctyp) , vous pouvez ajouter d’autre zones sur les dates par exemple .

CREATE TABLE LSTSRC (
SRCLIB CHAR(10) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
SRCFIL CHAR(10) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
SRCMBR CHAR(10) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
SRCTYP CHAR(10) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
SRCSEQ NUMERIC(6, 2) NOT NULL DEFAULT 0 ,
SRCDTA CHAR(100) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
SRCDAT NUMERIC(6, 0) NOT NULL DEFAULT 0 )

Maintenant, il faut la remplir en lisant le fichiers des membres

Voici en clp un exemple de code, à faire pour chaque membre

Création de l’alias (nécessaire à SQL pour accéder aux données d’un membre)

CHGVAR &REQUETE ( +
‘CREATE ALIAS QTEMP/WLSTMBR FOR’ *BCAT &LIB *TCAT ‘/’ *TCAT &FILE +
*BCAT ‘(‘ *TCAT &MBR *TCAT ‘)’)
RUNSQL SQL(&REQUETE) COMMIT(*NONE)
monmsg sql0000

Remplissage du fichier avec les informations du membre

CHGVAR &REQUETE +
(‘INSERT INTO LSTSRC SELECT  »’ *TCAT &LIB *TCAT  »’ ,  »’ *TCAT +
&FILe *TCAT  »’ ,  »’ *TCAT +
&MBR *TCAT  »’ ,  »’ *TCAT +
&typ *TCAT  »’ , ‘ BCAT + ‘SRCSEQ , SRCDTA , SRCDAT FROM WLSTMBR’) RUNSQL SQL(&REQUETE) COMMIT(NONE)
monmsg sql0000

Suppression de l’alias

CHGVAR &REQUETE ( +
‘DROP ALIAS QTEMP/WLSTMBR’)
RUNSQL SQL(&REQUETE) COMMIT(*NONE)
monmsg sql0000

Ce traitement est un peu long , il est fréquent d’avoir plusieurs millions d’enregistrements dans votre fichier résultat, attention donc aussi à la place disponible sur votre partition !

Maintenant vous pouvez rechercher une chaine de caractère dans votre fichier exemple un NOM de ZONE.

Dans notre exemple recherche *LDA en majuscule ou minuscule avec création d’un fichier source ici LISTE

create table QTEMP/LISTE as (
SELECT * FROM
lstsrc
WHERE SRCDTA like(‘%*LDA%’)
) with data

Conclusion :

Pensez à faire du ménage dans tout les sources qui ne servent plus.
Si vous n’avez pas les sources vous ne pouvez rien faire mais c’est vrai dans tous les cas.
En cas d’analyse d’impacts vous devrez croiser avec une analyse sur les objets , exemple sortie de dsppgmref
Si vous devez faire de gros changements à effectuer, il est opportun de s’équiper d’un produit qui fera tout ca pour vous .
En attendant d’avoir tout dans l’IFS et de pouvoir tout mettre sous GIT … , c’est le monde d’après .

, , Exécuter une action sur une liste SQL service

Vous avez tous compris qu’une grande partie de l’administration de vos IBMi se fera par SQL service.

Pour faire des contrôles, l’accès aux vues est suffisante.

Par exemple, le contrôle du nombre de pages dans une OUTQ :

SELECT sum(TOTAL_PAGES)
FROM QSYS2.OUTPUT_QUEUE_ENTRIES_BASIC
where OUTPUT_QUEUE_LIBRARY_NAME = ‘SRCEXPL’ and OUTPUT_QUEUE_NAME = ‘VOTREOUTQ’

Mais pour agir c’est plus compliqué, dans certains cas il existe des procédures pour les DTAQ par exemple.

Mais la plus part du temps, vous devrez passer par une commande système dans ce cas en SQL ; vous pouvez utiliser la procédure cataloguée QCMDEXC.

Elle fonctionne comme l’api du même nom.

Exemple :

Pour épurer l’OUTQ QEZJOBLOG

Call qcmdexc(‘CLROUTQ QEZJOBLOG’)

Mais comment faire pour agir sur une liste sans faire un programme ou une procédure qui lirait un curseur ?

L’astuce est d’utiliser un For et dans le select de générer directement la commande à exécuter

Voici un exemple de script qui déplace les spools des OUTQs, commençant par ACT en mettant en référence utilisateur l’OUTQ d’origine.

les zones SPOOLNAME, JOBNAME, FILENUM, OUTQ_QUEUE_NAME proviennent de la vue.

begin
for
SELECT ‘ chgsplfa FILE(‘ concat SPOOLNAME concat ‘) JOB(‘ concat JOB_NAME concat ‘) SPLNBR(‘ concat char(FILENUM) concat ‘) outq(Votreoutq) save(*yes) usrdta( »’ concat OUTPUT_QUEUE_NAME concat  »’)’ as chgspl
FROM QSYS2.OUTPUT_QUEUE_ENTRIES_BASIC
where OUTPUT_QUEUE_LIBRARY_NAME = ‘Votrelib’ and OUTPUT_QUEUE_NAME like(‘ACT%’)
do
call qcmdexc(CHGSPL);
end for;
end

Conclusions :

Cette solution est souvent utilisée par exemple avec la fonction table OBJECT_STATISTICS.

Exemple :

pour faire la liste des fichiers SAVF

SELECT objname, objlib, ifnull(objtext, ‘ ‘) as objtext
FROM TABLE (QSYS2.OBJECT_STATISTICS(‘ALL’,’FILE’) ) AS X
WHERE OBJATTRIBUTE = ‘SAVF’

La seule limite est qu’il est un peu plus compliqué pour gérer les erreurs sur le qcmdexc …

Bien sûr pour la bible rendez vous sur la page de Scott Forstie

, 5 choses à connaitre sur la notion de membre

1) Qu’est ce qu’un membre ?
Un membre est une notion purement IBM i, il sert à cloisonner les données dans un fichier, l’usage le plus connu c’est les fichiers sources où chaque objet est défini dans un membre.
mais on peut également utiliser cette notion pour des fichiers de données , exemple un fichier client avec un membre par régions pour cloisonner les informations.

Pour choisir le membre, on utilisait la commande ovrdbf
OVRDBF FILE(VOTREFIC) MBR(VOTREMEMBRE) quand vous aviez fini, vous faisiez un DLTOVR

Attention un LF peut pointer sur les données de pluseiurs membre du PF, c’est même la valeur par défaut de la commande,
CRTLF … DTAMBRS(*ALL)

2) Pourquoi utiliser la commande DSPPFM
Parce que c’est la seule commande qui montre les données brutes dans l’ordre réel, en effet SQL pourra faire des modifications de présentation, voire indiquer des erreurs de lectures.
Les touches de fonction F10 et F11 permettent de voir les données en hexadécimal.

3) Pourquoi réorganiser les membres des fichiers.
Quand on supprime un enregistrement dans un fichier donc dans un membre, cet enregistrement est juste tagué comme étant inutilisable.
il y a 2 cas:

  • en DDS, les fichiers sont créés avec le paramètre par défaut reusedlt(no) => un nouvel enregistrement est ajouté à la fin.
  • en SQL, les fichiers sont créés avec le paramètre par défaut reusedlt(yes) => un nouvel enregistrement est ajouté sur la place d’un enregistrement supprimé.

En SQL, on a donc besoin de moins de RGZPFM et surtout, si on a sensiblement le même nombre de créations et de suppressions.

4) Executer une requête sql sur un membre d’un fichier physique

Par défaut SQL s’exécute sur le premier membre crée en effet, il considère qu’il n’y a qu’un membre,
en effet un create table ne permet qu’un membre.

Si vous voulez lire un membre particulier sur un fichier physique multi-membres par SQL, vous devez faire un create alias
exemple :
CREATE ALIAS BIBLIO/NOMALIAS FOR BIBLIO/FICHIER (NOMMEMBRE)

vous utilisez désormais votre alias comme un fichier ou une vue

Select * from BIBLIO/NOMALIAS

Vous pouvez supprimer votre alias
DROP ALIAS BIBLIO/NOMALIAS

5) Avoir des informations sur les membres
il y a 2 solutions, de manière historique en lançant la commande dspfd … TYPE(*MBRLIST)
ou avoir des informations par SQL (on parle de partition …)
Vous avez une vue dans qsys2 qui s’appelle SYSPARTITIONSTAT et qui permet de voir ces informations.

Conclusion :
Utiliser les membres n’est pas le sens de l’histoire
En SQL on utilise des fichiers mono-membre
Pour les sources préférer L’IFS qui vous permettra d’utiliser des outils comme GIT
Mais il serait étonnant que vous n’en rencontriez pas, il faut donc comprendre comment ça marche.

, , Comment administrer vos sessions NODEJS

Rappel

Nodejs est disponible en open source sur l’IBMi, vous pouvez l’installer à partir de l’option de ACS :
Outils / Gestion des modules open source

Pour savoir si le produit est installé sur votre machine vous devez taper :
/QOpenSys/pkgs/bin/node -v
Si NODEJS est installé vous aurez la version installée qui s’affiche

Pour lancer une session nodejs, vous devez indiquer l’adresse ip et le port d’écoute
webserver.listen(port, ip)

L’astuce qui va vous simplifier la vie c’est de passer le port en paramètre, ce qui vous permettra de lancer plusieurs sessions du même script.

Pour lancer votre session Nodejs avec votre script vous devez passer la commande suivante :

/QOpenSys/pkgs/bin/node votrescripte.js votreport

Pour réaliser ceci, un script Nodejs reçoit un tableau d’argument
0 = node
1 = votre script
2 = premier paramètre dans votre cas le port

Pour le récupérer dans votre script vous devez indiquer

port = process.argv[2] ;

Vous pouvez lancer autant de scripts que vous le voulez en gérant le port à chaque lancement !

Quand vous soumettez une session nodejs, il lance plusieurs travaux

NODE2999 QSECOFR BATCH ACTIF
QP0ZSPWT QSECOFR BATCHI ACTIF
QZSHSH QSECOFR BATCHI ACTIF

Le plus simple serait donc de tout isoler dans un sous système pour gérer, les sessions, le démarrage et l’arrêt de l’environnement

Nous avons réalisé une console qui permet de gérer tous ces aspects, vous pouvez trouver le source de cette console à l’adresse suivante :

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GNODE

Avec SQL Service vous pouvez administrer ces sessions

SELECT
* FROM TABLE(QSYS2.ACTIVE_JOB_INFO( JOB_NAME_FILTER => ‘xxx*’,
SUBSYSTEM_LIST_FILTER => ‘yyy’)) X
where job_type = ‘SBS’

xxx racine des travaux soumis

yyy sous-système de votre environnement

Ci dessous quelques site web qui peuvent vous aider .

https://www.ibm.com/developerworks/ibmi/library/i-running-node-js-web-app-trs/index.html

https://www.ibm.com/support/pages/node/1127733

https://developer.ibm.com/components/ibm-i/articles/i-native-js-app-ibmi-with-nodejs/

, , , IDE IBMi , une alternative à RDI

Vous n’avez pas forcément le budget pour acheter RDI , mais vous voudriez éditer vos sources avec un outil un peu plus FUN que SEU.

Voici un produit qui peut vous permettre de réaliser vos modifciations.

Il sagit de ILEditor qui est un produit open source et que vous pouvez télécharger ici :

https://worksofbarry.com/ileditor/#cta

Nos tests

L’installation est très simple


La prise en main est très simple aussi, vous définissez vos systèmes, ils doivent être accessibles en ODBC et FTP. Attention FTP est réglé en auto, il vaudra mieux essayer PASV.


L’interface est classique
Vous pouvez Browser vos membres sources
Vous pouvez paramétrer vos options de compile

Les plus qu’on aime :
Il est interfaçable avec ACS pour l’émulation 5250 et system debugger …
Vous avez une option Object Diagram qui permet de modéliser rapidement vos applications –ne rêvez pas ce n’est pas parfait– mais c’est utilisable et pratique.


Un comparateur de sources simple et efficace
Un interfaçage avec git qui permet des clones locaux et des pushs par la suite

En résumé

Si vous faites beaucoup RPG en mode FREE, peu de CL (pas d’invite)
C’est un très bon produit.
Pour le reste, du code colonné, des clp, des includes il y a quelques lacunes.

Mais c’est un produit gratuit et parfaitement opérationnel merci à ceux qui le proposent, et un petit don s’impose quand vous le pouvez.

Divers

On a également testé rpgnextgen qui n’a plus évolué depuis 2012 et qui semble un peu dépassé

Vous pouvez également regarder du coté de ILEditor2 à l’adresse suivante https://ileditor.dev/ , un peu plus complet mais payant

, Contrôle des dates de validité de vos certificats

Vous allez utiliser de plus en plus de certificats et la problématique est que les certificats ont des périodes de validité.

Je vous rappelle que vous avez une interface pour gérer ces certificats qui s’appelle DCM accessible à l’adresse, http://votre_systéme:2006/dcm.

La nouvelle interface vous indique par une coloration jaune que votre certificat va expirer et rose pour vous indiquer que votre certificat est expiré.

Mais on ne va pas passer notre temps sur DCM.

Les TR V7R4 Niveau 7 et V7R3 Niveau 18 nous apportent une nouvelle fonction TABLE, QSYS2.CERTIFICATE_INFO() qui va nous permettre d’automatiser un contrôle.
Vous avez des informations à cette adresse, https://www.ibm.com/support/pages/node/6156105
Exemple :
On fixe la date de contrôle à – 1 mois, vous devrez avoir le mot de passe de votre magasin de certificat.

SELECT Substr(CERTIFICATE_LABEL, 1, 50) as label, VALIDITY_END as date_de_fin FROM
TABLE(QSYS2.CERTIFICATE_INFO(CERTIFICATE_STORE_PASSWORD=>’votre mot de passe’))
WHERE VALIDITY_END < CURRENT DATE + 1 MONTH

Pour vous aider on a fait une petite commande CHKCRTDAT qui est disponible sous github à l’adresse, https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GTOOLS

Vous pourrez planifier le contrôle de vos certificats, par exemple toutes les semaines.

Attention, il reste une problématique à gérer c’est le passage et le stockage du mot de passe.
Il y a plusieurs écoles, mais une chose est sûre : il doit être crypté au moins une fois.

, , Connaitre les PGMs référencés dans WRKJOBSCDE

Quand vous faites une analyse d’impact pour modifier un ou plusieurs programmes, vous avez besoin de connaitre ceux qui sont utilisés dans le Scheduler de votre IBMi.

Il y a une vue qui vous permet de connaitre la liste des travaux planifiés c’est la vue SCHEDULED_JOB_NAME

Exemple pour savoir si le programme NOM_PGM est utilisé vous pouvez exécuter la requête suivante

SELECT SCHEDULED_JOB_NAME,
UPPER(COMMAND_STRING),
ifnull(DESCRIPTION, ‘*NONE’)
FROM SCHEDULED_JOB_INFO WHERE STATUS <> ‘HELD’
and upper(COMMAND_STRING) like(‘%NOM_PGM%’)

Cette requête va bien pour un programme, mais pour une analyse plus complète ca peut être fastidieux.

Voici comment améliorer la chose, quand vous faites une analyse d’une manière ou d’une autre vous utilisez un fichier qui est le resultat en OUTFILE de la commande DSPPGMREF.

La solution est donc d’ajouter un poste dans ce fichier avec comme type *JOBSCDE et comme programme appelant le nom du travail.

Vous lancerez cet outil (commande REFJOBSCDE) à chaque fois que vous mettrez à jour votre fichier de références par DSPPGMREF

Vous trouverez les sources de cette outil à l’adresse suivante https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GTOOLS/

Il existe sans doute d’autres solutions mais celle-ci marche bien.

J’espère que ça vous sera utile .

, , Utiliser ACS depuis votre IBM i ?

Tout le monde connait ACS en tant que client sur un poste Windows, Mac ou Linux.

Je rappelle que la principale différence avec ses prédécesseurs c’est qu’ACS et un client léger et que l’exécutable Java acsbundle.exe suffit pour exécuter une requête.

Vous pouvez l’installer sur votre IBM i, pour les 3 raisons suivantes.

1) La mise à disposition et la mise à jour peut désormais se faire par PTF

Déploiement disponible par PTF V7.3 PTF 5770SS1-SI71934 et après mise à jour de l’exécutable, pratiquement plus d’administration à faire.

2) Le partager avec vos utilisateurs

Vous montez un partage sur le répertoire où vous l’avez installé et vous exécutez acsbundle.exe à partir de ce ce dernier.
Ca marche très bien, vous pouvez faire la mise à jour de tous vos postes en changeant l’exécutable de votre répertoire.
C’est à déconseiller, si vous avez des accès réseaux peut efficaces ou si vous avez des populations nomades qui accèdent à plusieurs IBM i.

3) Pour exécuter des requêtes ACS directement sur l’IBM i

C’est du Java et votre partition sait faire du Java, et vous pouvez lancer des commandes Unix par STRQSH .

La première chose à vérifier c’est que le produit est bien installé sur votre partition.

Par défaut, il se trouve dans le répertoire QIBM/ProdData/Access/ACS/Base/, mais il peut se trouver ailleurs, par exemple dans /home/ qui est souvent monté par NetServer.

Si vous ne l’avez pas utilisé depuis longtemps, il est conseillé de mettre une version ACSBUNDLE.EXE plus récente

En fonction de ce que vous voulez utiliser dans ACS, on parle de plugin

Dans notre exemple on veut créer un fichier xls à partir d’une requête SQL c’est le plugin cldownload

Voici la syntaxe

STRQSH CMD( »java –jar votre_exe_java +
/plugin=cldownload +
/system=votre_systéme +
/clientfile=votre_fichier.xls +
/sql= »votre_requete_sql« ‘)

Exemple :

STRQSH CMD(‘java -jar /QIBM/ProdData/Access/ACS/Base/acsbundle.jar

/plugin=cldownload

/system=NEPTUNE

/clientfile=/tmp/liste_options_pdm.xls

/sql= »Select* from qgpl.qauoopt »‘)

Nous avons packagé un outil (CRTXLSFIC) qui permet de faire ça et vous pouvez le trouver sur Github à l’adresse :

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GTOOLS

Dans le plugin cldownload vous avez des options, par exemple, pour ajouter des entêtes de colonne, /colheadings=1 , etc …
il existe d’autres plugins dans ACS pour exécuter des commandes, exécuter des transferts etc …

Quelques liens intéressants à connaitre

ftp://ftp.software.ibm.com/as400/products/clientaccess/solutions/GettingStarted_en.html
https://www.volubis.fr/news/liens/courshtm/clientaccess/client%20solution_install.html
https://www.ibm.com/support/pages/automating-acs-data-transfer
https://developer.ibm.com/technologies/systems/articles/i-acs-commandline/
https://ibmsystemsmag.com/Power-Systems/02/2020/acs-shipped-with-ibm-i

, , Utiliser un script SQL pour faire du FTP

On est souvent amené à envoyer des fichiers soit par mail ou par FTP, voici une solution simple en utilisant SQL.

— génération de la table à transférer
create table votrebib.votrefic as (select …) with data;
— conversion en CSV , paramétrage Excel
CL: CPYTOIMPF FROMFILE(votrebib.votrefic)
TOSTMF(votrefic.csv)
STMFCCSID(PCASCII) RCDDLM(CRLF)
STRDLM(NONE) FLDDLM(‘;’) ADDCOLNAM(SQL) ;

— Envoi par mail

cl: SNDSMTPEMM RCP((‘plb@gaia.fr’))
SUBJECT(‘liste du fichier votrefic’)
NOTE(‘Ci-joint le fichier votrefic.csv’)
ATTACH((VOTREFIC.CSV));

— Envoi par ftp

CL: CRTPF FILE(votrebib/FTPSRC) RCDLEN(192) ;
INSERT INTO votrebib/QFTPSRC VALUES(‘User_FTP Mot_de_passe’) ;
INSERT INTO votrebib/QFTPSRC VALUES(‘put votrefic.csv’) ;
INSERT INTO votrebib/QFTPSRC VALUES(‘quit’) ;

–re routage stdin
cl: OVRDBF FILE(INPUT)
TOFILE(votrebib/QFTPSRC) +
OVRSCOPE(*JOB) ;
— lancement ftp
CL: FTP RMTSYS(VOTRE_SYSTEME);
— suppression du fichier de commande FTP
CL: DLTF FILE(votrebib/FTPSRC);

REMARQUE :

Vous pourrez améliorer ce script en utilisant un mot de passe que vous récupérez à l’exécution, pensez bien à supprimer le fichier script FTP même dans QTEMP.

Vous pouvez également demander la log, en re-routant le stdout

Si vous utilisez le mail, l’utilisateur doit être inscrit à smtp.

, 5 choses à savoir sur les logs de votre IBMi

1) Choisir le mode de production

C’est essentiellement fixé par 2 valeurs système

La première valeur système est QLOGOUTPUT

*JOBEND L’historique du travail sera généré par le travail lui-même. Si l’historique du travail ne peut pas générer son propre historique du travail, celui-ci sera généré par un serveur d’historique du travail.

*JOBLOGSVR L’historique du travail sera généré par un serveur d’historique du travail.

*JOBEND est la valeur historique, cette valeur est beaucoup moins performante sur les nouveaux systèmes que *JOBLOGSVR.

Il est donc conseillé de mettre en place la valeur *JOBLOGSVR.

la deuxième valeur système est QJOBMSGQFL
*NOWRAP
La file d’attente de messages du travail ne fait pas l’objet d’un bouclage.

*WRAP
La file d’attente de messages du travail fait l’objet d’un bouclage.

*PRTWRAP
La file d’attente de messages du travail fait l’objet d’un bouclage et les messages écrasés sont imprimés.

il est conseillé pour éviter d’avoir des messages bloquants de mettre *WRAP, ce qui permettra d’avoir les dernières informations loguées.

2) Choisir le niveau de log adapté

C’est les paramètres LOG() LOGCLPGM() du travail. ils sont fixés par JOBD ou par les paramètres de la commande SBMJOB.

On divise généralement en trois les types les travaux de votre IBM i :

  • Les travaux sensibles qui devront avoir le niveau de log maximum

LOG(4 00 SECLVL) LOGCLPGM(YES)

  • Les travaux communs , batchs traditionnels sessions interactives

LOG(3 00 SECLVL) LOGCLPGM(NO)

  • Les travaux qui ne doivent pas avoir de log, pour des questions de sécurité, ou des travaux trop nombreux et souvent très courts

LOG(0 99 NOLIST) LOGCLPGM(NO)

le niveau peut être ajusté par programme, CHGJOB LOG( ) LOGCLPGM( )

3) Choix du mode d’épuration

La meilleur solution est d’utiliser le cleanup standard de la machine.

Vous pouvez voir les paramètres par la commande ==> go cleanup

par l’option 1 vous voyez le paramétrage
si le ménage est possible, l’heure de démarrage et la durée.
Le plus souvent on est réglé à 30 jours.

Pour démarrer le ménage c’est la commande STRCLNUP , il est conseillé de la mettre dans le programme STRUP de votre partition.

Les spools de log sont placés dans l’outq QEZJOBLOG, vous pouvez éventuellement épurer des spools particuliers, le mieux étant de ne pas les produire.

4) Nouveautés de SQL AS A Service

Il y a plusieurs vues, et fonction table qui peuvent, vous aidez, voici les 2 principales :

La fonction table QSYS2.JOBLOG_INFO() permet de voir le contenu d’une joblog.

Exemple :

SELECT * FROM TABLE(QSYS2.JOBLOG_INFO(‘378809/QUSER/QZDASOINIT’)) A

pour voir la log du job identifié

La vue QSYS2.OUTPUT_QUEUE_ENTRIES permet de voir la liste des spools d’une OUTQ.

Exemple

select * from QSYS2.OUTPUT_QUEUE_ENTRIES where OUTPUT_QUEUE_NAME = ‘QEZJOBLOG’

pour voir les spools de l’outq des joblogs

5) Remarques générales

Il est souvent inutile de sauvegarder des spools de log, sauf à avoir une réelle raison … et un moyen de suivi !

Un surveillance quotidienne est plus efficace qu’une recherche hypothétique dans un spool de 10 mois

Attention, un spool qui reste est une place de travail occupé dans la table des travaux.

Vous pouvez décorréler les spools des travaux mais ce n’est pas culturel et ça peut compliquer vos recherches futures.

Attention au programme en mode debug avec du SQL, l’optimiseur rempliera rapidement la log.

L’ILE produit plus de log que l’OPM, c’est normal vous avez un niveau de plus à gérer, ca peut doubler les lignes écrites !!!

Pour avoir une vue de des spools de log, pensez à la commande, WRKJOBLOG

Un travail n’a pas forcément de log , la seule qu’il laisse dans tous les cas c’est un message CPF1124 pour son démarrage et un message CPF1164 pour indiquer sa fin.