, Débuter en java sur ibmi

le but n’est pas d’appendre à faire java sur ibmi

mais de savoir faire un programme basic sur IBMI et de l’appeler

on va faire hello World

Les exécutables de java se trouve ici /QOpenSys/QIBM/ProdData/JavaVM/
==>WRKLNK (‘/QOpenSys/QIBM/ProdData/JavaVM/’)

pour connaitre la version en cours sous QSH

==>java -version

pour faire votre premier développement vous allez créer un répertoire

==>crtdir (‘/home/votreuser/java’)

placez vous dans le répertoire CHGCURDIR ou CD

vous pouvez créer alors votre premier fichier

==> edtf FILE(‘java/HelloIBM.java’)
sortez enregistrent par F3

ca va créer un fichier
vous devrez change le ccsid pour passer en 1208

==>chgatr OBJ(‘java/HelloIBM.java’) ATR(*CCSID) VALUE(1208)

vous pouvez saisir votre code par l’éditeur de votre choix

exemple en 5250

edtf FILE(‘java/HelloIBM.java’)

et saisissez votre code

sous qsh , SSH ou QP2TERM

Compiler votre programme par javac

==>javac HelloIBM.java

Votre source est un point class, votre programme est un point java

pour lancer

Sous QSH
==>java HelloIBM

Sous 5250
==>QSH CMD(‘java HelloIBM’)

Sous qp2term
==>CALL PGM(QP2SHELL) PARM(‘/QOpenSys/usr/bin/java’ ‘HelloIBM’)

Conseil:

Bien évidemment utiliser un vrai éditeur, si vous avez des développements à faire

Ne mettez pas les sources avec les objets

Vous avez intérêt à ajouter votre répertoire dans le path

export CLASSPATH=/home/tonuser/java:/QIBM/ProdData/HTTP/Public/jt400/lib/jt400.jar:.

Bien sur les kevin connaissent tout ca par cœur

V7R6 , date sur 6 positions en RPG

Vous avez un nouveau paramètre sur les commandes CRTBNDRPG ou CRTRPGMOD DATEYY( )

DATE WITH 2-DIGIT YEARS . . . . DATEYY( *ALLOW)

Ce paramètre n’est pas encore documenté dans l’aide mais vous comprenez , que c’est pour les dates sur 6 caractères

Rappel sur les dates à 6 , vous avez un point de bascule:
40 – 99 : Le siècle est supposé être « 19 »
00 – 39 : Le siècle est supposé être « 20 »

C’est dans 14 ans

Pour ce paramètre, DATEYY vous avez 3 valeurs possibles

DATEYY(*ALLOW) : autorise tous les formats de date, autrement dit, n’effectue aucune validation. DATEYY(WARN) : si une date est détectée, elle est considérée comme une année sur deux caractères, une erreur de compilation de niveau 10 est générée.
DATEYY(*NOALLOW) : si une date pourrait être détectée, la compilation est renvoyée avec une erreur de niveau 30. La valeur par défaut est « *ALLOW ».

il est conseillé de compiler avec *WARM, vous aurez une liste des problèmes potentiels

Ce message apparaitra

Msg id Sv Number Seq Message text
*RNF0201 10 5 002300 WARNING: A DATE WITH 2 DIGITS FOR THE YEAR ONLY SUPPORTS
THE YEARS 1940 TO 2039. REASON CODE: xxxxxx.

Rappel:
Pensez dans SQL à bien utiliser des formats sur 8 *ISO par exemple pour tous vos calculs

Exec SQL
Set Option
Datfmt = *iso ;

, , Changer le groupe d’activation d’un programme

Vous voulez changer le groupe d’activation d’un programme. Contrairement à une idée reçue, on peut dans certains cas renommer le groupe d’activation d’un programme ILE

Si vous créez un programme

CRTPGM

Ou 

CRTBNDRPG

Vous allez indiquer le groupe d’activation d’exécution de votre programme

Vous ne pouvez pas changer le groupe d’activation par CHGPGM !

Mais vous pouvez le faire par la commande UPDPGM 

avant ==> DSPPGM AATSTRET

Attribut du groupe d’activation  . . . . . . . :   PLB1

UPDPGM PGM(AATSTRET) MODULE(*NONE) ACTGRP(PLB45)              
Valeurs des paramètres AUT et USRPRF ignorées.                
L’objet remplacé AATSTRET type *PGM a été déplacé dans QRPLOBJ.
Programme AATSTRET créé dans la bibliothèque GDATA.            
Programme AATSTRET mis à jour dans GDATA.   

après  ==>DSPPGM AATSTRET

Attribut du groupe d’activation  . . . . . . . :   PLB45                   

la seule limitation est que le groupe doit être nommé

Pour interdir ce changement à l’assemblage vous devez indiquer

CRTPGM …  ALWUPD(*NO) 

PS :    

Cette option n’existe pas sur le CRTBNDRPG donc modifiable par défaut 

Vous devez avoir le droit *change sur programme.

Rappel:

En batch on essaye d’avoir le premier programme qui crée le groupe d’activation et les programmes appelés s’exécuteront en *caller

Dans les autres cas, webservice, interactif, etc il peut être préférable d’avoir un groupe d’activation par programme

Pour analyser les groupes actifs, vous pouvez utiliser le service : QSYS2.ACTIVATION_GROUP_INFO

— Liste des groupes par Travail
SELECT A.JOB_NAME,
       count(*)
    FROM TABLE (
             QSYS2.ACTIVE_JOB_INFO()
         ) AS A
         LEFT JOIN TABLE (
                 QSYS2.ACTIVATION_GROUP_INFO(JOB_NAME => A.JOB_NAME)
             ) AS G
             ON 1 = 1
    group by A.JOB_NAME         
        ORDER BY count(*) desc
            ;

Parlez REXX sur IBMi

REXX (Restructured Extended Executor) est un langage de script interprété créé par IBM, bien connu pour les « Roger » qui ont sévit sous OS2.
Il est conçu pour être facile à lire et facile à apprendre, tout en étant très puissant pour l’automatisation.

Sur IBMi, il est utilisé pour :
Automatiser des tâches système
Créer des utilitaires interactifs
Prototyper rapidement
Faire du traitement de texte et de données

Ces points forts sont :
Très rapide à écrire, idéal pour du scripting jetable
Permet d’appeler directement des commandes système sans compiler un programme
Peut servir de « colle » entre RPG, CL, SQL et PASE/QShell
Permet de faire des tests d’appels, des scripts de migration, des reprises de données.

Comment ca marche?

Vous devez créer un fichier source qui contiendra les scripts à exécuter

CRTSRCPF FILE(MALIB/QRXSRC) RCDLEN(112) TEXT(‘Sources REXX’)

Vous devez saisir vos scripts ici REXX01

/* REXX / / Boucle interactive jusqu’à ce que l’utilisateur tape ‘FIN’ */

DO FOREVER
SAY « Entrez une commande CL (ou FIN pour quitter) : »
PULL CMD
IF CMD = « FIN » THEN LEAVE
ADDRESS ‘COMMAND’ CMD
END

Ce scripte exécutera des commandes CLP, jusqu’à ce que saisissiez FIN

Pour exécuter ce script :

STRREXPRC SRCMBR(REXX01) SRCFILE(MALIB/QRXSRC)

Remarque :
Le rexx est de moins en moins utilisé mais, il peut encore être utilisé, en effet, il peut aider a du déploiement et de la mise au point, etc…

Pour en savoir plus :

https://en.wikipedia.org/wiki/Rexx

https://www.rexxla.org

Merci à Dilhan pour sa contribution

, Retour d’expérience installation IBM i 7.6

En bons élèves, nous profitons de l’été pour faire nos devoirs de vacances. Entre autre, installation de la version 7.6 sur plusieurs de nos partitions.

D’abord une partition de test, bac à sable, puis nos partitions de production i(vous avez peut être vu une interruption de service sur nos sites web).

J’en profite pour faire un petit retour d’expérience sur ces installations.

Et pour finir ce préambule, je remercie l’équipe du support !

Une mise à jour comme les autres ?

Oui, je ne détaille pas ici le processus de mise à jour, c’est classique : téléchargement des images et clés sur ESS, PRUV pour les contrôle etc …

Quelques points d’attention

  • DST/SST
    • Le mot de passe de QSECOFR ne doit pas être celui par défaut (sinon il sera inutilisable)
    • Les profils 11111111 et 22222222 sont supprimés pendant l’installation
    • Bonne pratique : créer au moins un autre profil avec tous les droits pour DST, changer le mot de passe de QSECOFR. Les profils 11111111 et 22222222 ne devraient déjà plus être utilisés depuis longtemps
  • Java 11 64 bit non supporté

Ce qui nous a échappé

Deux sujets qui m’ont mobilisés !

Impossible de saisir le mot de passe de QSECOFR au démarrage

Après l’installation de la 7.6 sur la partition, et fort satisfait, je tentes de me loguer avec QSECOFR : informations d’authentification incorrectes !

Après vérification dans mon gestionnaire de mots de passe, nouvelle tentative : idem.

A la 3ème, profil désactivé …

Heureusement, j’ai toujours un profil clone de QSECOFR pour remédier à ces situations : je change le mot de passe de QSECOFR, et là cela fonctionne !

Le problème est connu et nécessite d’appliquer la PTF SJ05805 (cf https://www.ibm.com/mysupport/s/defect/aCIgJ0000000lGfWAI/dt438834?language=fr). Les mots de passe sont testés en CCSID 37 par le système au lieu du CCSID du travail (émulateur). C’est principalement le caractère « ! » qui pose problème.

Bonne pratique : changer le mot de passe de QSECOFR avant la migration pour un mot de passe simple (quitte à déroger aux règles le temps de l’installation).

Problème de connexion sur tous les serveurs hôtes en TLS

Après installation de la 7.6, impossible de se connecter en telnet sécurisé, ni aux autres services

Et effectivement, le mémo to user (cf https://www.ibm.com/docs/en/ssw_ibm_i_76/pdf/rzaq9.pdf) indique bien :

Dans DCM, allez dans le magasin *SYSTEM, puis gérer « Manage Applications Definitions », sélectionner l’application QIBM_QZBS_SVR_HOSTCNN et associez un certificat (en général le même pour l’ensemble des serveurs hôtes) :

Dès validation la connexion TLS fonctionne, pas besoin d’arrêter/redémarrer des services.

Ce fonctionnement est nécessaire pour la mise en œuvre du MFA, mais impact les services existants.

Tous les systèmes étant sécurisés depuis de nombreuses années, vous devriez être impacté …

En synthèse

A noter que l’ensemble des éléments est bien documenté, y compris les « détails » qui nous ont posés quelques soucis (exception du mot de passe non reconnu).

Une bonne préparation permet de réaliser une migration maitrisée, l’installation elle-même se déroule très bien et rapidement.

, V7R6, la liste des commandes supprimées

APYJRNCHGX Appliquer modifs journal étend
CFGPMAGT Configure PM Agent
CFGPM400 Configure PM Agent
CHGDHCPSVR Change DHCP Server
CHGRTDA Change RouteD Attributes
CPYIGCSRT Copy DBCS Master Sort Table
MRGFORMD Fusionner description imprimé
STRAPF Démarrer APF
STRCGU Start CGU
STRRLU Démarrer Utilit maquette état
STRSDA Démarrer SDA
WRKPMRMTS Work With Remote Systems
WRKPMRPTO Work With Omissions
WRKPMSCH Work With Scheduled Jobs
WRKRTDCFG Work with RouteD Configuration

Remarque :

Sans surprise on retrouve bien SDA et RLU