, , Migrer les jobs de Job scheduler vers Advanced job scheduler.

Rappel :

Sur l’IBMi il existe un scheduler standard celui qui se cache derrière la commande WRKJOBSCDE.
Il est très rudimentaire, vous n’avez pas d’historique ni de dépendance travaux.
C’est un unique objet, QDFTJOBSCD de type *JOBSCD qui est stocké dans la bibliothèque QUSRSYS.
C’est le travail QSYSSCD qui tourne dans QCTL


QCTL QSYS SBS 0,0
QSYSSCD QPGMR BCH 0,0 PGM-QEZSCNEP


Attention vous devez le sauvegarder par SAVOBJ par exemple, vous pouvez également l’envoyer sur une autre machine et le restaurer par un RSTOBJ

IBM propose un autre produit qui s’appelle job scheduler advanced c’est le produit 5770JS1, il est payant, mais il permet de faire beaucoup plus de choses !
Pour y accéder en mode 5250 ==>GO JS, sinon vous pouvez y accéder par l’interface web de navigator for i
Son paramétrage est composé de fichiers qui sont stockés dans la bibliothèque QUSRIJS

Voici, comment reprendre les travaux de job scheduler vers advanced job scheduler, si vous choisissez de passer du premier vers le deuxième

La première méthode si vous avez peu de commandes dans le scheduler !


Go cmdjs

Option 5

Option 7

Option 8 en face de chaque job à migrer_

Ça produit une commande de ce type
ADDJOBJS JOB(nomjob)               
         SCDCDE(DAILY)                
         TIME(1815)                    
         DAY(MON *TUE *WED THU)      
         TEXT('Votre texte')     
         CMD(CALL PGM(<lib/pgm))
         RCYACN(SBMRLS)               
         JOBD(USRPRF)                 
         JOBQ(QGPL/QS36EVOKE)          
         USER(SYSTEM)                  
         MSGQ(USRPRF)      

Si vous désirez automatiser cette opération.

Attention le job scheduler standard n’est pas composé de fichiers contrairement à advanced job scheduler qui lui en est composé

Par exemple pour AJS :
Job actuellement planifiés : select * from QUSRIJS/QAIJSMST where JMSTS <> ‘*HELD’
Historique : select * from QUSRIJS/QAIJSHST
Mais heureusement SQL as a service a résolu ce problème en créant une vue qui vous permet d’accéder aux job planifiés dans job scheduler !
select * from QSYS2.SCHEDULED_JOB_INFO
pour limiter aux jobs actifs
SELECT * FROM QSYS2.SCHEDULED_JOB_INFO
where status <> ‘HELD’


Il vous suffit donc de lire cette vue et pour chaque ligne de faire un
ADDJOBJS en adaptant les paramètres

Conseil :

Commencer par une ou 2 commandes et n’écrivez pas directement dans les fichiers de JSA. mais faites un ADDJOBJS

, Adoption de droits

Rappel

C’est la possibilité d’avoir accès à une ressource momentanément en passant par un programme qui s’exécutera avec les droits du propriétaire et non celui de l’utilisateur en cours.

Mise en oeuvre

Pour créer un programme adoptant.
C’est le paramètre USRPRF(*OWNER) dans les commandes qui génèrent un programme.
Vous pouvez également utiliser la commande CHGPGM pour modifier ce paramètre.
Dans tous les cas vous devez avoir au minimum le droit *USE sur le profil propriétaire.
Vous héritez également des droits spéciaux, comme *SPLCTL

Exemple :


Un exemple classique c’est le changement de mot de passe par un exploitant qui n’a pas le droit *SECADM dans les paramètres de son profil

Soit le programme suivant chgusrpwd compiler avec propriétaire qsecofr et le paramètre USRPRF(*OWNER)

PGM        PARM(&USR)                                   
DCL VAR(&USR) TYPE(CHAR) LEN(10) CHGUSRPRF USRPRF(&USR) PASSWORD('#password$') + PWDEXP(YES) STATUS(*ENABLED)
MONMSG MSGID(CPF2204) EXEC(SNDUSRMSG MSG('Profil,' +
*BCAT &USER BCAT 'inéxistant') + MSGTYPE(INFO))
ENDPGM

l’utilisateur peut rendre le mot de passe sans avoir le droit *SECADM, en

tapant ==>call chgusrpwd (‘NOMPROFIL’)

Sur un programme, vous avez un deuxième paramètre c’est USEADPAUT(*YES)

c’est est ce qu’on hérite des droits du programme appelant qui lui peut être en adoption de droit (par exemple call qcmd …)

Avantages :


Si vous maîtrisez bien, c’est un moyen de dire, aucun de mes utilisateurs n’a le droit sur ma base de données, mais il obtient le droit en utilisant mon applicatif, on pense aux accès par ODBC par exemple !

Inconvénients :


Ça peut être une « back door » pour des individus mal intentionnés.

Analyse et suivi :
La commande DSPPGMADP permet de mettre dans un fichier les programmes adoptants et ensuite vous pouvez interroger ce fichier.

2 valeurs systèmes influent sur l’adoption de droit.

QALWOBJRST

*ALWSYSSTT
Permet aux programmes, programmes de service et modules ayant un attribut état-hérité d’être restaurés. Lorsque le paramètre de la valeur système

QFRCCVNRST entraîne la conversion de l’objet, celui-ci passe à état-utilisateur.

*ALWPGMADP
Les programmes et programmes de service disposant de l’attribut d’adoption sont restaurés.

Cette valeur contrôle les restaurations d’objets sur votre partition

La deuxiéme valeur système

QUSEADPAUT

Elle indique si vous avez le droit de créer des programmes qui héritent des droits adoptés, c’est le paramètre USEADPAUT(*YES)

*NONE
Tous les utilisateurs du système on le droit de créer des utilisateurs qui héritent des droits du programme appelant.

nom d’une liste d’autorisation par convention souvent, QUSEADPAUT et seul les utilisateurs inscrits à cette liste et disposant de *use sur celle ci auront le droit de créer ou de modifier des programmes pour demander un héritage de droit.

Limites

Attention, vous héritez également des droits spéciaux , *SECADM par exemple

Attention, L’héritage de droit et la valeur par défaut USEADPAUT(*YES)

L’adoption de droit, ne fonctionne pas sur l’IFS qui est régie par un mode unix

Conclusion

Il est important de bien comprendre les mécanismes d’adoption de droit, soit pour les utiliser dans votre application, soit pour les contrôler et les administrer.

, , Utiliser Dynamic compound statement avec SQL

Depuis la version 7.1, vous pouvez composer une instruction SQL dynamique c’est assez similaire à une procédure SQL, sauf qu’elle ne créera pas un objet permanent.
Vous trouverez un fichier source QSQLT00000, SQL COMPOUND DYNAMIC QCMPD00001 dans votre bibliothèque qtemp

Le but :

Vous pouvez l’utiliser pour ajouter une logique aux scripts, mais aussi pour intercepter les erreurs de traitement entre autres.

Par exemple, il n’existe pas d’instruction pour faire un create replace avec la syntaxe create table as(..)with data.

La solution est donc la suivante :

begin
declare continue handler for sqlstate ‘42704’ — fichier existant
begin end ;
drop table qgpl.liste ;
create table qgpl.liste as( select * from qgpl.qauoopt ) with data ;
end ;

42704 étant le sqlstate pour table non trouvée

Voici un deuxième exemple qui permet d’écrire dans un fichier log, si vous avez au moins une PTF à appliquer (CREATE TABLE LOGPTF(TEXT CHAR (132 ) NOT NULL WITH DEFAULT)), le code est placé dans un RUNSQL pour être exécuté dans un CLLE.

Attention aux nombre de quotes ….

DCS peut être utilisé dans tous les environnements :
srcipt SQL par exemple dans ACS
RUNSQLSTM
RUNSQL
SQL embarqué

Il y a plein de possibilités et la limite c’est votre imagination …

lien à connaitre

https://www.ibm.com/support/knowledgecenter/ssw_ibm_i_74/sqlp/rbafydyncompound.htm

Quelques informations sur l’IPL de votre Partition

IPL (initial program load) et en réalité le Reboot dans d’autres environnements.

A quelle fréquence doit on faire un IPL? Voici quelques informations.

Un IPL n’est plus sytématique pour la reconstruction des adresses temporaires.
Un IPL efface le cache SQL ce qui peut être pénalisant pendant la phase de profiling de votre partition
Un IPL est nécessaire pour appliquer les PTF.
Faire un IPL pour appliquer les PTFs tous les mois semble un bon compromis mais …

Vous pouvez planifier un redémarrage de votre machine par l’intermédiaire d’une valeur système, QIPLDATTIM

Vous devez indiquer la date au format QDATFMT de votre machine + l’heure de redémarrage.

Le principe, vous arrêtez votre partition par ==> PWRDWNSYS Restart(*No) et le redémarrage sera effectuée à la date et l’heure planifiée dans la valeur QIPLDATIM.

Vous avez un menu qui peut permettre de gérer votre planning d’arrêt redémarrage ==> Go POWER qui aide à réaliser un planning.

Cette option ne sera pas utilisée sur les partitions de prod, ou il vous faudra jongler entre l’indisponibilité, la présence de votre cache SQL et l’application des PTFs .

Mais vous avez des dizaines de partitions qui tournent en permanence pour rien et qui pourraient être arrêtées, au moins les week-end voir les périodes de vacances ou autres … Pensez à la planète.

Vous avez une valeur système QIPLSTS qui vous donne des informations sur le dernier IPL


0=IPL manuel à partir du panneau opérateur ou de la HMC
1=IPL automatique après rétablissement du courant, la valeur QPWRRSTIPL devant être à OUI
2=IPL relancé par PWRDWNSYS avec restart *yes
3=IPL selon date et heure planifier par la valeur système QIPLDATIM
4=IPL à distance

Remarque
On peut tester également regarder la valeur système QABNORMSW qui indique l’état du précédant IPL
0=Normal
1=Anormal

Vous avez une valeur système QIPLTYPE, qui sert à définir le type d’IPL à effectuer


0=IPL sans contrôle opérateur
1=IPL sous contrôle opérateur avec les outils de maintenance en mode dédié (DST)
2=IPL sous contrôle opérateur, console en mode de débogage
Cette valeur est généralement à 0

Vous avez une valeur système méconnue QPWRDWNLMT,

Elle est réglée par défaut à 900 secondes
C’est la durée maximale de PWRDWNSYS *IMMED , Si vous voulez une vrai arrêt immédiat il faut mettre cette valeur

à 0.
Sauf cas exceptionnel, on ne touche pas à cette valeur sur une partition de prod.

Vous pouvez gérer vos attributs d’IPL par la commande
==> CHGIPLA

voici quelques options interessantes de cette commande

RESTART()

*SYS
Le système d’exploitation est relancé. Le matériel est redémarré uniquement si une PTF requérant un redémarrage matériel doit être appliqué.

*FULL
Tout le système, y compris le matériel, est redémarré, il est préférable d’indiquer cette valeur, si vous avez un PTF firmware à appliquer à partir de votre partition.

HDWDIAG()

*MIN
Les diagnostics de matériel minimaux sont exécutés.

*ALL
Tous les diagnostics de matériel sont exécutés, à mettre suite un probléme …

CPRJOBTBL()

*NONE
Les tables de travaux ne sont pas comprimées à l’IPL.

*NEXT
Les tables de travaux sont comprimées pendant l’IPL suivant. Cette valeur sera réinitialisée avec la valeur *NONE une fois la compression de la table de travaux démarrée.

*NORMAL
Les tables de travaux sont comprimées au cours des IPL normaux uniquement.

*ABNORMAL
Les tables de travaux sont comprimées au cours des IPL anormaux uniquement.

*ALL
Les tables de travaux sont comprimées au cours de tous les IPL

Cette valeur sert à comprimer les tables de travaux que vous vous voyez dans la commande DSPJOBTBL
Il faut de temps en temps mettre *NEXT qui indiquera de compresser au cours du prochain IPL, la valeur repassera à

*NONE après

Sinon vous pouvez mettre *ALL qui peut augmenter le temps d’IPL mais vous assurera une table des travaux à jour.

Compléments

Si vous indiquez un IPL de type normal (QIPLTYPE 0) l’IPL va démarrer un sous système indiqué dans la valeur système QCTLSBSD, le plus souvent QCTL se sous système lancera un programme à démarrage automatique qui est indiqué dans la valeur système QSTRUPPGM, il peut être important de regarder ce programme qui traîne souvent des choses obsolètes.