Comment filtrer finement FTP ?

Vous connaissez les programmes d’exit

Ce sont des programmes qui vont s’exécuter avant une action sur votre machine.

On les gère par la commande

==>WRKREGINF

On peut ajouter un programme par l’option 8

Prenons l’exemple de FTP

On veut sécuriser les accès FTP

On peut utiliser des fonctions, qui permettent d’utiliser ou d’interdire une fonction.

On peut utiliser un programme d’exit (QIBM_QTMF_SVR_LOGON TCPL0100) qui permet facilement de tracer FTP.

Contrairement à une fonction utilisateur on peut juste tracer pour voir ce qui ce passe, en envoyant un message par exemple

Pour FTP, ça peut ne pas suffire : en effet le langage FTP dispose d’un jeu de commande (GET, PUT , RENAME, DLT , ETC..)

On peut pour cela utiliser les programmes que l’on va associer à la valeur de registre QIBM_QTMF_SERVER_REQ

avec le format VLRQ0100

exemple en CLP

Voici les paramètres que reçoit le programme que vous allez écrire

PGM PARM(&APPID &OPID &USRPRF &REMOTEIP &REMOTELEN &OPINFO &OPLEN &OK)
DCL &APPID CHAR 4 / APPLICATION ID, BINARY NUM */
DCL &OPID *CHAR 4 /* OPERATION ID, BINARY NUMBER */
DCL &OPNUM *DEC 4 /* OPERATION ID, USABLE IN CL */
DCL &USRPRF *CHAR 10 /* USER PROFILE USING FTP */
DCL &REMOTEIP *CHAR 251 /* IP ADDRESS */
DCL &REMOTELEN *CHAR 4 /* LENGTH OF PREVIOUS PARAMETER */
DCL &OPINFO *CHAR 251 /* OP SPECIFIC INFORMATION */
DCL &OPLEN *CHAR 4 /* LENGTH OF PREVIOUS PARAMETER */
DCL &OK *CHAR 4 /* CONFIRMATION SIGNAL / / LENGTH DECIMAL */
DCL &RLEN *DEC 10 /* ROUTE LENGTH VALUE AS DECIMAL */
DCL &OLEN *DEC 10 /* LENGTH VALUE IN A DECIMAL FORM/ / ALLOWABLE VALUES FOR OPID FOR FTP CLIENT OR FTP SERVER */
DCL &STR *CHAR 4 VALUE(X’00000000′) /* START FTP */
DCL &MKD *CHAR 4 VALUE(X’00000001′) /* MAKE DIRECTORY */
DCL &RMD *CHAR 4 VALUE(X’00000002′) /* DLT DIRECTORY */
DCL &CD *CHAR 4 VALUE(X’00000003′) /* SET DIRECTORY */
DCL &DIR *CHAR 4 VALUE(X’00000004′) /* LIST DIRECTORY */
DCL &DELE *CHAR 4 VALUE(X’00000005′) /* DELETE FILE */
DCL &GET *CHAR 4 VALUE(X’00000006′) /* SEND FILE */
DCL &PUT *CHAR 4 VALUE(X’00000007′) /* GET FILE */
DCL &REN *CHAR 4 VALUE(X’00000008′) /* RENAME FILE */
DCL &SYS *CHAR 4 VALUE(X’00000009′) /* EXECUTE COMMAND / / ALLOWABLE VALUES FOR OK
DCL &NO CHAR 4 VALUE(X’00000000′) / DISALLOW FTP */
DCL &YES *CHAR 4 VALUE(X’00000001′) /* ALLOW FTP / / CONVERT THE LENGTH PARAMETERS FROM BINARY TO DECIMAL */
CHGVAR &RLEN %BIN(&REMOTELEN)
CHGVAR &OLEN %BIN(&OPLEN)

Les paramètres recus

Vous avez l’utilisateur qui est passé dans la zone &USRPRF
Vous avez l’ordre FTP qui est passé dans la zone &OPID

Avec ces 2 informations vous pouvez autoriser en renvoyant X’00000001′ dans la Variable &OK
ou interdire en renvoyant X’00000000′

par exemple, un profil de type FTP user ne peut pas supprimer !

if cond(&USRPRF = ‘FTPUSR’) THEN(DO)
if cond((&OPID = &DELE) *or (&OPID = &RMD)) THEN(DO)
CHGVAR &OK &NO
ENDDO
ELSE DO
CHGVAR &OK &YES
ENDDO
ENDDO

Vous pouvez encore aller plus loin

Vous avez le paramètre &OPINFO qui contient des informations conplémentaires

Exemple

Interdir le déplacement dans la bibliothèque produit

if cond((&OPID = &CD) *and %SST(&OPINFO 1 &OLEN) *EQ ‘/QSYS.LIB/PRODUIT.LIB’) ) then(do)
CHGVAR &OK &NO
enddo

Conclusions :

Vous pouvez combiner ces 3 informations pour établir un contrôle précis
– L’utilisateur
– La commande FTP
– La ressource
Vous pouvez rendre paramétrable ces validations en créant par exemple un petit fichier qui liste des utilisateurs avec les commandes FTP aux quels ils ont droit .

Remarques

La mise en place de votre programme d’exit ne se substitue pas aux autorisations natives de l’IBM i, un utilisateur interdit à un fichier ne peut pas y accéder …
Vous avez intérêt à passer par une phase d’analyse (qui fait quoi? )
Une fois que vous avez validé qui doit faire quoi , il faut fermer et ouvrir par exception
Votre programme doit être optimisé
Votre programme ne doit pas planter

Vous connaissez index advisor, c’est le moteur SQL qui écrit dans le fichier QSYS2/SYSIXADV des suggestions d’index.

Vous pouvez l’utiliser
par SQL select * from QSYS2/SYSIXADV
par Navigator for i
par ACS
Vous avez même des procédures pour automatiser cette gestion

https://www.ibm.com/support/knowledgecenter/ssw_ibm_i_73/rzajq/rzajqservicesperf.htm

Mais il peut arriver que le fichier soit endommagé, et les commandes IBMi habituelles sont inefficaces sur ce fichier (idem pour RCLDBXREF et RCLSTG).
C’est souvent un verrouillage du fichier QSYS2/SYSIXADV par des jobs QDBSRVxx qui fait planter votre sauvegarde par exemple.

Voici la procédure à suivre
Vous devrez trouver le bon CCSID c’est celui de la zone DBXFIL du fichier QADBXREF
par exemple par SQL en faisant

SELECT « CCSID » FROM SYSCOLUMNS
WHERE COLUMN_NAME = ‘DBXFIL’ and
TABLE_NAME = ‘QADBXREF’

  1. Essayer d’arrêter les jobs QDBSRVxx
  2. ALCOBJ OBJ((QSYS2/SYSIXADV *FILE *EXCL)) CONFLICT(*RQSRLS)
  3. DLTF QSYS2/SYSIXADVIX
  4. DLTF QSYS2/CONDIDXA
  5. DLTF QSYS2/SYSIXADV
  6. CHGJOB CCSID(zz)
  7. CALL QSYS/QSQSYSIBM
  8. CALL QSYS/QSQIBMCHK

Si vous n’arrivez pas, allouer le fichier.
Vous allez devoir arrêter index advisor en ajoutant une variable d’environnement
ADDENVVAR ENVVAR(QIBM_NO_INDEX_ADVICE) VALUE( ») LEVEL(SYS) pour que cela soit pris en compte vous devez faire un IPL

Vous devez ensuite refaire la procédure ci dessus attention il faut redémarrer index advisor en enlevant la variable d’environnement par

RMVENVVAR ENVVAR(QIBM_NO_INDEX_ADVICE) LEVEL(SYS)
Vous devez refaire un IPL

Pour contrôler, vous pouvez regarder les variables d’environnement

WRKENVVAR ou
par sql
SELECT
CAST(VAR_BNAME AS CHAR(50)) AS Nom_Variable,
VAR_BVALUE AS Valeur_variable,
VAR_CCSID AS CCSID_variable
FROM QSYS2.ENVIRONMENT_VARIABLE_INFO
WHERE VAR_TYPE = ‘SYSTEM’

et ensuite vous surveillez que le fichier QSYS2/SYSIXADV se remplisse de nouvelles suggestions.

Vous avez des exemples d’utilisation dans ACS.

Alternative à LTO sur vos partitions IBMi

Vous allez installer une nouvelle machine et vous vous posez la question de comment sauvegarder vos informations.
Le réflexe naturel est de mettre en place du LTO, c’est la technologie qui est préconisée par beaucoup d’intégrateurs, mais existe-t-il des alternatives ?
Les DAT pour des questions de fiabilité ont disparu, mais depuis la V7R1, sur le POWER8 vous pouvez utiliser la technologie RDX.

Le RDXest une technologie de disque amovible basée sur USB (USB-3 actuellement), sur des cartouches contenant des disques durs ou SSD 2,5 pouces. Tandberg Data, Lenovo, Dell, HP ou encore Imation proposent cette technologie de sauvegarde.

Vous pouvez l’installer en interne ce qui est recommandé, voire en externe.

https://www.ibm.com/support/knowledgecenter/fr/POWER8/p8hdt/p8hdt_8xx_remdiskdrv.htm

Comment l’utiliser sur votre ibm ?

C’est comme la clé USB que vous avez en façade avec laquelle vous pouvez par exemple installer votre partition

Pour gérer ces lecteurs optiques, vous utilisez la commande ==>WRKOPTVOL
Pour initialiser utiliser la commande ==>INZOPT

Vous pouvez voir les informations des lecteurs ==>wrklnk ‘/Qopt/*’

Cette solution ne remplace pas un disque, c’est uniquement pour faire des sauvegardes restaurations

Maintenant comparons avec du LTO

Si vous avez besoin d’une taille modeste et qu’un 1TB suffit, le coût de la solution RDX peut être moins cher environ 20 à 30 %.

Le taux de transfert est d’environ 400 Mo/s contre 160 Mo/s pour du LTO 6 et 300 Mo/s pour le LTO 7
La durée garantie est de 30 ans comme pour les LTO.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Linear_Tape-Open

En résumé :


Bien que méconnu dans le monde de L’IBMi, RDX peut être une bonne solution pour les petites sociétés, parce que plus rapide et aussi fiable que LTO


Attention :


Il faut bien vérifier que votre lecteur est bootable
Comme tous les disques externes en USB, cette technologie n’aime pas les coupures électriques.
Vous ne pouvez pas en cas de dépassement de capacité monter un deuxième volume, la limite actuelle est donc de 2TB.

, Client FTPS avec la nouvelle interface DCM

Pas encore habitué à la nouvelle interface de DCM ? Les options sont rangées différemment, voici donc un guide pour activer le FTPS client !

Informations nécessaires

Lorsque vous avez besoin d’initier une connexion FTP vers un serveur sécurisé par un certificat SSL, vous n’avez pas besoin d’importer le certificat serveur, mais de vous assurer de disposer des autorités de certification (CA) correspondantes.

Par exemple, pour le serveur jupiter.gaia.fr, voici le certificat lié au service FTP :

Ce certificat a été émis par une autorité Let’s Encrypt Authority X3, elle-même issue d’une autorité DST Root CA X3. Ce sont ces deux autorités de certification dont il faut disposer.

Connexion à DCM

La nouvelle interface est disponible ici : http://monIBMi:2006/dcm

Connectez-vous avec un profil fort :

Ouvrez le magasin *SYSTEM :

L’ensemble des certificats vous est proposé, nous allons filtrer pour n’afficher que les autorités de certifications :

Seuls les CA sont affichées désormais. En naviguant / cherchant, on retrouve nos 2 certificats racines :

Les options de recherches / tri :

Importation d’une autorité

Si un ou plusieurs CA racine ne sont pas trouvés, vous devez les importer. Pour cela, transférer le certificat sur l’IFS (via FTP, NetServer etc …).

Définir les CA pour FTPS

Il ne reste maintenant plus qu’à indiquer au client FTP la ou les autorités de certification auxquelles faire confiance : tous les certificats serveurs issus de ces autorités seront autorisés.

Allez sur l’option « Manage Application Definition » :

Filtrer puis sélectionner FTP Client :

Par défaut, si aucun CA n’est indiqué, FTP fait confiance à l’ensemble des CA connu dans le magasin *SYSTEM. Sinon, uniquement aux CA indiqués :

Sélectionner les CA nécessaires puis Define :

Test

Renseigner profil et mot de passe lorsque demandé : la connexion est sécurisée, vos données et les commandes FTP seront cryptées lors de l’échange.

, 5 raisons pour abandonner QDLS

Premièrement, un vitesse de transfert bien moins rapide qu’un fichier classique de l’ifs , en moyenne on mesure des temps de transferts 2,7 fois plus lent sur du ftp .

Deuxièmement, un lien fort avec SNA.
Vous devez être inscrit à la directory SNA pour y accéder.
Vous devez utiliser des commandes spécifiques pour toutes les opérations de manipulation, copie, mise en place de droits, sauvegarde etc…

Troisièmement, une codification très particulière, le nom doit être composé 8 caractères, un point et 3 caractères, les fichiers sont codés en ANSI, qui a l’heure de l’unicode semble bien pauvre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/American_Standard_Code_for_Information_Interchange

Quatrièmement, de nombreuses restrictions qui apparaissent au fil du temps et qui posent des problèmes inutiles

Sur le montage des partages
https://www.ibm.com/support/pages/node/637657

Lié à SMB2 en version 7.3
https://www.ibm.com/support/pages/cannot-save-files-office-qdls-smb2-enabled

Cinquièmement, ce n’est pas le sens de l’histoire et comme SNA en général, par exemple Anynet ne fonctionne plus en 7.4.
IBM qui poliment indique que c’est stabilisé, mais nul doute que le débranchement n’a jamais été aussi près.

Conseil : Commencez à analyser son utilisation et envisager sereinement une migration dans l’iFS semble une bonne alternative, et avec un peu d’organisation c’est moins compliqué qu’on le pense …

, , RSTLIB ou RSTOBJ et APYJRNCHG

Vous connaissez tous la journalisation base de données sur l’IBM i, qui permet d’avoir les images avant et après de vos modifications base de données avec la possibilité de valider (APYJRNCHG) ou de les invalider par RMVJRNCHG.

  • Je ne parle pas ici du contrôle de validation.

Que se passe-t-il quand on restaure une bibliothèque suite à un sinistre ou sur autre système pour des tests par exemple ?

Par défaut quand vous sauvegardez un récepteur attaché vous avez ce message :

  • CPF7080 Récepteur RCV de TSTJRN1 sauvegardé alors qu’il était attaché

Que se passe-t-il quand on restaure la bibliothèque qui contient le récepteur et le journal ?

Le système crée un nouveau récepteur qu’il attache au journal, votre ancien récepteur est là, mais il est à l’état partiel.

Les récepteurs à l’état partiel ne sont pas utilisables, vous pouvez voir ce qu’il y a dedans en indiquant la plage de récepteur sur la commande DSPJRN, mais vous ne pouvez pas les utiliser.

La plus part du temps ce n’est pas grave, mais si vouliez invalider des modifications en appliquant un filtre c’est impossible.

Vous devez lire les données et les reporter à la main.

La solution est, avant de sauvegarder votre bibliothèque, de détacher le récepteur en cours.

==>CHGJRN JRN(votrebib/votreJRN) JRNRCV(*GEN)

A la restauration vous aurez 3 récepteurs
1 sauvegardé
1 partiel
1 attaché

Vous avez toujours le récepteur partiel qui est inutilisable, mais il n’a plus de modification de données à l’intérieur

Si vous choisissez d’invalider une partie des transactions en attente, vous pouvez utiliser le récepteur sauvegardé

RMVJRNCHG JRN(votrebib/votreJRN)
FILE((votrebib/*ALL))
RCVRNG(votrebib/RCVsauvegardé votrebib/RCVsauvegardé)

vous aurez un message de ce type

x postes retirés pour x objets.
Certains postes n’ont pas été appliqués ou retirés pour au moins un objet.

Le deuxième message indique que votre demande a trouvé des postes autres que R (modifications de données)

Conclusion :

Il peut être intéressant de détacher vos récepteurs avant de faire vos opérations de savlib au moins pour vos bibliothèques importantes, on ne sait jamais !

Il est intéressant de regarder si vous avez des récepteurs à l’état partiel, ça peut révéler un vrai problème.

J’ai des outils sur GITHUB qui traitent des journaux :

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GJOURN

, Utiliser SYSLOG sur IBMi

Les nouvelles organisations informatiques imposent parfois la mise en place d’un SIEM.

Chez IBM on vous proposera QRADAR. SPLUNK est aussi une solution très connue.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Security_information_management_system

Pour échanger avec votre concentrateur, vous devrez utiliser un format spécifique qui se nomme SYSLOG.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syslog

Comment produire du format syslog sur L’IBMi?

Il y a principalement 3 manières d’en produire.

SQL as a service à prévu des passerelles pour produire ces fichiers.

1) Sur les sorties d’audit journal QAUDJRN

Exemple :

SELECT
SYSLOG_EVENT ,
SYSLOG_FACILITY ,
SYSLOG_SEVERITY ,
SYSLOG_PRIORITY
FROM TABLE(QSYS2.DISPLAY_JOURNAL(‘QSYS’, ‘QAUDJRN’,
STARTING_RECEIVER_NAME => ‘*CURCHAIN’,
JOURNAL_ENTRY_TYPES => ‘PW’,
STARTING_TIMESTAMP => CURRENT TIMESTAMP -24 HOURS,
GENERATE_SYSLOG => ‘RFC5424’
)) AS X

Cette requête produira une liste des erreurs de login sur les dernières 24 heures

2) sur la log du système

SELECT
SYSLOG_EVENT ,
SYSLOG_FACILITY ,
SYSLOG_SEVERITY ,
SYSLOG_PRIORITY
FROM TABLE(QSYS2.HISTORY_LOG_INFO(
START_TIME=> NOW() – 1 HOURS,
GENERATE_SYSLOG => ‘RFC3164’
)) AS X

cette requête extrait la liste des commandes du dsplog sur 1 heure

La fonction table ne prévoit pas de filtre vous serez surement obliger de rajouter une clause WHERE pour, par exemple, choisir des messages.

Il y a 2 formats de sortie :

https://tools.ietf.org/html/rfc3164

https://tools.ietf.org/html/RFC5424

3) En utilisant SYSLOG

Syslog n’est pas qu’un formatage de données c’est aussi un logiciel UNIX de remontée d’alerte.
Ca peut être intéressant si par exemple vous utilisez des logiciels open source sur votre partition.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syslog

l’installation est très classique :

Vous avez un executable qui se trouve ici, /QOpenSys/usr/sbin/syslogd.
Vous devrez avoir un fichier de conf ici, /QOpenSys/etc/syslog.conf
Ce fichier doit être en CCSID819 et avoir *LF comme délimiteur.
Dans ce fichier vous indiquerez votre fichier de sortie.
Vous démarrez SYSLOG
SBMJOB CMD( CALL QP2SHELL PARM(‘/QOpenSys/usr/sbin/syslogd’) ) JOB(SYSLOGD)

Par convention on l’appelle SYSLOGD du nom du deamon UNIX.
Si vous n’avez pas de sous-système dédié à ce type d’opération mettez le dans la jobq QSYSNOMAX, il tournera alors dans le sous système QSYSWRK.

Une fois que vous avez produit vos fichiers, il suffira de les envoyer en CSV par exemple à votre concentrateur SIEM.

Vous devrez faire attention au CCSID à produire

Le logs peuvent prendre beaucoup de place, n’oubliez pas de les extraire pour les consolider et de faire le ménage.

Une fréquence journalière peut être adaptée à ce type de traitement.

Il existe des solutions plus ou moins packagées, que vous pouvez trouver chez des éditeurs.

, , Comment suivre l’évolution des pools mémoire ?

Rappel


Les pools partagés sont des espaces mémoire dans lequel les sous-systèmes place des travaux.
*MACHINE Utilisé par les fonctions internes du pool machine
liste des pools
*BASE Pool système par défaut
*INTERACT Travail interactif
*SPOOL Impression
*SHRPOOL1 à *SHRPOOL60 pools spécifiques
et sur ces pools il y a 2 valeurs importantes à ajuster, la taille et le niveau d’activité.

Ajustement

Il existe une valeur système pour ajuster automatiquement ces pools
La valeur système QPFRADJ à 2 ou à 3 permet de mettre en place cet ajustement automatique la différence étant un ajustement à l’IPL avec la valeur 2.
Ce mécanisme fonctionne très bien …
l’ajustement par défaut est fait toutes les 60 secondes ce qui la plupart temps convient bien.
Si vous voulez ajuster ce temps vous pouvez créer une dtaara :
CRTDTAARA DTAARA(QUSRSYS/QPFRADJWT) TYPE(*DEC) LEN(3 0) VALUE(60) vous pouvez indiquer une valeur en seconde de 20 à 120.

Mais on a aucune visibilité sur l’ajustement sur une période données, exemple mon pool de base une journée.

Voici comment on peut faire :


Il faut créer un récepteur de journal, il peut être dans une bibliothèque privée, et vous pouvez choisir son nom
CRTJRNRCV JRNRCV(QUSRSYS/QPFRADJ)
Il faut créer le journal QPFRADJ qui pointe sur votre récepteur
CRTJRN JRN(QSYS/QPFRADJ) JRNRCV(QUSRSYS/QPFRADJ)
Il vous faut un fichier pour faire votre analyse, le fichier qui contient la structure est QAWCTPJE
CRTDUPOBJ OBJ(QAWCTPJE) FROMLIB(QSYS) OBJTYPE(FILE) TOLIB(votrebib) NEWOBJ(QPFRADJ) récupérer les informations du journal DSPJRN JRN(QSYS/QPFRADJ) ENTTYP(TP) OUTPUT(OUTFILE) OUTFILE(votrebib/votrefic)
Créer un fichier à exporter.
create table qtemp/analyse as(
SELECT TPTIME as heure , TPCSIZ as taille
FROM votrebib/votrefic WHERE
TPPNAM = ‘*BASE ‘ and tpdate = ‘070320’
) with data
dans notre cas le pool de base, le 7 mars 2020
vous devez ensuite exporter ce fichier pour faire un diagramme, par exemple sous excel .

Remarque :

Il ne faut pas utiliser des pools privés qui ne seront pas ajustés.
Vous devez faire le ménage sur les récepteurs de journaux que vous créez.
Et règle fondamentale, si on fait de l’ajustement, on fait une mesure avant et une mesure après sur des périodes significatives !

Comment administrer le démarrage des services TCP/IP ?

Rappel :

Il faut d’abord comprendre comment TCP/IP démarre sur votre partition

Quand votre machine démarre, vous avez les attributs de l’IPL qui sont lus.
Vous pouvez les voir par commande, DSPIPLA .
Dans cette commande vous avez un paramètre STRTCP(YES), il va donc démarrer TCP/IP c’est la commande STRTCP qui est utilisée, elle a un paramètre STRSVR(YES).


Oui, mais quels serveurs va-t-il démarrer ?

La réponse est dans le fichier QATOCSTART de QUSRSYS vous avez en gros une ligne par service et la zone AUTOSTART peut prendre comme valeur *YES ou *NO
le plus souvent vous pouvez changer le paramètre par la commande de paramétrage du logiciel spécifique, exemple CHGFTPA AUTOSTART(*YES ou *NO) pour FTP
Vous pouvez également modifier le fichier
QATOCSTART exemple UPDATE QUSRSYS/QATOCSTART SET AUTOSTART = ‘NO’ ou ‘YES’ WHERE
server = ‘*FTP’ ;

Vous avez aussi les hosts SVR que vous pouvez voir par :

SELECT * FROM QATOCSTART WHERE SERVER like(‘HOST%’)

A ce moment là on connait tous les services qui vont démarrer .

Mais ça ne suffit pas pour la partie WEB / HTTP, il faut connaitre les instances qui sont démarrées.


rappel :

le serveur HTTP sur votre IBM i est un APACHE.
La aussi il va falloir aller regarder dans la bibliothèque QUSRSYS.
Il y a 2 fichiers
QATMHINSTA , pour l’instance apache admin
QATMHINSTC , pour les instances apache customer
Dans ce fichier, vous avez un membre par service
dans chaque membre vous avez des informations
Le nom, le répertoire racine des fichiers, le fichier de conf et un paramètre -AutoStart :
-AutoStartY pour démarrage automatique
-AutoStartN pour démarrage manuel

Pour modifier cette valeur, vous pouvez modifier par l’interface d’administration web, ou par SQL, attention à cause des membres, il vous faudra utiliser des Alias.

Conclusion :


Voila comment démarre TCP/IP et les services qu’il lance.
Le principe est le suivant : pour des questions de ressources et surtout de sécurité ne démarrez que les services que vous utilisez.
Pour vous aider dans cette administration, vous retrouverez une commande (WRKTCPSTR) à compiler à l’adresse suivante : https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GTCPIP

, , Comment retrouver le label de bande ?

Vous voulez connaitre le label qui est actuellement monté sur une unité de bande !

Rappel

Pourquoi c’est très important de gérer les noms de labels ?


D’abord pour des questions d’organisation c’est mieux d’avoir LUNDI, MARDI, MERCRE etc.. ou HEBDO1 , MOIS1 que XXXXX1.
Mais l’autre raison est qu’en faisant correspondre le volume à une bande physique, on peut avoir des statistiques qui peuvent par exemple vous indiquer qu’une bande est altérée !
C’est en utilisant la commande PRTERRLOG ou par SST que vous pouvez avoir ces informations

exemple dans un scripte SQL

cl:PRTERRLOG TYPE(VOLSTAT) OUTPUT(OUTFILE)
OUTFILE(QTEMP/ERRLOG)
VOLTYPE(3580) — a trouver sur l’unité
VOLSTATTYP(*SESSION) ;

SELECT SPHMSR, SPSNAM, SPLDAT, SPLTIM, substr(SPKVID, 1, 6) as vol ,
SPVOPR, SPVOPW, SPVOTR, SPVOTW FROM qtemp/ERRLOG

Vous pouvez tester pour savoir si le volume monté est le bon par la commande suivante :

CHKTAP DEV(nomdevice) VOL(nomvolume)
monmsg (CPF6720 CPF6772)

CPF6720 Volume &2 incorrect sur unité &1.
CPF6772 Le volume chargé sur l’unité &1 ne peut pas être traité.

Mais vous ne connaissez pas le volume qui est monté à cet instant

Voici 3 méthodes pour connaitre le volume monté sur une bande

La première méthode, consiste à lire le message envoyé par le chktap

         CHKTAP     DEV(&DEV)                                 
         RCVMSG     MSGTYPE(*COMP) RMV(*YES) MSGDTA(&MSGDTA) +
                      MSGID(&MSGID) 
if cond(&msgid = 'CPC6778') then(do)                              
               chgvar &vol %sst(&msgdta 11 6)  
 enddo                           

C’est la plus simple des méthodes à mettre à en œuvre .

La deuxième méthode, consiste à lire la sortie d’une dsptap

/* declaration du fichier système pour la compile / 
dclf qsys/QATADOF 
/ génération du fichier avec un enreg  /
 DSPTAP DEV(&dev )            + 
        SEQNBR(FIRST ONLY)  + 
        OUTPUT(OUTFILE)      + 

        OUTFILE(QTEMP/WATADOF)  

/*Substitution pour lire le fichier généré */

OVRDBF FILE(QATADOF)          +

       TOFILE(QTEMP/WATADOF)  + 

       LVLCHK(NO)    
/ lecture du fichier /       
RCVF
/ traitement des informations /
 chgvar &vol %sst(&RDVOLL 5 6) 
/Arret de la Substitution  */

DLTOVR FILE(QATADOF)

Cette méthode est un peu plus lourde, à utiliser plutôt si on veut d’autres informations, voir description du fichier qsys/QATADOF

Le DSPTAP peut être également utilisé, pour connaitre le contenu d’une bande, pour effectuer des recherches

La troisième solution c’est par l’api QTARTLBL

/* déclarations nécessaires l’appel de QTARTLBL */

         DCL        VAR(&RCV) TYPE(*CHAR) LEN(220)              
         DCL        VAR(&RCVLEN) TYPE(*CHAR) LEN(4) +           
                      VALUE(X'000000DC')                        
         DCL        VAR(&FORMAT) TYPE(*CHAR) LEN(8) +           
                      VALUE('RLBL0100')                         
         DCL        VAR(&DEV) TYPE(*CHAR) LEN(10)               
         DCL        VAR(&REQQUAL) TYPE(*CHAR) LEN(44) +         
                      VALUE('      *ALL             *FIRST    + 
                      *ONLY     0')                             
         DCL        VAR(&REQQUALLEN) TYPE(*CHAR) LEN(4) +       
                      VALUE(X'0000002C')                        
         DCL        VAR(&ERR) TYPE(*CHAR) LEN(256)              
/* appel de l'api QTARTLBL /
CALL       PGM(QTARTLBL) PARM(&RCV &RCVLEN &FORMAT +
             &DEV    &REQQUAL &REQQUALLEN &ERR)
/ lecture du volume ou en cas d'erreur envoi du message CPFXXXX */
if cond(%sst(&err 09 7) *eq ' ') then(do)
chgvar &vol %sst(&rcv 29 6)
SNDPGMMSG MSGID(CPF9898) MSGF(QCPFMSG) MSGDTA('Le +
volume sur l''unité, ' *BCAT &DEV *BCAT +
'est' BCAT &VOL) MSGTYPE(COMP)
return
enddo
else do
SNDPGMMSG MSGID(CPF9898) MSGF(QCPFMSG) MSGDTA('Erreur +
sur l''unité, ' *BCAT &DEV *BCAT 'MSGID:' +
BCAT %SST(&ERR 09 7)) MSGTYPE(COMP)
chgvar &vol 'ERREUR'
return
enddo

C’est une bonne méthode, mais elle peut être un plus compliquée à mettre en oeuvre dans mon cas j’ai simplifié au maximum

En résumé :

Voila, vous savez maintenant lire le nom du volume monté sur votre bande, après il faut prendre la décision en cas de volume erroné.

La règle restant « il vaut mieux une sauvegarde sur le mauvais volume, que pas de sauvegarde du tout !

La deuxième règle, c’est une bande qui comporte des erreurs doit être automatiquement retirée des bandes actives.

Si vous avez des structures plus grosses vous utiliseriez BRMS qui vous simplifiera votre gestion