, Débuter en java sur ibmi

le but n’est pas d’appendre à faire java sur ibmi

mais de savoir faire un programme basic sur IBMI et de l’appeler

on va faire hello World

Les exécutables de java se trouve ici /QOpenSys/QIBM/ProdData/JavaVM/
==>WRKLNK (‘/QOpenSys/QIBM/ProdData/JavaVM/’)

pour connaitre la version en cours sous QSH

==>java -version

pour faire votre premier développement vous allez créer un répertoire

==>crtdir (‘/home/votreuser/java’)

placez vous dans le répertoire CHGCURDIR ou CD

vous pouvez créer alors votre premier fichier

==> edtf FILE(‘java/HelloIBM.java’)
sortez enregistrent par F3

ca va créer un fichier
vous devrez change le ccsid pour passer en 1208

==>chgatr OBJ(‘java/HelloIBM.java’) ATR(*CCSID) VALUE(1208)

vous pouvez saisir votre code par l’éditeur de votre choix

exemple en 5250

edtf FILE(‘java/HelloIBM.java’)

et saisissez votre code

sous qsh , SSH ou QP2TERM

Compiler votre programme par javac

==>javac HelloIBM.java

Votre source est un point class, votre programme est un point java

pour lancer

Sous QSH
==>java HelloIBM

Sous 5250
==>QSH CMD(‘java HelloIBM’)

Sous qp2term
==>CALL PGM(QP2SHELL) PARM(‘/QOpenSys/usr/bin/java’ ‘HelloIBM’)

Conseil:

Bien évidemment utiliser un vrai éditeur, si vous avez des développements à faire

Ne mettez pas les sources avec les objets

Vous avez intérêt à ajouter votre répertoire dans le path

export CLASSPATH=/home/tonuser/java:/QIBM/ProdData/HTTP/Public/jt400/lib/jt400.jar:.

Bien sur les kevin connaissent tout ca par cœur

V7R6 , date sur 6 positions en RPG

Vous avez un nouveau paramètre sur les commandes CRTBNDRPG ou CRTRPGMOD DATEYY( )

DATE WITH 2-DIGIT YEARS . . . . DATEYY( *ALLOW)

Ce paramètre n’est pas encore documenté dans l’aide mais vous comprenez , que c’est pour les dates sur 6 caractères

Rappel sur les dates à 6 , vous avez un point de bascule:
40 – 99 : Le siècle est supposé être « 19 »
00 – 39 : Le siècle est supposé être « 20 »

C’est dans 14 ans

Pour ce paramètre, DATEYY vous avez 3 valeurs possibles

DATEYY(*ALLOW) : autorise tous les formats de date, autrement dit, n’effectue aucune validation. DATEYY(WARN) : si une date est détectée, elle est considérée comme une année sur deux caractères, une erreur de compilation de niveau 10 est générée.
DATEYY(*NOALLOW) : si une date pourrait être détectée, la compilation est renvoyée avec une erreur de niveau 30. La valeur par défaut est « *ALLOW ».

il est conseillé de compiler avec *WARM, vous aurez une liste des problèmes potentiels

Ce message apparaitra

Msg id Sv Number Seq Message text
*RNF0201 10 5 002300 WARNING: A DATE WITH 2 DIGITS FOR THE YEAR ONLY SUPPORTS
THE YEARS 1940 TO 2039. REASON CODE: xxxxxx.

Rappel:
Pensez dans SQL à bien utiliser des formats sur 8 *ISO par exemple pour tous vos calculs

Exec SQL
Set Option
Datfmt = *iso ;

, , Changer le groupe d’activation d’un programme

Vous voulez changer le groupe d’activation d’un programme. Contrairement à une idée reçue, on peut dans certains cas renommer le groupe d’activation d’un programme ILE

Si vous créez un programme

CRTPGM

Ou 

CRTBNDRPG

Vous allez indiquer le groupe d’activation d’exécution de votre programme

Vous ne pouvez pas changer le groupe d’activation par CHGPGM !

Mais vous pouvez le faire par la commande UPDPGM 

avant ==> DSPPGM AATSTRET

Attribut du groupe d’activation  . . . . . . . :   PLB1

UPDPGM PGM(AATSTRET) MODULE(*NONE) ACTGRP(PLB45)              
Valeurs des paramètres AUT et USRPRF ignorées.                
L’objet remplacé AATSTRET type *PGM a été déplacé dans QRPLOBJ.
Programme AATSTRET créé dans la bibliothèque GDATA.            
Programme AATSTRET mis à jour dans GDATA.   

après  ==>DSPPGM AATSTRET

Attribut du groupe d’activation  . . . . . . . :   PLB45                   

la seule limitation est que le groupe doit être nommé

Pour interdir ce changement à l’assemblage vous devez indiquer

CRTPGM …  ALWUPD(*NO) 

PS :    

Cette option n’existe pas sur le CRTBNDRPG donc modifiable par défaut 

Vous devez avoir le droit *change sur programme.

Rappel:

En batch on essaye d’avoir le premier programme qui crée le groupe d’activation et les programmes appelés s’exécuteront en *caller

Dans les autres cas, webservice, interactif, etc il peut être préférable d’avoir un groupe d’activation par programme

Pour analyser les groupes actifs, vous pouvez utiliser le service : QSYS2.ACTIVATION_GROUP_INFO

— Liste des groupes par Travail
SELECT A.JOB_NAME,
       count(*)
    FROM TABLE (
             QSYS2.ACTIVE_JOB_INFO()
         ) AS A
         LEFT JOIN TABLE (
                 QSYS2.ACTIVATION_GROUP_INFO(JOB_NAME => A.JOB_NAME)
             ) AS G
             ON 1 = 1
    group by A.JOB_NAME         
        ORDER BY count(*) desc
            ;

, V7R6, la liste des commandes supprimées

APYJRNCHGX Appliquer modifs journal étend
CFGPMAGT Configure PM Agent
CFGPM400 Configure PM Agent
CHGDHCPSVR Change DHCP Server
CHGRTDA Change RouteD Attributes
CPYIGCSRT Copy DBCS Master Sort Table
MRGFORMD Fusionner description imprimé
STRAPF Démarrer APF
STRCGU Start CGU
STRRLU Démarrer Utilit maquette état
STRSDA Démarrer SDA
WRKPMRMTS Work With Remote Systems
WRKPMRPTO Work With Omissions
WRKPMSCH Work With Scheduled Jobs
WRKRTDCFG Work with RouteD Configuration

Remarque :

Sans surprise on retrouve bien SDA et RLU

, , Les profils _NC en V7R6

En V7R6 vous avez de nouveaux profils qui apparaissent avec l’extention _NC

QPGMR_NC
QSECOFR_NC
QSYSOPR_NC
QUSER_NC

C’est des profils qui ne sont pas modifiables, et ils n’ont pas de mot de passe

Et certains services ibm démarrent avec ceux ci

Conclusions :
Attention, par exemple, si vous avez customisé QUSER ou QPGMR vous pouvez avoir des surprises après migration

, , Utiliser l’instruction merge en SQL

Vous avez une instruction SQL , MERGE qui est assez PUISSANTE pour fusionner des fichiers
Voici un exemple complet :


Il intègre les éléments suivants
-La création
-La mise à jour
-La suppression


On a 2 tables Products et Mouvements

Les règles choisies sont les suivantes :

-Si le produit existe on ajoute la quantité
-S’ il est nouveau, on le créé
-Si nom du produit est SUPPRESSION, on supprime

J’ai utilisé la convention de nommage *SYS

et dans tous les cas on met à jour la date de modification

-- voici les scripts pour tester 
-- Création de la table des produits
-- Option *SYS et *NONE 
CREATE TABLE GDATA/PRODUCTS (
    PRODUCT_NUMBER  DECIMAL(10, 0)      NOT NULL ,
    PRODUCT_NAME    VARCHAR(100)        NOT NULL,
    QUANTITY        DECIMAL(10, 0)      NOT NULL DEFAULT 0,
    LAST_UPDATE_TS  TIMESTAMP           NOT NULL DEFAULT CURRENT_TIMESTAMP,
    PRIMARY KEY (PRODUCT_NUMBER)
    );
-- alimentation du fichier
INSERT INTO GDATA/PRODUCTS VALUES(1, 'CLOU', 50, current timestamp) ;
INSERT INTO GDATA/PRODUCTS VALUES(2, 'VIS', 20, current timestamp) ;
INSERT INTO GDATA/PRODUCTS VALUES(3, 'ECROU', 25, current timestamp) ;
INSERT INTO GDATA/PRODUCTS VALUES(4, 'RONDELLE', 120, current timestamp) ;
-- Création de la table des mouvements
CREATE TABLE GDATA/MOUVEMENTS (
    PRODUCT_NUMBER  DECIMAL(10, 0)      NOT NULL ,
    PRODUCT_NAME    VARCHAR(100)        NOT NULL,
    QUANTITY        DECIMAL(10, 0)      NOT NULL DEFAULT 0,
    LAST_UPDATE_TS  TIMESTAMP           NOT NULL DEFAULT CURRENT_TIMESTAMP,
    PRIMARY KEY (PRODUCT_NUMBER)
    );
-- alimentation de la tables des mouvements
INSERT INTO GDATA/MOUVEMENTS VALUES(1, 'CLOU', 30, current timestamp) ; -- changement de quantité
INSERT INTO GDATA/MOUVEMENTS VALUES(3, 'SUPPRESSION', 0, current timestamp) ; -- suppression
INSERT INTO GDATA/MOUVEMENTS VALUES(5, 'RESSORT', 100, current timestamp); -- Nouveau
-- Fusion des 2 tables 
MERGE INTO GDATA/PRODUCTS AS T  -- T est l'alias de la table CIBLE (PRODUCTS)
USING GDATA/MOUVEMENTS AS S      -- S est l'alias de la table SOURCE (MOUVEMENT)
ON (T.PRODUCT_NAME = S.PRODUCT_NAME) -- La jointure se fait sur le nom du produit
-- 1. Gérer la suppression si le produit correspond ET que la source indique 'SUPPRESSION'
WHEN MATCHED AND S.PRODUCT_NAME = 'SUPPRESSION' THEN
    DELETE
-- 2. Gérer la mise à jour si le produit correspond ET que la source N'indique PAS 'SUPPRESSION'
WHEN MATCHED AND S.PRODUCT_NAME <> 'SUPPRESSION' THEN
    UPDATE SET T.QUANTITY = T.QUANTITY + S.QUANTITY,
               T.LAST_UPDATE_TS = CURRENT_TIMESTAMP
-- 3. Gérer l'insertion si le produit NE correspond PAS ET que la source N'indique PAS 'SUPPRESSION'
WHEN NOT MATCHED AND S.PRODUCT_NAME <> 'SUPPRESSION' THEN
    INSERT (PRODUCT_NUMBER, PRODUCT_NAME, QUANTITY, LAST_UPDATE_TS)
    VALUES (S.PRODUCT_NUMBER, S.PRODUCT_NAME, S.QUANTITY, CURRENT_TIMESTAMP);

Remarque :

Vous pouvez également utiliser la commande CPYF avec le paramètre MBROPT(*UPDADD) mais plus compliqué de gérer les suppressions.

Bien sur , bien tester tous les cas

, , Gestion du SQLCODE dans un SQL embarqué

En SQL embarquée la gestion des erreurs est différente par rapport à un RPGLE classique.


Essentiellement sur 2 points


1) Ca ne plante pas
Vous pouvez donc avoir des erreurs silencieuses
Il est très important de traiter les SQLCODE
Même si vous pensez ne pas en avoir besoin
Les 3 lignes suivantes peuvent être ajoutées sans risque !

EXEC SQL ... ;
IF SQLCODE <> 0;
DSPLY ('nompgm' + ' : ' + %CHAR(SQLCODE) ;
ENDIF;


Permettra d’avoir un message dans la log qui peut vous aider en cas de probléme.

2) On n’a le résultat de la dernière instruction dans le SQLCODE.

Le risque est donc sur une boucle, il est possible que le SQLCODE soit parasité par une autre requête SQL dans une autre fonction par exemple

dou sqlcode <> 0                    ;
  exec sql ... ;                                         
  if sqlcode <> 0                   ;
    leave                           ;
  endif                             ;
enddo                               ;

Pour éliminer ce probléme vous devez sauvegarder votre SQLCODE dans une variable de travail

Votre boucle deviendra

// Déclaration de la variable de travail ! 
DCL-S  W_SQLCODE like SQLCODE; 
//
dou w_sqlcode <> 0                    ;
  exec sql ... ;                                         
  if sqlcode <> 0                   ;
    leave                           ;
  endif                             ;
  W_SQLCODE = SQLCODE                 ;
enddo  

Ainsi vous êtes sur de tester le bon SQLCODE

Remarque :
Pour ceux qui utilisent le sqlstate, la remarque est la même.
Vous pouvez être plus précis que <> 0 ;

Rappel :
en dessus de 0 c’est des avertissements
en dessous c’est des erreurs
par exemple if sqlcode < 0 ; traitera les erreurs uniquement

, Gestion des spools par ACS

Vous connaissez l’option ACS qui vous permet de gérer vos SPOOLs , c’est une alternative intéressante à la commande WRKSPLF et si vos utilisateurs ont beaucoup de spools à gérer, ca peut leurs simplifier la tache, n’hésitez pas à leurs donner l’option, c’est relativement intuitif .

Vous pouvez par exemple faire simplement un fichier PDF et le joindre à un mail .

Vous voulez simplifiez la vie de vos utilisateurs en leurs présentant cette option à la place d’un WRKSPLF dans vos applications existantes

Voici une ébauche de solution

Un programme de lancement

Vous devrez d’abord écrire un programme qui lance l’option ACS à partir de votre programme IBMi à base des commandes STRPCO et STRPCCMD

Voici un exemple RPGLE

**free                                                                         
// Ce programme permet de remplacer les commandes WRKSPLF par                  
// L'explorateur de spool ACS                                                  
// ici le javabundle est dans \Users\Public\IBM\ClientSolutions\               
//                                                                             
dcl-s cmd  CHAR(1024) ;                                                        
// démarrage de PCO                                                            
cmd ='STRPCO' ;                                                                
 exec sql call qsys2.qcmdexc(:cmd) ;                                           
// Démarrage de l'explorer de spools                                           
cmd =' +                                                                       
STRPCCMD PCCMD(''java -jar C:\Users\Public\IBM\ClientSolutions\acsbundle.jar + 
/PLUGIN=splf /system=neptune +                                                 
Picked up _JAVA_OPTIONS: -Djava.net.preferIPv4Stack=true'') PAUSE(*NO)' ;      
 exec sql                                                                      
 call qsys2.qcmdexc(:cmd) ;                                                    
 *inlr= *on ;                                                                  

On a fixé le répertoire du programme ici \Users\Public\IBM\ClientSolutions\

Si vous lancez ce programme, vous ouvrez alors l’écran ACS de gestion des spools, il est possible que cela vous redemande le mot de passe en fonction de votre paramétrage.

Un programme pour Associer à la commande WRKSPLF

Si vous voulez automatiser, vous pouvez utiliser un programme d’exit sur l’exit point QIBM_QCA_CHG_COMMAND

PGM PARM(&COMMAND)                                                               
/* ADDEXITPGM EXITPNT(QIBM_QCA_CHG_COMMAND) FORMAT(CHGC0100) PGMNBR(1) PGM(GDATA/WRKSPLFAC1) */ 
/*  PGMDTA(*JOB 20 'WRKSPLF   QSYSGAIA ')   */                    
DCL VAR(&COMMAND) TYPE(*CHAR) LEN(256)                                           
DCL VAR(&Cmdibm ) TYPE(*CHAR) LEN(20)                                            
chgvar &cmdibm %sst(&COMMAND 29 20)                                              
             IF         COND(&CMDIBM *EQ 'WRKSPLF   QSYSGAIA') THEN(DO)          
             CALL       PGM(WRKSPLFACS)                                          
             ENDDO                                                               
RETURN                                                                           
ENDPGM                                                                           

Vous avez la commande ADDEXITPGM pour ajouter un programme d’exit , vous pouvez également passer par la commande ==>WRKREGINF et faire l’option 8

Remarque :

Vous pouvez comme ici mettre une commande WRKSPLF dans une bibliothèque avant QSYS, qui vous permettra de bien gérer que les interactifs et de bypasser si besoin en faisant ==>QSYS/WRKSPLF .

Vous aurez intérêt a identifier les utilisateurs qui doivent bénéficier de la fonctionnalité, une solution très simple c’est l’utilisation d’une liste d’autorisation

, , , Visual Studio Code et Code for IBM i : profils

Nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser Code for IBM i !

Nous avons de nombreuses questions sur cet outil, en constante évolution.

Cette semaine, nous avons choisi de parler des profils, et de la confusion entre le profiles Visual Studio Code et les profils Code for IBM i.

Et les profils IBM i ?

Nous n’en parlerons pas ici !

Un profil IBM vous permet de vous connecter à la machine et n’existe que côté serveur.

La notion de profils dans Visual Studio Code (noté VSCode pour la suite) concerne la configuration des environnements de travail dans l’IDE.

Profil Code for IBM i

A la connexion à votre IBM i, VSCode établi une communication via un job SSH. Ensuite, l’interface propose plusieurs éléments de configuration et de navigation :

  • User Library List (partie utilisateur de la liste de bibliothèque) + current library (bibliothèque en cours)
  • Object browser (filtres sur objets / membres)
  • IFS shortcuts (filtres sur répertoires / fichiers)

Une fois connecté, la liste de bibliothèque affichée est celle utilisée à votre dernière connexion.

Vous pouvez modifier la bibliothèque en cours par click droit sur current library (ouvre un prompt) ou sur click droit sur une bibliothèque à définir comme en cours :

De même pour la liste de bibliothèque : ajout / suppression / réorganisation :

Une fois votre environnement configuré, la sauvegarde sous forme de profil vous permet de mémoriser cette configuration et de pouvoir revenir dessus plus rapidement par la suite :

Donner un nom à l’enregistrement :

Une nouvelle option de gestion des profils est alors affichée :

Elle vous permet de revenir à la situation d’origine de votre profil (si vous avez ajouter/supprimer des bibliothèques par exemple) :

Mais surtout vous pouvez créer d’autres profils, correspondants à d’autres situations :

  • Développement projet 1
  • Développement projet n …
  • Tests projet 1
  • Production

Vous pouvez aussi créer un profil directement en indiquant une commande de mise en place de l’environnement, basiquement un CHGLIBL :

Pour plus de souplesse, surtout lors de travail en équipe, nous vous conseillons de créer une *JOBD par « projet » côté serveur, avec une commande qui met en place les bibliothèque de la *JOBD. Cela vous permet de modifier la *JOBD sans intervenir sur l’ensemble des clients :

En réalité, le profil permet de stocker l’ensemble des éléments suivants :

  • Le répertoire en cours
  • La bibliothèque en cours
  • La liste de bibliothèque
  • Les raccourcis IFS
  • Les filtres sur objets
  • La liste des schémas dans la navigation DB2 for i

N’oubliez pas d’aller voir la documentation : https://codefori.github.io/docs/

Profil Visual Studio Code

Le profil Visual Studio Code vous permet d’avoir plusieurs configurations de VSCode avec une installation unique : des attributs de l’environnement peuvent être modifiés via un fichier de configuration.

Depuis le menu des paramètres, aller dans les profils :

Nous pouvons alors gérer les profils, en créer/supprimer, modifier les attributs :

Il est par exemple possible de créer un profil :

Par copie d’un profil existant, ou totalement vide. Et lors de la copie, vous choisissez les éléments de paramétrages, de personnalisation de clavier etc … Une icône spécifique peut être attribuée pour identifier rapidement les profils.

Certains profils types sont également fournis :

Une fois le profil créé, vous pouvez passer de l’un à l’autre :

Ou bien ouvrir une autre fenêtre avec un profil différent :

Depuis les propriétés du profil, les différentes catégories (Settings, keyboard shortcuts etc …) correspondent à des fichiers de configuration différents. Lorsque vous double-cliquer sur « Settings » :

Vous pouvez modifier les propriétés en direct, le changement est pris en compte à l’enregistrement du fichier :

Vous remarquez que l’ensemble des informations des profils Code for IBM i sont stockés ici, dans les profils Visual Studio Code :

Vous pouvez donc facilement éditer, modifier, échanger (regarder les options d’import/export) toutes les configurations afférentes.

Avec un peu d’habitude, vous pouvez ouvrir différentes instances pour différents usage.

, , , Clé, contrainte et index : quelles différences ?

Dans une base de données bien définie, nos enregistrements sont identifiés par des clés (ie unique). Il existe toutefois différentes façon de matérialiser ces clés en SQL.

Première bonne résolution : on ne parlera pas ici des DDS (PF/LF) !

Quelques rappels

je n’insiste pas, mais une base de donnée relationnelle, DB2 for i dans notre cas, fonctionne à la perfection, à condition de pouvoir identifier nos enregistrements par des clés.

Cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Forme_normale_(bases_de_donn%C3%A9es_relationnelles)

Une normalisation raisonnable pour une application de gestion est la forme normale de Boyce-Codd (dérivée de la 3ème FN).

Clés

Vous pouvez implémenter vos clés de différentes façons, voici une synthèse :

TypeSupport valeur nulle ?Support doublon ?Commentaire
Contrainte de clé primaireTableNonNonValeur nulle non admise, même si la colonne clé le supporte
Contrainte d’unicitéTableOuinon : valeurs non nulles
oui : valeurs nulles
Gère des clés uniques uniquement si non nulles
Index uniqueIndexOuiNonGère des clés uniques.
La valeur NULL est supportée pour 1 unique occurrence
Index unique where not nullIndexOuisnon : valeurs non nulles
oui : valeurs nulles
Gère des clés uniques uniquement si non nulles

Attention donc à la définition de UNIQUE : à priori ce qui n’est pas NULL est UNIQUE.

Concrètement ?

Prenons un cas de test simpliste pour montrer la mécanique : un fichier article avec une clé et un libellé

Clé primaire

La colonne CODE admet des valeurs nulles, mais est fait l’objet de la contrainte de clé primaire.

A la création de la contrainte de clé primaire, le système créé automatiquement une contrainte de type CHECK pour interdire l’utilisation de valeur nulle dans cette colonne :

Avec :

La clé primaire joue son rôle avec des valeurs non nulles :

Et des valeurs nulles :

On retrouve ici le nom de la contrainte générée automatiquement !

Avec une contrainte de clé unique ?

Le comportement est identique sur une clé non nulle.

Mais avec une clé nulle (ou dont une partie est nulle si elle composée) :

On peut ajouter un index unique pour gérer le problème. Dans ce cas, une et une seule valeur nulle sera acceptée :

Mais dans ce cas pourquoi ne pas utiliser une clé primaire ??

Clé étrangère, jointure

Ajoutons un fichier des commandes, ici une simplification extrême : 1 commande = 1 article.

On ajoute une contrainte de clé étrangère qui matérialise la relation entre les tables commande et article. Pour cette contrainte commande_FK, il doit exister une contrainte de clé primaire ou de clé unique sur la colonne CODE dans la table article.

La contrainte se déclenche si l’article référencé n’existe pas :

Cas identique mais en s’appuyant sur la table article_unique qui dispose d’une clé unique et non primaire :

Dans ce cas les valeurs nulles sont supportées, en multiples occurrences (sauf à ajouter encore une fois un index unique au niveau de la commande).

Récapitulons ici nos données pour comprendre les jointures :

Démarrons par ARTICLE & COMMANDE :

La table ARTICLE ne peut pas avoir de clé nulle, donc pas d’ambiguïté ici

Avec right join ou full outer join nous accèderons au lignes de commande pour lesquelles CODE = null.

C’est le comportement attendu.

Voyons avec ARTICLE_UNIQUE et COMMANDE :

Ici on pourrait s’attendre à obtenir également les lignes 11 et 12 de la table COMMANDE : le CODE est nulle pour celles-ci, mais il existe une ligne d’ARTICLE pour laquelle le code est null. Il devrait donc y avoir égalité.

En réalité les jointures ne fonctionnent qu’avec des valeurs non nulles

De même que la clause WHERE :

Il faut donc utiliser ce style de syntaxe :

C’est à dire :

  • soit remplacer les valeurs nulles par des valeurs inexistantes dans les données réelles
  • soit explicitement indiquer la condition de nullité conjointe

Bref, syntaxiquement cela va rapidement se complexifier dans des requêtes plus évoluées.

Clé composée

Evidemment, c’est pire ! Imaginons que l’on ait une clé primaire/unique dans la table ARTICLE composée de 2 colonnes (CODE1, CODE2), et donc présentes toutes les deux dans la table COMMANDE :

Et les performances ?

En utilisant la jointure, l’optimiseur est capable de prendre en charge des accès par index :

Mais en utilisant IFNULL/COALESCE, ces valeurs deviennent des valeurs calculées, ce qui invalide l’usage des index :

Ce n’est donc pas viable sur des volumes plus importants. Il existe des solutions (index dérivés par exemple) mais la mécanique se complique encore !

Préconisations

De façon générale pour vos données de gestion, en excluant les fichier de travail (QTEMP a d’autres propriétés), les fichiers de logs, les fichier d’import/export …

  • Pas de valeur NULL dans vos clés
    • Pour les clés atomique c’est une évidence, pour les clés composées c’est beaucoup plus simple
  • Une contrainte de clé primaire pour toutes vos tables !
    • N’hésitez pas à utiliser des clés auto-incrémentées
  • Des contraintes d’unicités ou des index uniques pour vos autres contraintes d’unicité, techniques ou fonctionnelles
    • Pas d’excès, sinon il y a un défaut de conception (cf les formes normales)
  • Si possible des contraintes de clé étrangère pour matérialiser les relations entre les tables
    • Délicat sur l’existant, les traitements doivent tenir compte du sens de la relation
  • Favorisez l’usage des clés, contraintes et index par l’optimiseur
    • Scalabilité entre vos environnements de développement/test et la production