, , Fonction usage / Exit programme

Vous êtes de plus en plus confronter à la mise en place de sécurité sur des services (ODBC, FTP, etc..)
il existe 2 solutions sur l’ibmi qui vont vous aider dans votre démarche

Les fonctions usage et les exit programmes

Vous avez des interfaces 5250 pour les administrer, mais aussi maintenant Navigator for i
WRKFCNUSG et WRKREGINF
Vous avez également des services SQL
QSYS2.SQL_CHECK_FUNCTION_USAGE(), QSYS2.FUNCTION_USAGE, QSYS2.FUNCTION_INFO
QSYS2.EXIT_POINT_INFO,QSYS2.EXIT_PROGRAM_INFO

Rapidement voici une petite comparaison

D’abord un essai de comparaison entre les principales valeurs

Accès / FonctionnalitéFonction d’usage (Function Usage ID)Programme d’exit (Exit Point)Description / Concerne
Accès base de données (ODBC, JDBC…)QIBM_DB_OPENQIBM_QZDA_INIT, QIBM_QZDA_NDB1Autorise/refuse l’ouverture de base de données (SQL, ODBC, etc.)
SQL Server Mode (QSQSRVR)QIBM_DB_QSQSRVRN/AContrôle l’accès aux jobs QSQSRVR (SQL server mode)
DDM/DRDAQIBM_DB_DDMDRDAQIBM_QDDMDRDASERVER, QIBM_QDDSQLDRDAAccès aux bases via DDM / DRDA
ODBC SpécifiqueN/AQIBM_QZDA_SQL1, QIBM_QZDA_INITAppels SQL via ODBC / DRDA
JDBCN/AQIBM_QZDA_SQL1, QIBM_QZDA_INITJDBC via Toolbox ou Native JDBC
FTPQIBM_FTP_SERVERQIBM_QTMF_SVR_LOGON, QIBM_QTMF_SVR_EXITContrôle l’accès FTP
TelnetQIBM_TELNET_SERVERQIBM_QTV_TELNETContrôle l’accès Telnet
Remote Command (RUNRMTCMD)QIBM_NETWORK_SERVERQIBM_QZRC_RMTExécution de commandes distantes
Client Access (iSeries Access, ACS…)QIBM_ACCESS3270, QIBM_DB_OPENQIBM_QZDA_* (exits ODBC), QIBM_QZRC_RMTAccès via IBM i Access clients (ODBC, FTP, etc.)

Fonctions d’usage (Function Usage) :
Elles permettent d’activer ou de restreindre une fonctionnalité par utilisateur (sans programmation).
Elles ont un mode par défaut ouvert ou fermé
Vous devez ensuite gérer les exceptions à cette règle
C’est en œuvre par défaut sur votre système
C’est dynamique vous pouvez par exemple avoir un scripte qui modifie le paramétrage pour les heures HNO
C’est compliquer pour tracer les refus

Exit Programs (Programmes d’exit) :
Permettent une personnalisation des contrôles d’accès .
Vous pouvez indiquer des critères d’actions, de ressources, de temporalité
exemple, Michel à droit à uniquement le bibliothèque compta en HNO
Vous maitrisez entièrement la logique de contrôle
Vous pouvez auditer ou loguer avant d’interdire par exemple
Vous pouvez impacter les performances de votre système avec un mauvais programme, voir même bloquer sur un plantage
Ce n’est pas en œuvre par défaut sur votre système
Ce n’est pas dynamique vous devrez arrêter le service concerné pour une prise en compte
Simple pour tracer les refus, c’est votre programme

Conclusion
J’espère que ca vous aidera à faire votre choix
dans tous les cas c’est absolument indispensable aujourd’hui de se préoccuper de ces problèmes à minima des accès ODBC

Toujours d’actualité un service qui n’est pas utilisé doit être arrêter

Quand vous passez de FTP à SFTP vous ne bénéficier plus de ces 2 options

S’affranchir des noms courts en RPG

L’utilisation des noms longs dans le code RPG est un atout supplémentaire pour le rendre plus lisible et en faciliter la maintenance.

On continue malheureusement trop souvent à utiliser les noms courts hérités de nos bases de données et du code RPG colonné, même converti en Free.

Pourtant, l’utilisation des alias dans les DDS et les déclaratives RPG ainsi que la redéfinition des indicateurs, permettent de s’affranchir totalement des noms courts au profit des noms longs.

Utilisez le mot clé ALIAS dans les DDS

Le mot-clé ALIAS permet d’associer un nom long à un champ très souvent nommé avec seulement 6 caractères, et maximum 10 caractères

ALIAS dans un PF

Exemple avec un fichier sans ALIAS :

.

.

.

Le mot clé ALIAS peut être rajouté dans les DDS de vos fichiers sans aucun impact sur vos applications :

.

.

Les ALIAS peuvent être appliqués sans perte de données par un CHGPF :

CHGPF FILE(LC/CLIENT) SRCFILE(LC/QDDSSRC) SRCMBR(CLIENT)

Cette opération ne modifie pas le niveau de format du fichier, pas de recompilation des applications

.

.

.

.

ALIAS dans un DSPF

Dans vos écrans 5250, vous pouvez aussi associer des noms longs aux noms courts sous forme d’ALIAS.

Les ALIAS longs peuvent être utilisés dans le code RPG à la place des noms courts.

.

Utilisez le mot clé ALIAS dans la déclaration d’ouverture du fichier

Il vous permet d’utiliser les ALIAS du fichier en tant que noms de variables, dans le code RPG

.

.

Utilisez le mot clé ALIAS dans la déclaration d’une DS externe

Il vous permet d’utiliser les ALIAS du fichier externe de la DS en tant que noms de variables, dans le code RPG

.

.

Noms longs et noms courts dans une table SQL

Lorsque vous créez une table SQL, vous lui attribuez un nom long SQL mais vous pouvez aussi lui attribuer un nom court de votre choix par la clause SYSTEM NAME afin d’éviter que le système ne lui attribue un nom court par défaut.

Pour la même raison, il est conseillé d’attribuer à chaque colonne un nom court en plus du nom long, par la clause FOR COLUMN

.

Dans le code RPG, vous pouvez déclarez la DS de votre table pour qu’elle utilise les noms courts (sans mot clé ALIAS) ou les noms longs (avec le mot clé ALIAS) :

Déclaration d’une DS externe pour une table SQL avec utilisation des noms courts

.

Déclaration d’une DS externe pour une table SQL avec utilisation des noms longs

.

Renommez les indicateurs *INxx

Vous pouvez vous affranchir des indicateurs *INxx dans le code RPG en les renommant :

.

, , Conserver des informations avant migration

Vous changez de machine ou de version et les dates de référence de vos objets et vos sources vont être remise à zéro,
grâce aux services SQL , vous pouvez facilement conserver temporairement ces informations

Vous pourrez par exemple avoir besoin de ces informations pour faire une analyse d’impact sur l’utilisation de certain programmes ou de sources

Pour garder une trace de ces informations voici ce que vous pouvez faire

créer une bibliothèque

==> CRTLIB MIGRATION

vous avez intérêt à extraire les informations juste avant la migration

1) Sur les objets

Vous pouvez utiliser la fonction table QSYS2.OBJECT_STATISTICS

exemple :

create table migration.lstobj as(
SELECT * FROM TABLE (
QSYS2.OBJECT_STATISTICS(‘ALL’,’ALL’) ) AS X
) with data

Vous pouvez si vous le voulez choisir ou éliminer des objets ou des bibliothèques.

2) sur les sources

Si vous avez des fichiers sources QRPGLESRC, QCLSRC etc …

Vous pouvez utiliser la vue QSYS2.SYSPARTITIONSTAT

exemple :

create table migration.lstsrc as(
SELECT *
FROM qsys2.SYSPARTITIONSTAT WHERE
not source_type is null and NUMBER_ROWS > 0
) with data

ici on limite aux membres sources non vide

Si vous avez des fichiers sources dans L’ifs, nodejs, php, python, ou même des développements traditionnels en RPGLE ou CLLE

Vous pouvez utiliser la fonction table QSYS2.IFS_OBJECT_STATISTICS

exemple :

create table migration.lstifs1 as(
SELECT *
FROM TABLE (
qsys2.ifs_object_statistics(
start_path_name => ‘/Votre_repert/’ ,
subtree_directories => ‘YES’
)
)
) with data

Vous devrez limiter à vos repertoires de sources , vous pouvez en faire plusieurs

Ensuite vous devrez envoyer votre bibliothèque sur le systéme cible

Soit par la migration naturelle qui emmènera toutes les bibliothèques ou par une opération spécifique d’envoi de la bibliothèque FTP, SAVRSTLIB etc…

Attention :

Après 6 mois cette bibliothèque devra être supprimée, elle ne servira plus à rien

Remarque :

Vous pouvez également inclure dans cette bibliothèque d’autres éléments qui pourront être utile comme :

La liste des valeurs systèmes , QSYS2.SYSTEM_VALUE_INFO
Le planning des travaux , QSYS2.SCHEDULED_JOB_INFO
les programmes d’exit , QSYS2.EXIT_PROGRAM_INFO
les watchers , QSYS2.WATCH_INFO
les bases de données DRDA , QSYS2.RDB_ENTRY_INFO
les reroutages de travaux , QSYS2.ROUTING_ENTRY_INFO
la table des réponses par défaut , QSYS2.REPLY_LIST_INFO
etc …

, Débuter avec les webservices

Vous voulez commencer à utiliser des webservices en étant consommateur à partir de votre partition IBMi
Et vous de ne savez pas par ou commencer voici un exemple très simple, prêt à l’emploi que vous pourrez améliorer
on a choisi le site jsonplaceholder.typicode.com qui permet un accès libre , merci à eux
On peut l’utiliser à partir d’un GET et le flux renvoyé est du JSON
On utilisera la fonction QSYS2.HTTP_GET de la manière la plus basic
On parsera le flux recu en utilisant la fonction JSON table

2 prérequis :

Vous devrez avoir une version V7R4

Votre partition devra sortir vers le site jsonplaceholder.typicode.com

**free
ctl-opt dftactgrp(*no) actgrp(*caller);
// Un exemple simple d'un appel de webservice
// on utilise le site   jsonplaceholder.typicode.com
// Vous avez les numéros de 1 à 11
// Le flux renvoyé est du JSON on le parse dans une deuxième requête
//
dcl-s url varchar(256) inz('https://jsonplaceholder.typicode.com/users/1');
dcl-s Response Varchar(10000);
dcl-s nom varchar(100);
dcl-s email varchar(100);
dcl-s ville varchar(100);
dcl-s erreur varchar(200);
// Utilisation de la fonction QSYS2.HTTP_GET
exec sql
 set :response = QSYS2.HTTP_GET(:url) ;
if sqlcode <> 0;
  erreur = 'Erreur appel HTTP_GET : SQLCODE = ' + %char(sqlcode);
  SND-MSG *INFO erreur;
  return;
endif;
// Parsing du JSON avec JSON_TABLE
exec sql select name, email, address_city into
:nom, :email, :ville
 from json_table(
:response, '$' columns ( name varchar(100) path '$.name',
                         email varchar(100) path '$.email',
                         address_city varchar(100) path '$.address.city' ) ) as JT;
if sqlcode <> 0;
  erreur = 'Erreur parsing JSON : SQLCODE = ' + %char(sqlcode);
  SND-MSG *INFO erreur;
  return;
endif;
// Affichage du résultat
SND-MSG *INFO ('Nom : ' + nom);
SND-MSG *INFO ('Email : ' + email);
SND-MSG *INFO ('Ville : ' + ville);
// Fin de traitement
return;

.

Conclusion

Simple et efficace

Vous voyez qu’une connaissance de JSON et indispensable et donc au moins une V7R4

Appeler un webservice c’est assez simple
Attention la mise au point dans certains cas peut être compliqué
les idées d’amélioration seront :
Tester le httpstatus qui peut être renvoyer dans le Header
Parser le flux directement dans la requete http_get

etc …

Pour en savoir plus adressez vous à mes collègues qui sont des spécialistes

Une liste de sites libres pour vous entrainer

Une citation du philosophe Chuck Norris
https://api.chucknorris.io/jokes/random
indispensable, pour bien démarrer la journée


Bored API
https://www.boredapi.com/api/activity
Suggestion d’activité fun


Cat Facts
https://catfact.ninja/fact
Donne un fait amusant sur les chats, pour les « matouvus »


IP API (test IP)
https://ipinfo.io/json

Retourne ton IP, localisation, etc. moins fun mais intéressant

Open-Meteo (météo)
https://api.open-meteo.com/v1/forecast?
Météo gratuite sans clé , les autres nécessitent une clé, vous devrez lui passer des coordonnées

Vous devez échanger un fichier avec un partenaire qui vous le demande au format JSON

Il n’existe pas de CVTJSONxx comme la commande CPYTOIMPF pour le CSV

Pas de panique vous avez des services SQL qui font ceci voici un exemple :

Création d’une table de test

SET SCHEMA = ‘votre base’;
CREATE OR REPLACE TABLE CLIENTS
(
ID_CLIENT INTEGER NOT NULL WITH DEFAULT,
NOM_CLIENT VARCHAR ( 50) NOT NULL WITH DEFAULT,
VILLE VARCHAR ( 50) NOT NULL WITH DEFAULT
) ;
INSERT INTO CLIENTS VALUES(1, ‘Dupont’, ‘Paris’) ;
INSERT INTO CLIENTS VALUES(2, ‘Durand’, ‘Lyon’) ;

Voici la syntaxe qu’il vous faudra utiliser pour le convertir sous forme de flux json

SELECT JSON_OBJECT(
    'id_client' VALUE ID_CLIENT,
    'nom_client' VALUE NOM_CLIENT,
    'ville' VALUE VILLE
)  AS CLIENT_JSON
FROM CLIENTS;   

On utilise la fonction JSON_OBJECT

plus d’information ici

https://www.ibm.com/docs/fr/i/7.5.0?topic=functions-json-object

Maintenant il va falloir générer le fichier .JSON dans l’IFS par exemple en utilisant la procédure IFS_WRITE_UTF8

Malheureusement ce service n’existe pas sous forme de fonction on devra utiliser une des possibilités de SQL « Dynamic compound statement » qui permet de compiler un module dynamiquement

Ce qui donnera donc

BEGIN
    CALL QSYS2.IFS_WRITE_UTF8(
        PATH_NAME => 'PLB_CLIENTS.json',
        LINE => '',
        OVERWRITE => 'REPLACE',
        END_OF_LINE => 'NONE'
    );
    FOR SELECT TRIM(CAST(JSON_OBJECT(
                    'id_client' VALUE ID_CLIENT, 
                    'nom_client' VALUE NOM_CLIENT, 
                    'ville' VALUE VILLE
                ) AS VARCHAR(32000))) AS Line_to_write
        FROM PLB.CLIENTS
        DO
            CALL QSYS2.IFS_WRITE_UTF8(
                PATH_NAME => 'PLB_CLIENTS.json',
                LINE => Line_to_write
            );
    END FOR;
END;   

Si vous avez beaucoup de fichiers à convertir ca peut être fastidieux pas de panique nous avons fait une commande qui va vous aider

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GTOOLS, vous avez l’habitude un source SQLRPGLE et un source CMD à compiler , voila SME

Vous pouvez enregistrer le scripte SQL (CVTFICJSON.SQL) avec l’option Sauvegarder le scripte

Vous pourrez le customiser :

en le formatant par ACS ,

en enlevant des zones

en sélectionnant des enregistrements

etc …

Remarque :

Vous avez une option pour agréger

Vous pouvez faire beaucoup mieux , c’est juste pour vous aider à démarrer dans le domaine

, Contrôler la cohérence des services SQL

On utilise de plus en plus les services SQL sur IBMi

Il peut être important de contrôler les services SQL installés sur votre machine

Vous avez 2 programmes qui sont fournis, nous vous proposons un petit habillage pour vous faciliter leurs utilisations
QSQIBMCHK et QSQSYSIBM

La commande

CMD        PROMPT('Contrôles services SQL')               
 PARM       KWD(TYPE) TYPE(*CHAR) LEN(4) RSTD(*YES) +      
              DFT(*CHK) VALUES(*CHK *FIX) PROMPT('Type +   
              de vérification') 

Le programme CLLE

pgm parm(&type)                                                         
dcl &type *char 4                                                       
dclf qsys/QADSPFFD                                                      
/* Récupération du CCSID de la première zone de qadbxref */             
             DSPFFD     FILE(QSYS/QADBXREF) OUTPUT(*OUTFILE) +          
                          OUTFILE(QTEMP/WADSPFFD) /* w */               
             OVRDBF     FILE(QADSPFFD) TOFILE(QTEMP/WADSPFFD) +         
                          LVLCHK(*NO)                                   
             RCVF                                                       
/* Changement du job au bon CCSID                              */       
             chgjob ccsid(&WHCSID)                                      
/* Pour contrôler les objets fournis par IBM qui sont manquants      */ 
if cond(&type = '*CHK') then(do)                                        
CALL QSYS/QSQIBMCHK                                                     
enddo                                                                   
/* Pour corriger                                                     */ 
if cond(&type = '*FIX') then(do)                                        
CALL QSYS/QSQSYSIBM                                                     
enddo                                                                   
             dltovr     FILE(QADSPFFD)  
endpgm    

Pour contrôler

==>CTLSRVSQL *CHK

Vous allez avoir ces messages dans la LOG

QSQXRLF OBJECTS FOUND = 55
QSQXRLF OBJECTS UNKNOWN = 0
QSQXRLF OBJECTS MISSING = 0
QSQSYSIBM OBJECTS FOUND = 716
QSQSYSIBM OBJECTS UNKNOWN = 0
QSQSYSIBM OBJECTS MISSING = 0
SYSTOOLS OBJECTS FOUND = 105
SYSTOOLS OBJECTS UNKNOWN = 0
SYSTOOLS OBJECTS MISSING = 0
TOTAL IBM OBJECTS FOUND = 876
TOTAL IBM OBJECTS UNKNOWN = 0
TOTAL IBM OBJECTS MISSING = 0
QSQIBMCHK – OBJECT VERIFICATION COMPLETE

Si vous avez des erreurs par exemple 1 dans OBJECTS UNKNOWN vous devrez corriger

Pour corriger

==>CTLSRVSQL *FIX

Vous allez avoir ces messages dans la LOG

QSQSYSIBM ASNEEDED PROCESSING SUCCESSFUL FOR 1236 COMPONENTS.

PS :
Vous n’avez pas besoin d’être en mode restreint
Mais vous devez être *SECADM et *ALLOBJ

Pour en savoir plus
https://www.ibm.com/support/pages/qsqibmchk-tool

Merci Jean-Marie pour le thème suggéré

SQL Pivot Table

Le pivot est une technique que vous permet de faire pivoter la sortie d’une requête de ligne à colonne et inversement.

Comme par exemple transformer ce résultat :

Par ce résultat :

Commençons par la création des tables

Imaginons que nous avons un ancien fichier des tarifs contenant 4 tarifs (dans 4 colonnes pour la table TARIF_H et 4 enregistrements pour la table TARIF_V)

TARIF_H : Table avec des tarifs sur une seule ligne mais dans plusieurs colonnes

CREATE TABLE TARIF_H ( 
	FOURNISSEUR INTEGER DEFAULT 0, 
	ARTICLE VARCHAR(10) CCSID 1208 DEFAULT '' , 
	TARIF1 DECIMAL(14, 6) DEFAULT 0 , 
	TARIF2 DECIMAL(14, 6) DEFAULT 0 , 
	TARIF3 DECIMAL(14, 6) DEFAULT 0 , 
	TARIF4 DECIMAL(14, 6) DEFAULT 0 );

insert into TARIF_H values(1, 'ART1', 14.1, 12.2, 11.3, 10.9);
insert into TARIF_H values(1, 'ART2', 15.6, 15.0, 14.5, 14.0);

TARIF_V : Table avec des tarifs dans une colonne mais sur plusieurs lignes

CREATE TABLE TARIF_V ( 
	FOURNISSEUR INTEGER DEFAULT 0 , 
	ARTICLE VARCHAR(10) CCSID 1208 DEFAULT '' , 
	NUMTARIF DECIMAL(2, 0) DEFAULT 0 , 
	TARIF DECIMAL(14, 6) DEFAULT 0 );

insert into TARIF_V values(1, 'ART1', 1, 14.1);
insert into TARIF_V values(1, 'ART1', 2, 12.2);
insert into TARIF_V values(1, 'ART1', 3, 11.3);
insert into TARIF_V values(1, 'ART1', 4, 10.9);
insert into TARIF_V values(1, 'ART2', 1, 15.6);
insert into TARIF_V values(1, 'ART2', 2, 15.0);
insert into TARIF_V values(1, 'ART2', 3, 14.5);
insert into TARIF_V values(1, 'ART2', 4, 14.0);

Passage d’un affichage horizontal à vertical

Utilisation du mot clé LATERAL pour faire une jointure LATERAL et afficher les tarifs sur plusieurs lignes. Nous allons la combiner avec la fonction VALUE ce qui nous permettra d’ajouter une colonne avec la position du tarif (Tarif colonne 1 = position tarif 1, Tarif colonne 2 = position tarif 2 etc…).

select T.fournisseur, T.article, V.POSITIONTARIF, V.VALEURTARIF
  from FG.TARIF_H as T,
    LATERAL(VALUES (1, T.TARIF1),
                   (2, T.TARIF2),
                   (3, T.TARIF3),
                   (4, T.TARIF4)) as V(POSITIONTARIF, VALEURTARIF)
  where FOURNISSEUR = 1;

ps : La clause where n’est pas indispensable pour notre cas.

Résultat :

Imaginons que nous avons pour chaque tarif une colonne « date début tarif  » (et certainement fin de tarif 🙂 ).

alter table TARIF_H add column DATEDEBUTTARIF1 date;
alter table TARIF_H add column DATEDEBUTTARIF2 date;
alter table TARIF_H add column DATEDEBUTTARIF3 date;
alter table TARIF_H add column DATEDEBUTTARIF4 date;

Il faudra simplement l’ajouter dans la jointure LATERAL ainsi que dans la sélection des zones à afficher :

select T.fournisseur, T.article, V.POSITIONTARIF, V.VALEURTARIF, V.DATEDEBUTTARIF
  from FG.TARIF_H as T,
    LATERAL(VALUES (1, T.TARIF1, T.DATEDEBUTTARIF1),
                   (2, T.TARIF2, T.DATEDEBUTTARIF2),
                   (3, T.TARIF3, T.DATEDEBUTTARIF3),
                   (4, T.TARIF4, T.DATEDEBUTTARIF4)) as V(POSITIONTARIF, VALEURTARIF, DATEDEBUTTARIF)
  where FOURNISSEUR = 1;

Résultat :

Passage d’un affichage vertical à horizontal

Cette fois-ci nous allons utiliser la fonction d’agrégation MAX (même si nous savons qu’il n’y aura qu’un tarif avec le numéro 1, 2, 3 etc…) avec un groupage sur le fournisseur et numéro d’article.

select fournisseur, article,
    max(case when numtarif = 1 then tarif end) as Tarif1,  
    max(case when numtarif = 2 then tarif end) as Tarif2,  
    max(case when numtarif = 3 then tarif end) as Tarif3,
    max(case when numtarif = 4 then tarif end) as Tarif4 
from TARIF_V
group by fournisseur, article;

Résultat :

Nous sommes d’accord qu’il existe d’autres méthodes pour faire pivoter des données (listagg etc…).

Contrôler la liste des utilisateurs inscrits à SMTP via sql

Petits rappels en préambule :

  • SNA n’est plus à utiliser, on le retrouve pourtant encore très souvent en usage sur de nombreux IBM i. Il faut passer au SMTP.
  • Les utilisateurs SMTP sont inscrits à un registre.
  • Pour accéder à ce registre on peut passer par la commande 5250 : WRKSMTPUSR – Work with All SMTP Users.
  • Si vous ne souhaitez pas inscrire tous vos profils au registre SMTP, il est d’usage de créer un profil NOREPLY afin de l’ajouter au registre, puis de soumettre les envois de mail, exemple :
SBMJOB CMD(SNDSMTPEMM RCP(('julien.laurier@gaia.fr')) SUBJECT(TEST) NOTE('This is not a test.')) USER(NOREPLY)

Lors de l’utilisation de la commande SNDSMTPEMM dans un programme, il est préférable de commencer par contrôler la présence du profil dans le registre SMTP. Ce registre est stocké non pas dans une table mais dans un fichier de configuration dans l’ifs : ‘/QTCPTMM/CONFIG/USERS.DAT’. C’est cette liste qui est affichée par WRKSMTPUSR, malheureusement, ces informations ne sont pas adressables directement via SQL. Il nous revient alors de créer nous même de quoi accéder à ces informations pour simplifier ces usages.

Voici une requête SQL qui permet de parser les informations présentes dans le fichier :

SELECT MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 1 THEN entries.element END) AS "User profile",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 2 THEN entries.element END) AS "SMTP mailbox alias",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 3 AND details.ordinal_position = 1 THEN details.element END) AS "Domain index",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 3 AND details.ordinal_position = 2 THEN details.element END) AS "Domain Name",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 4 THEN entries.element END) AS "SDD name compatibility",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 5 THEN entries.element END) AS "SDD address compatibility",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 6 THEN entries.element END) AS "Forwarding to",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 7 THEN entries.element END) AS "Originating from",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 8 THEN entries.element END) AS "Data1",
       MAX(CASE WHEN entries.ordinal_position = 9 THEN entries.element END) AS "Data2"
  FROM TABLE (qsys2.ifs_read_utf8(path_name => '/QTCPTMM/CONFIG/USERS.DAT',
                                  maximum_line_length => 1024)) AS lines,
       TABLE (systools.split(input_list => CAST(lines.line AS VARCHAR(1024)),
                             delimiter => ' ')) AS entries,
       TABLE (systools.split(input_list => CAST(entries.element AS VARCHAR(1024)), 
                             delimiter => ':')) AS details
 WHERE line_number > 1
 GROUP BY lines.line_number);

Voici un exemple de résultat obtenu :

User profileSMTP mailbox aliasDomain indexDomain NameSDD name compatibilitySDD address compatibilityForwarding toOriginating fromData1Data2
FORM01*NONE00*NONEFORM01NEPTUNE*NONE*NONEY9132
FORM02*NONE00*NONEFORM02NEPTUNE*NONE*NONEY9134

Pour simplifier encore plus votre usage, je vous propose une vue, ainsi qu’une fonction table :

, , CCSID des fichiers sources

Retour sur une problématique récurrente et souvent mal comprise, donc mal gérée … Et qui pourrait bien s’amplifier avec l’usage plus intensif de l’Open Source.

Vous utilisez historiquement des fichiers sources (objet *FILE attribut PF-SRC) pour stocker vos sources : ces fichiers sont créés avec un CCSID, par défaut le CCSID du job dans lequel vous exécutez la commande CRTSRCPF

Usuellement vous obtiendrez des fichiers sources avec un CCSID 297 ou 1147 pour la France. Si vos machines sont « incorrectement » réglées, un CCSID 65535 (hexadécimal).

Mais également, par restauration d’autres produits, certainement des fichiers avec un CCSID 37 (US).

Pour les langages de programmation (dont le SQL), le CCSID du fichier source est important pour les constantes, qui peuvent par définition êtres des caractères nationaux quelconques. Quant aux instructions, la grammaire des langages les définis sans ambiguïtés.

Caractères spéciaux / nationaux

Pour toutes les commandes, instructions, éléments du langage, pas de soucis d’interprétation

A la compilation, les constantes sont interprétées suivant le CCSID du job, pas celui du source !

En général, les deux CCSID sont identiques.

Par contre, pour les caractères spéciaux utilisés, si l’on regarde de plus près le cas du CL, la documentation indique :

Voilà qui explique les fameuses transformations de @ en à !

En synthèse : le compilateur considère tous les éléments du langage comme étant en CCSID 37, hors les constantes alphanumériques et les quelques caractères listés ici.

Pour le CL : impossible d’utiliser les opérateurs symboliques |> (*BCAT), |< (*TCAT) et || (*CAT)

Le caractère | est mal interprété. Vous devez le remplacer par un !, ou utiliser les opérateurs non symboliques (*BCAT, *TCAT et *CAT).

Pour le SQL : impossible d’utiliser l’opérateur || (même raison).

Vous devez le remplacer par un !!, ou utiliser l’opérateur concat.

Evolution du RPG

Le principe est le même.

Toutefois le langage vous permet également de contrôler le CCSID des variables déclarées. Et depuis la 7.2, de nouvelles directives de pré-compilation permettent d’indiquer des valeurs de CCSID par défaut par bloc de source :

Et pour l’IFS ?

Sur l’IFS, chaque fichier (source ou non) dispose également d’un CCSID. Sa valeur dépend principalement de la façon de créer le fichier (par un éditeur type RDi/VSCode, partage netserver, transfert FTP …).

Premier point d’attention : l’encodage du contenu du fichier doit correspondre à son attribut *CCSID !

VSCode vous indique le CCSID de la donnée, par exemple :

Mais :

1252 = Windows occidental (proche de l’UTF-8 mais pas identique). La raison est que VSCode travaille naturellement en UTF-8.

RDi gère correctement l’encodage/décodage par rapport à la description du fichier.

Pour les autres outils, à voir au cas par cas !

Evolution des compilateurs

Les compilateurs C, CPP, CL, RPG, COBOL supportent désormais (PTF en fonction des compilateurs) un paramètre TGTCCSID :

En réalité ce paramètre a été ajouté pour permettre la compilation plus facilement depuis l’IFS, principalement depuis des fichiers IFS en UTF-8.

Cela ne règle pas nos problèmes précédents, les éléments du langage n’étant pas concernés : nous auront toujours le problème d’interprétation du |

Par contre, c’est utile pour la bonne interprétation des constantes lorsque le job de compilation a un CCSID du source. Et cela permet une meilleure intégration dans les outils d’automatisation.

Conseils

Eviter les caractères spéciaux !

  • N’utilisez pas |>, |< ou || en CL
  • N’utilisez pas || en SQL

Mais on ne peut pas toujours : nous avons voulu compiler QSHONI depuis le build fourni (https://github.com/richardschoen/QshOni?tab=readme-ov-file#installing-and-building-qshoni-via-git-clone-and-buildsh)

Le script propose d’indiquer un CCSID pour les fichiers sources. Mais la seule solution viable est de compiler avec un job en CCSID 37 :

  • soit CHGJOB CCSID(37) avant de lancer le script
  • soit vous pouvez vous créer un profil dédié en CCSID 37 si ces opérations sont récurrentes

Tant que vous n’avez pas de caractères nationaux dans le codes !

Retrouver le CCSID de ses fichiers sources

SELECT f.SYSTEM_TABLE_NAME,
       f.SYSTEM_TABLE_SCHEMA,
       c."CCSID"
    FROM qsys2.systables f
         JOIN qsys2.syscolumns c
             ON (c.SYSTEM_TABLE_NAME, c.SYSTEM_TABLE_SCHEMA) = (f.SYSTEM_TABLE_NAME, f.SYSTEM_TABLE_SCHEMA)
    WHERE f.file_type = 'S' AND
LEFT(f.system_table_name, 8) <> 'EVFTEMPF' AND
          c.SYSTEM_COLUMN_NAME = 'SRCDTA'
    ORDER BY c."CCSID",
             f.SYSTEM_TABLE_SCHEMA,
             f.SYSTEM_TABLE_NAME;

Références

https://www.ibm.com/support/pages/ifs-stmf-ccsids-1252-437-and-819

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.4?topic=languages-language-compilers-ccsid

https://www.ibm.com/mysupport/s/fix-information/aDrKe000000PE0UKAW/fi0132711?language=en_US

https://www.ibm.com/mysupport/s/defect/aCIKe000000XohkOAC/dt418562?language=en_US

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=elements-cl-character-sets-values

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=values-symbolic-operators

https://www.ibm.com/docs/fr/i/7.5?topic=languages-language-compilers-ccsid

https://www.ibm.com/support/pages/have-you-heard-set-and-restore-directives

https://github.com/richardschoen/QshOni