Vous voulez mettre à jour des informations dans une table sans faire de boucle de lecture ? Cet article est pour vous.

Prenons un exemple. Vous consommez un service web qui vous transmet une liste d’article que vous devez stocker en base de données.

L’ordre DB2 MERGE vous permettra d’ajouter les articles qui n’existent pas et de mettre à jour ceux qui existent.

Création de table ARTICLE

CREATE TABLE ARTICLE ( 
	CDART CHAR(10) CCSID 1147 DEFAULT ' ' , 
	DESART CHAR(30) CCSID 1147 DEFAULT ' ' )   
	  
	RCDFMT ARTICLE    ; 
  
LABEL ON TABLE ARTICLE 
	IS 'Base article' ; 
  
LABEL ON COLUMN ARTICLE 
( CDART IS 'Code article         ' , 
	DESART IS 'Désignation article  ' ) ;

Code RPG avec ajout ou mise à jour d’un article.

ctl-opt alwnull(*usrctl) option(*nodebugio:*srcstmt);

//Variables
dcl-s code_article        char(10);
dcl-s designation_article char(30);

exec sql SET OPTION commit = *none;

code_article        = 'AB123456';
designation_article = 'Ma désignation';

Exec Sql
   MERGE INTO ARTICLE as ARTICLE
   USING(VALUES (:code_article, :designation_article))
   AS SOURCE(CDART,DESART)
   ON ARTICLE.CDART = SOURCE.CDART
   -- Mise à jour de la désignation si code article trouvé
   WHEN MATCHED THEN UPDATE
         SET DESART  = SOURCE.DESART
   -- Ajout de l'article
   WHEN NOT MATCHED THEN INSERT VALUES (SOURCE.CDART,
                                        SOURCE.DESART)
   NOT ATOMIC CONTINUE ON SQLEXCEPTION;


*inLR=*ON;

Vous pouvez également supprimer l’article s’il est trouvé.

WHEN MATCHED THEN DELETE

On peut rajouter des conditions en plus du MATCHED. Dans la ligne ci-dessous je ne veux mettre à jour que l’article ‘TEST’. Pas grand intérêt mais c’était pour montrer un exemple.

WHEN MATCHED AND CDART='TEST' THEN UPDATE SET DESART  = SOURCE.DESART

Vous pouvez aussi tester la valeur pour la contrôler avant de faire la mise à jour.

WHEN MATCHED AND SOURCE.DESART IS NOT NULL THEN UPDATE SET DESART  = SOURCE.DESART

Il est également possible de prendre le résultat d’un select au lieu des deux variables

MERGE INTO ARTICLE as ARTICLE
   USING(VALUES (SELECT CDART, DESART FROM ARTICLE2))
   AS SOURCE(CDART,DESART)
   ON ARTICLE.CDART = SOURCE.CDART
   -- Mise à jour de la désignation si code article trouvé
   WHEN MATCHED THEN UPDATE
         SET DESART  = SOURCE.DESART
   -- Ajout de l'article
   WHEN NOT MATCHED THEN INSERT VALUES (SOURCE.CDART,
                                        SOURCE.DESART)
   NOT ATOMIC CONTINUE ON SQLEXCEPTION;

Je ne l’ai pas dit au début de l’article mais ça fonctionne aussi sur les PF.

, Plugin Isphere pour RDI

Isphere est un plugin open-source qui vous apportera quelques fonctionnalités intéressantes. Vous pourrez le télécharger grâce au lien ci-dessous :

https://isphere.sourceforge.io/

Pour l’installer, il faut tout d’abord télécharger et extraire l’archive en local puis lancer RDI. Cliquez ensuite sur l’onglet Aide > Installer un nouveau logiciel.

Cliquez sur local, sélectionnez le dossier que vous avez précédemment extrait puis faites OK.

Vous pouvez tout sélectionner et faire suivant jusqu’au bout.

Afficher les intitulés

Plus besoin de cliquer sur un objet / membre et de regarder la vue propriété pour avoir le texte.

Pour activer l’affichage des intitulés, cliquez sur Affichage > Préférences puis activez les deux rubriques isphere dans Général > Apparence > Décorations d’intitulés.

Résultat :

Recherche de chaine de caractères

Vous pouvez déjà le faire dans RDI en faisant un clic droit sur un fichier source / bibliothèque « Rechercher la chaine ». Mais cette option peut prendre du temps. Utilisez plutôt « Isphere source file search ».

Saisir la chaine à recherche et faites OK.

Si vous faites un double-clic sur la ligne ça ouvrira le source en édition.

Gestion des MSGF

Comme pour la recherche de chaine, on peut déjà modifier un fichier de message mais ce n’est pas très pratique. Il faut déplier le fichier de message, faire un clic droit modifier sur le message et modifier le texte.

Avec Isphere vous pouvez faire un clic droit « Isphere Message File Editor ».

Il va ouvrir le fichier de message et vous pourrez effectuer des recherches de texte, double cliquer sur un message pour l’éditer etc…

Gestion des postes d’un répertoire de liage

Clic droit sur le répertoire de liage puis « Isphere Binding Directory Editor ».

Dans l’onglet qui vient de s’ouvrir, vous pouvez ajouter un programme de service au répertoire de liage avec un simple clic droit / New (équivalent de la commande ADDBNDDIRE).

Vous avez également la possibilité d’en supprimer.

Copier un membre source

Très pratique si vous voulez copier un source d’un système à un autre (ou sur le même).

Clic droit sur un membre (ou plusieurs), puis « Copy Member’s to ».

Choisissez le système / fichier source / bibliothèque de destination et cliquez sur « Copy ».

Comparer des sources

Déjà disponible dans RDI mais Isphere permet de le faire plus facilement. Très pratique si l’on veut comparer deux sources sur deux systèmes (ou le même).

Faites un clic droit sur le source puis « Isphere compare Editor ».

, Simplifiez vous la gestion de vos SAVF

Vous avez tous trop de SAVF sur vos systèmes voici une commande qui va vous aider à les manager : WRKSAVFD.


Bibliothèque :

  • *ALL si vous souhaitez avoir la liste de tous les SAVF existants sur votre machine.
  • Nommez la bibliothèque si vous ne souhaitez afficher QUE les SAVF de cette dernière.

Confirmer si suppression :

  • *YES, par défaut, vous permettra de valider par « entrée » pour chaque fois ou vous aurez sélectionner l’option 4 : Supprimer dans l’écran suivant.
  • *NO, pour supprimer sans passer par un écran de validation de la suppression demandée lors de l’option 4 : Supprimer dans l’écran suivant.

Une option 5 : Gérer vous envoi sur la commande précédemment expliquée ici .

Vous trouverez les sources sur le GitHub Gaia-Mini-Systemes .

, , Savoir où un programme est utilisé

Vous voulez savoir où un programme est utilisé sur votre partition.

Généralement vous avez une cross référence de vos programmes basée sur des sorties de DSPPGMREF, et vous retrouvez assez facilement les programmes qui l’utilisent dans votre application.

Mais votre programme peut être tagué dans d’autres ressources, (Systèmes, SQL, etc …), voici une liste et comment les analyser

1) Table des travaux planifiés WRKJOBSCDE

SELECT * FROM QSYS2.SCHEDULED_JOB_INFO where command_string like(‘%VOTREPGM%’);

2) Table des travaux planifiés AJS (Advanced Job Scheduler)

SELECT * FROM QUSRIJS.QAIJS1CM where cmcmd like(‘%VOTREPGM%’)

Rappel, il est gratuit à partir de la version V7R5

3) Triggers, fonctions, procédure (catalogage SQL)

select * from qsys2.sysroutine where external_name like(‘%VOTREPGM%’)
and routine_body = ‘EXTERNAL’;

4) Webservices

echo "Recherche : VOTREPGM" > lst_webservices.txt ;
echo "/www/*/webservices/services/*/WEB-INF/classes/*.config" >> lst_webservices.txt ;  
echo "---------------" >> lst_webservices.txt ;       
/usr/bin/grep -i -n "VOTREPGM" /www/*/webservices/services/*/WEB-INF/classes/*.config  >> lst_webservices.txt

On suppose que vos configurations sont dans www ce qui est le défaut, et on écrit dans un fichier lst_webservices.txt de votre répertoire courant.

5) Menus SDA

SELECT *
FROM QSYS2.MESSAGE_FILE_DATA
where
MESSAGE_ID like(‘USR%’) and
MSG_TEXT like(‘%VOTREPGM%’)

6) Exit PGM

select *
from qsys2.exit_program_info where exit_program = ‘VOTREPGM‘ ;

7) Les watchers

select * from qsys2.watch_info where WATCH_PROGRAM = ‘VOTREPGM‘;

8) Les postes travaux à démarrage automatique des sous-systèmes

SELECT a.autostart_job_name, a.job_description_library, a.job_description, b.request_data
FROM QSYS2.AUTOSTART_JOB_INFO a
JOIN QSYS2.JOB_DESCRIPTION_INFO b
ON a.job_description_library = b.job_description_library
AND a.job_description = b.job_description
WHERE UPPER(b.request_data) Like(‘%VOTREPGM%’);

Remarques :

C’est sans doute pas exhaustif , mais c’est déjà ça

Pensez à regarder les planificateurs si vous en avez ?

Si vous avez une machine de PROD et de DEV, il peut être intéressant d’analyser les 2 partitions.

Voila, simple mais efficace

, , Contrôler l’existence d’un fichier stream (IFS)

Voici donc trois exemples de solutions pour tester l’existence d’un fichier dans l’IFS en CL et en SQLRPGLE.
(Il existe d’autres méthodes, mais celles-ci sont les plus simples).

La commande CHKOUT permet de verrouiller un objet, ainsi les autres utilisateurs et travaux ne peuvent plus que le lire ou le copier. Il suffit de monitorer cette commande en attendant le message CPFA0A9 qui indique que le fichier n’existe pas.

Cette méthode est donc utile lorsque l’on souhaite par la même occasion verrouiller l’objet recherché.

Il ne faut pas oublier de déverrouiller l’objet une fois votre opération terminée avec la commande CHKIN.

En SQL et SQLRPGLE, le plus simple reste d’utiliser la fonction table IFS_OBJECT_STATISTICS. Pour s’assurer ne pas tomber sur un répertoire portant le nom du fichier ou autre, il est préférable de renseigner les paramètres subtree_directories et object_type_list (bien entendu en renseignant *DIR si on cherche un répertoire).

Il suffit ensuite de tester le sqlCode, s’il est égal à 100 cela signifie que le fichier est inexistant.

Remarque

Il faut tout de même prendre en compte les droits de l’utilisateur qui réalise ces tests, en fonction de la méthode utilisée, un autre message pourrait être émit ou le fichier pourrait lui apparaitre comme inexistant.

Pour plus de détails

Documentation IBM – CHKOUT : https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=ssw_ibm_i_75/cl/chkout.html
Documentation IBM – CHKIN : https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=ssw_ibm_i_75/cl/chkin.html
Documentation IBM – MOV : https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=ssw_ibm_i_75/cl/mov.html
Documentation IBM – IFS_OBJECT_STATISTICS : https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=services-ifs-object-statistics-table-function
, Format DSP *DS4 et *DS3

Vous avez des application 5250 que vous avez décidé d’améliorer en les passant de 80 colonnes à 132 colonnes
c’est au niveau de votre écran que vous devez indiquer cette taille par le mot clé DSPSIZ(27 132 *DS4) .

Quand vous affichez votre écran sur une unité écran de type 3477 tout va bien mais quand vous l’affichez sur une unité écran de type 3179, vous avez une erreur d’entrée sortie.

Comment faire pour éviter ce plantage ?

Bien sur définir toutes les unités écrans en 132, mais on ne maitrise par forcément toujours cette démarche, beaucoup de systèmes étant en auto-configuration.

Voici une première solution minimaliste qui évitera le plantage, et qui enverra un message dans la log

Exemple.

dcl-f
VOTREECRAN WORKSTN
usropn ;

open(e) VOTREECRAN ;
if %error ;
// si erreur on considère que c’est la taille
dsply ‘Vous devez être en 132*27’ ;
// votre traitement ici
endif ;

c’est simple et efficace

Mais vous pouvez faire quelque chose d’un peu plus propre

En effet on peut avoir un mélange dans un dspf que vous allez créer
En indiquant les 2 mots clés dans votre source
Vous devez impérativement indiquer *DS4 en premier

A DSPSIZ(27 132 *DS4 –
A 24 80 *DS3)

La problématique est de trouver la taille de votre unité écran, pour l’instant il n’existe pas de vue SQL qui fasse un DSPDEVD, vous devrez utiliser les API fournies par IBM :
ici QDCRDEVD elle a un format DEVD0600 qui contient cette information.

le source de l’écran avec ses 2 formats

     A*%%TS  SD  20240308  152030  PLB         REL-V7R4M0  5770-WDS
     A* attention 132 doit être en premier
     A* le premier fixe l'affichage maxi
     A                                      DSPSIZ(27 132 *DS4 -
     A                                             24  80 *DS3)
     A* Format à afficher en cas de taille 80
     A          R FMT80
     A*%%TS  SD  20240308  152030  PLB         REL-V7R4M0  5770-WDS
     A                                      CA12(12)
     A                                  5 11'Format de l''écran'
     A                                      DSPATR(UL)
     A                                  6 11'Ecran 80'
     A                                  7  2'F12=Retour'
     A                                      COLOR(BLU)
     A* Format à afficher en cas de taille 132
     A          R FMT132
     A*%%TS  SD  20240308  152030  PLB         REL-V7R4M0  5770-WDS
     A                                      CA12(12)
     A                                  5 70'Format de l''écran'
     A                                      DSPATR(UL)
     A                                  6 70'Ecran 132'
     A                                  8  2'F12=Retour'
     A                                      COLOR(BLU)

Le source du programme
On a créé une procédure interne que vous pouvez facilement externaliser dans un programme de service par exemple, (dans notre exemple, il y a une variable globale liée à la SDS … )

**free
 Ctl-Opt DFTACTGRP(*NO)                ;
 // Test d'une procédure pour déterminer la taille de l'écran DEVD
 Dcl-f  RTVDEVTYPE  WORKSTN ;
 // Contient 2 formats
 // fmt132 de taille 132
 // fmt80  de taille 80
 // Information du Job
 dcl-ds *N PSDS;
   JOB                       Char(10)  Pos(244);
 end-ds;
 // Variables globales
 Dcl-S w_type                Char(10);
 //                          3477  taille 132
 //                          3179  taille  80
 // en interactif,  le travail = nom de l'écran
 //
 w_type = getdevtyp('*') ;
 If w_type = '3477' ;
   exfmt fmt132   ;
 Else;
   exfmt fmt80    ;
 EndIf;
 *inlr = *on ;
 // Récupération du type de l'écran
 //
 Dcl-Proc Getdevtyp Export;
   Dcl-PI Getdevtyp           Char(10);
     Inp_Device               Char(10) Const;
   End-PI;
   // Prototypes  de la l'API  QDCRDEVD récupération des attributs
   // d'une unité
   Dcl-PR QDCRDEVD                 ExtPgm('QDCRDEVD');
     Rcvar                     Like(Rcvar);
     Varlen                    Like(Varlen);
     Format                    Like(Format);
     Device                    Like(Device);
     Apierr                    Like(Apierr);
   End-PR;
   Dcl-DS Apierr;
     Bytprv                    BinDec(8:0) Pos(1) Inz(216);
     Bytavl                    BinDec(8:0) Pos(5) Inz;
     Errorid                   Char(7) Pos(9) Inz;
     Reserved                  Char(1) Pos(16) Inz;
     ErrorDesc                 Char(200) Pos(17) Inz;
   End-DS;
   Dcl-S device                Char(10) INZ;
   // Format pour unité écran
   Dcl-S Format                Char(8) Inz('DEVD0600');
   Dcl-S Rcvar                 Char(5000) Inz;
   Dcl-S Varlen                BinDec(4:0) Inz(5000);
   Dcl-S typ_dev               Char(10) INZ;
   // Si * on considère l'écran en cours
   if Inp_Device = '*' ;
     Device = JOB;   // attention variable globale
   else ;
     Device = Inp_Device;
   endif ;
   // Appel API systéme
   CallP QDCRDEVD(
                 Rcvar
                 :Varlen
                 :Format
                 :Device
                 :Apierr
                 );
   If BytAvl = 0;
     // Lecture position du type de DSP
     typ_dev = %Subst(Rcvar:175:10);
   EndIf;
   Return typ_dev;
 End-Proc Getdevtyp;

Remarque :

Il y a sans doute d’autres solutions, mais vous pouvez vous contenter de l’une des deux citées ci dessus.

Il peut y avoir quelques subtilités mais globalement ça fonctionne bien.

, , , Une commande méconnue FNDSTRPDM2

On utilise de moins en moins PDM et SEU, pour le remplacer par du RDI ou Visual studio code, ce qui est le sens de l’histoire, mais cette commande peut vous aider, surtout si vous ne disposez pas d’outils d’analyse (Arcad, X-Analysis, Grefer, etc…)

Cette commande permet de faire un FNDSTRPDM (option 25 dans la gestion des membres) sur une liste de fichiers sources, FNDSTRPDM étant limité à un seul fichier source par recherche

Vous devez définir la liste des fichiers à analyser
Pour ceci, vous avez un fichier modèle QAUOSR2 dans la bibliothèque QPDA
Il est conseillé de le dupliquer sous un nouveau nom dans votre bibliothèque

C’est un fichier source que vous pouvez éditer facilement par SEU, RDI, VSCODE, ou SQL

Il est composé de 3 zones de 10 caractères

Exemple :

Notre fichier s’appellera souvent FNDSTRPDM2 membre FNDSTRPDM2 et on choisira une bibliothèque.

£lib       £file      £member   
GDATA      QCLSRC     *ALL       
GDATA      QRPGLESRC  *ALL       
GDATA      QDDSSRC    *ALL       
GDATA      QCMDSRC    *ALL
GDATA      QSQLSRC    M* 


Dans les membres vous pouvez indiquer *ALL ou un nom générique

Vous pouvez ensuite lancer la commande de recherche avec le paramétrage que vous désirez

Exemple

FNDSTRPDM2 STRING(DCL)
FILE(GDATA/FNDSTRPDM2)
MBR(FNDSTRPDM2)
OPTION(NONE) PRTMBRLIST(YES)

Ici on a demandé une liste que vous retrouvez dans votre spool, c’est un fichier QPUOPRTF, il y en a un par fichier source

Exemple :

  Nb d'occurrences  . . :   102 
                                 
                          Création  Dernière modif              
  Membre      Type        Date      Date      Heure     Enreg   
  ----------  ----------  --------  --------  --------  ------- 
  AAAA        CLLE        01/07/21  15/01/24  15:28:17  0000006 
  AAAA2       CLLE        10/01/24  16/09/23  10:25:24  0000009 
  AAA1        CLLE        16/05/23  06/06/23  10:24:58  0000017 
  AADB        CLLE        02/01/24  02/01/24  10:59:24  0000005 
  AAPF2CL     CLLE        03/07/23  03/07/23  13:53:03  0000008  
            

Vous pouvez également demandé la liste des enregistrements comportant votre chaine, PRTRCDS(*ALL) vous obtenez également à une autre liste dans vos spools

Exemple :

 Membre  . . . . . . . :   AAAA2                                               
 Type  . . . . . . . . :   CLLE                                                
 Texte . . . . . . . . :   Liste des touches de fonction d'un RPG              
 Longueur d'enreg  . . :   92                                                  
     SEQNBR  *...+....1....+....2....+....3....+....4....+....5....+....6....+...
                          DCL                                                    
          4               DCL        VAR(&TXT) TYPE(*CHAR) LEN(80)               
                          DCL                                                    
          5               DCL        VAR(&id ) TYPE(*CHAR) LEN(7)                
 Nombre d'enregistrements explorés . . . . . . . . :   9                         
 Nombre d'enregistrements à trouver  . . . . . . . :   *ALL                      
 Nombre d'enregistrements trouvés  . . . . . . . . :   2                         
 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _   F I N   D U   M E M B R E 

On rencontre 2 usages principalement

Pour rechercher dans tous les sources d’une bibliothèque

£lib       £file      £member   
GDATA      QCLSRC     *ALL       
GDATA      QRPGLESRC  *ALL       
GDATA      QDDSSRC    *ALL       
GDATA      QCMDSRC    *ALL 

Pour rechercher dans tous les sources RPGLE de plusieurs bibliothèques

£lib       £file      £member
GDATA      QRPGLESRC  *ALL   
GDATA1     QRPGLESRC  *ALL       
GDATA2     QRPGLESRC  *ALL       
GDATA3     QRPGLESRC  *ALL 

Remarques :

Vous pouvez facilement générer cette liste dynamiquement si vous le désirez en utilisant SQL et les vues de QSYS2.

Exemple :

INSERT INTO GDATA/FNDSTRPDM2 VALUES((select max(srcseq) + 1 from
gdata/fndstrpdm2), 0, ‘Biblio ‘ concat ‘ ‘ concat
‘Fichier ‘ concat ‘ ‘ concat ‘Membre ‘)

Il existe d’autres solutions pour scanner vos fichier sources, mais celle ci est simple à mettre à œuvre, et vous avez de grande chance d’avoir QPDA sur vos machines.

, , L’appel d’API de traduction sur IBM i

Pour traduire du texte dans un programme RPGLE, on peut utiliser un appel à une API de traduction (via SQL). Les principales API de traductions publiques sont DeepL API et Google Cloud Translation. Dans cet article nous utiliserons l’API de DeepL dans sa version gratuite, limitée à 500 000 caractères par mois, mais DeepL propose également d’autres offres payantes pour son API.

Documentation de l’API DeepL : https://www.deepl.com/docs-api

Introduction

Pour réaliser simplement un appel API en RPGLE, il est possible d’utiliser plusieurs méthodes SQL qui permettent de :

  • Formater le corps d’une requête API en JSON
  • Exécuter la requête API en POST
  • Récupérer des informations dans la réponse JSON

Nous allons voir ensemble un exemple d’utilisation de ces méthodes pour créer un programme qui traduit un texte donné dans la langue choisie.

Cas d’exemple

Prenons donc le cas d’un programme simple qui récupère les paramètres suivants :

  1. Le texte à traduire
  2. Le code de la langue ciblée (‘FR’, ‘EN’, ‘ES’, ‘DE’, …)

Le programme affichera ensuite via un dsply le résultat de la traduction et le code retour HTTP de la requête.

On commence par les déclarations du programme.

On y retrouve :

  • nos paramètres texte et langue_cible
  • une ds qui contiendra les données retournées par la requête API (traduction et code HTTP)
  • deux variables pour l’URL de la requête et le token d’authentification (qui s’obtient en créant un compte API sur DeepL)

On peut maintenant construire notre requête API en utilisant SQL.

La requête HTTP faite à l’API est exécutée via la fonction de table QSYS2.HTTP_POST_VERBOSE (qui est similaire à QSYS2.HTTP_POST, mais avec plus de détails en retour).

Elle prend en paramètres :

  • l’URL d’appel de l’API
  • le body de notre requête -> un objet JSON contenant le texte et la langue cible
  • le header de notre requête -> un objet JSON contenant des informations supplémentaires requises comme le token d’authentification

Ici la traduction se fera avec une détection automatique de la langue source (celle du texte qu’on demande à traduire), mais on peut également ajouter le paramètre source_lang dans notre body si on veut préciser la langue source de notre texte.

On remarque l’usage des fonctions SQL JSON_OBJECT et JSON_ARRAY qui permettent de formater des données au format JSON (JSON_ARRAY pour un tableau JSON)

Les éléments que l’on récupère grâce à cette fonction sont au format JSON, on utilise donc la fonction JSON_VALUE pour les récupérer en VARCHAR dans notre ds résultat.
Dans notre cas, on s’intéresse au texte traduit et au code retour HTTP, c’est donc les valeurs translations et HTTP_STATUS_CODE qui sont extraites du JSON.


Vous pouvez obtenir plus d’informations sur la structure des requêtes API DeepL et leurs retours sur la documentation en ligne de l’API : https://www.deepl.com/docs-api

Pour finir, on affiche avec un simple dsply nos éléments de retour (dans le cas où la requête SQL a été exécutée sans erreur).

Test du programme

Lorsqu’on appelle notre programme avec les bons paramètres :

On obtient bien une traduction du texte saisi, et le code retour 200 (réussite).

La bufférisation unique en RPG

Un des concepts de base qui différentie le RPG de beaucoup de langage est la bufférisation unique, je vais essayer de vous expliquer ce que c’est.

Le principe

C’est qu’une zone quelque soit son buffer de provenance DS, FMT, Zone élémentaire, etc … pour un nom et une description unique occupera qu’un seul espace mémoire dans le programme.

On dit également qu’une zone n’est pas qualifiée contrairement à d’autres langages ou on parlera de zone de tel ou tel format ou buffer….

Exemple en cobol


move nomcli of database to nomcli of ecran

dans notre cas il n’y a pas de move puisqu’on a une seule zone

évitez le (lol)

numcli = numcli ;

Les avantages


Grosse diminution des transferts de zones

Enormément utilisé dans l’existant

Les inconvénients


-Risque d’écrasement nom maitrisé, on peut avoir une zone dans 5 ou 6 buffers par exemple des zones clés

-Les doublons de zone dans 2 tables

Exemple

Filer1 dans la table1 char 30
Filer1 dans la table2 char 40

Le programme ne saura pas déterminer la définition à utiliser

Il faudra renommer une des 2 Zones, ou qualifier les zones dans les buffers ce qui revient à annuler le principe de bufferisation unique

Pour renommer une zone sur une déclaration de fichier

Vous devrez avoir une carte I

exemple ci dessous

Pour qualifier vous devrez indiquer le mot clé qualified sur la ds ou le fichier

du coup on revient à un usage classique pour les affectations de valeurs

database.nomcli = ecran.nomcli ;

Conclusion :

Ca peut être un vrai avantage, mais l’arrivée de SQL chamboule beaucoup la donne

Il faut faire un peu attention dans le cadre de la maintenance.

Les nouveaux développeurs préfèrerons un monde qualifié …

Zones Packées référencées

Déclaration des zones packées dans les programmes à partir de zones référencées en base de données.

Voici un exemple

Soit le fichier TESTNUM :

A          R TESTNUMF           
A            NUMPCK         5P 0
A            NUMETE         5S 0

Programme 1 :

 dcl-f                                   
       TESTNUM                           
       USAGE(*INPUT ) ;                  
 DCL-DS DS_fichier  extname('TESTNUM')   
 END-DS;                                 
 read TESTNUM ;                          
       // Fin de programme               
       *InLr = *on;                      

Résultat de la compilation :

*RNF7031 NUMETE S(5,0) 10D 78M

Programme 2 identique à Programme 1 mais avec la DS_fichier qualified :

**free                                   
//                                       
 dcl-f                                   
       TESTNUM                           
       USAGE(*INPUT ) ;                  
 DCL-DS DS_fichier  extname('TESTNUM')   
     qualified                           
 END-DS;                                 
 read TESTNUM ;                          
       // Fin de programme               
       *InLr = *on; 

Résultat de la compilation :

*RNF7031 NUMETE P(5,0) 78D

Conclusion

Les zones qualifiées sont automatiquement déclarées en packed, en effet elles sont considérées comme des zones internes.
Très peu d’impact en réalité, sauf à des DS passées en paramètre par exemple.
C’est le cas également pour les likerec où les zones sont implicitement qualified :

dcl-ds enreg likerec( TESTNUM) ;

if enreg.numete = … ;