, , , Paramétrer NGINX en SSL sur votre IBMi

Une fois que vous avez installé NGINX , vous voudrez sans doute le sécuriser

Voici comment le sécuriser

Pour notre exemple

nous générerons nous même les clés de cryptographie

Nous allons générer 2 fichiers qui vont contenir vos clés
un fichier .pem et un fichier .key
par convention on les appellera cert
on choisira un certificat de type x509 valable une année

pour cela on va utiliser OPENSSL, vous devrez donc vérifier que le produit est installé

sous QSH voici la commande à passer

openssl req -newkey rsa:2048 -nodes -keyout /home/nginx/cert.key -x509 -days 365 -out /home/nginx/cert.pem

Après avoir répondu aux questions vous obtenez vos 2 certificats

Maintenant vous allez devoir indiquer à nginx qu’il est protégé par ces clés

Vous allez devoir modifier le fichier de configuration de nginx dans notre cas celui par défaut
bien sur vous sauvegardez avant l’ancien /QOpenSys/etc/nginx/nginx.conf

Une fois que vous avez fait votre modification vous devez arrêter le serveur nginx et le redémarrer

nginx -c /QOpenSys/etc/nginx/nginx.conf -s stop
puis
nginx -c /QOpenSys/etc/nginx/nginx.conf

Pour tester vous allez indiquer https://votreserveur:1880
dans notre cas le port est 1880.

Vous allez recevoir une alerte de sécurité , c’est normal votre certificat de n’a pas de racine connue
Vous répondez une fois ou de manière définitive et vous obtenez votre première page et vous voyez le https:

On utilise de plus en plus java dans les travaux de votre IBMi et on a parfois besoin d’avoir des informations d’exécution

Voici comment connaitre la version de la JVM d’un travail ?

2 solutions simples

==> WRKJWMJOB

Puis 5 puis 1

Ou en utilisant sql services par la vue QSYS2.JVM_INFO

exemple :

select JOB_NAME, JAVA_HOME from qsys2.JVM_INFO

plus d’informations ici

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.3?topic=usage-java-system-properties

, , Droits Navigator for i

il faudra désormais une autorisation explicite pour utiliser Navigator for i

Jusqu’à présent les fonctions usage, QIBM_NAV_SERVICEABILITY et QIBM_NAV_ALL_FUNCTION étaient autorisées par défaut à partir de mai 2022, elles seront interdites par défaut seules les profils ayant les autorisations spéciales *secofr *allobj pourront accéder les autres devront être autorisées nommément.

Plus d’informations ici

https://www.ibm.com/support/pages/node/6485853

https://www.ibm.com/support/pages/node/6486565

https://www.ibm.com/support/pages/node/6520030#Feb2022

C’est une possibilité de contrôler les requêtes SQL sur le temps d’exécution estimée ou sur la mémoire temporaire , se base sur le plan d’accès créé par l’optimiseur pour votre requête.

C’est la commande CHGQRYA qui permet cette opération
paramètres QRYTIMLMT( ) et QRYSTGLMT( ) pour le temps et la mémoire
Exemple
CHGQRYA JOB(123456/PLB/QPADEV0001) QRYTIMLMT(45)

Vous exécutez votre requête, si elle dépasse 45 secondes un message CPA4259 qui nécessite une réponse est envoyé au travail
Si vous répondez I ca continue,

 La requête excède la limite de durée ou de mémoire définie (C I)

? I

C si vous voulez arrêter la requête

La requête dépasse la limite de durée ou de mémoire définie.
? C
SQL query exceeds specified limit or threshold.

Vous pouvez estimer le temps d’exécution d’une requête

Mettre le temps maxi à zéro
CHGQRYA QRYTIMLMT(0)
Lancer la requêtes
Retrouvez le message CPA4259 et répondez C
Si vous faites sur le message vous avez le temps d’exécution estimée
ID message . . . . . . : CPA4259
Date d’envoi . . . . . : 26/04/22 Heure d’envoi . . . . : 14:23:33

Message . . . . : La requête excède la limite de durée ou de mémoire définie
(C I)

Cause . . . . . : La requête de base de données qui allait démarrer a une
durée d’exécution estimée à 12, ce qui excède la limite indiquée 0, ou son
utilisation de mémoire temporaire de 1 dépasse la limite spécifiée

  1. Les limites de durée de requête et de mémoire temporaire sont
    définies via la commande CL CHGQRYA.

remettre la valeur par défaut
CHGQRYA QRYTIMLMT(*SYSVAL)

remarque

Attention si vous avez de requêtes sous forme de curseur dans un sqlrpgle par exemple

Le traitement ne s’arrête pas , mais votre open cursor va recevoir un SQLCODE -666, si vous avez des traitements dépendants ca peut être gênant. il est donc conseillé de rajouter le contrôle derrière cette opération

exemple

if sqlcode = -666 ;
dsply ‘Estimation requête excessive’ ;
*inlr = *on ;
return;
Endif;

Pour mettre une réponse automatique C


Utiliser la table de réponse de travaux

par exemple
ADDRPYLE SEQNBR(56) MSGID(CPA4259) CMPDTA(PLB 51) RPY(C)
puis indiquer que le travail est en réponse auto
CHGJOB INQMSGRPY(*SYSRPYL)

Vous pouvez également indiquer quel fichier qaqqini vous voulez utiliser

paramètre CHGQRYA QRYOPTLIB(PLB)

Vous devez indiquer la bibliothèque ou ce trouve votre fichier d’options

plus d’informations ici

https://www.ibm.com/docs/fr/i/7.5?topic=supervisor-query-example-exit-programs


https://www.ibm.com/docs/en/i/7.4?topic=governor-how-use

Comment transférer un job dans qctl

Il peut être important de lancer un job qui tourne même quand le système est en mode restreint

Nous supposerons bien sûr que le sous-système de contrôle est QCTL.

1) Un job batch

il suffit d’indiquer la jobq QCTL dans le SBMJOB

exemple :

Vous avez une commande qui fait une SAV21

SBMJOB CMD(SAV21)
JOB(SAV21)
JOBQ(QCTL)

2) Pour un interactif , si le job est actif

TFRJOB JOBQ(QCTL)

3) Pour un interactif, si le job n’est pas actif

Vous devrez anticiper ce risque dés à présent en créant un unité qui a une entrée nominative dans QCTL.

pour créer l’unité

Récupérer le dernier contrôleur *VWS créer
WRKCTLD

CRTDEVDSP DEVD(votre unité ) DEVCLS(VRT) TYPE(3477) MODEL(FC) ONLINE(NO) CTL(votre controleur) KBDTYPE(FAB) CHRID(697 297)
ALWBLN(YES) PRTDEV(SYSVAL) OUTQ(DEV) PRTFILE(LIBL/QSYSPRT)
TEXT(‘Unité SECOURS’) DEPLOCNAME(*NONE)

créer l’entrée écran dans QCTL

ADDWSE SBSD(QCTL)
WRKSTN(votre écran)

pour contrôler

DSPSBSD
puis option 4

Vous devez retrouver une entrée avec votre nom d’unité

Maintenant vous devez indiquer votre nom d’unité dans votre session
exemple sur ACS

A la mire la mire vous devez avoir ceci

Attention

Ça peut vous sauver de petites blague, mais ça ne doit pas être un mode fonctionnement systématique.

, Travail à démarrage automatique

Un job à démarrage automatique, c’est un travail qui démarre en même temps que votre sous-système, soit pour initialiser quelque chose, soit pour se mettre en attente d’événements à traiter.

Vous en connaissez au moins 2

Le QSTRUP

C’est le programme indiqué dans la valeur système QSTRUPPGM et il est lancé par votre sous système de contrôle, le plus souvent QCTL .

et le second c’est QSTRRMTWTR


C’est Le démarrage des imprimantes qui est lancé en même temps que QSPL !

Vous pouvez créer vos propres travaux à démarrage automatique

Si vous devez créer un job à démarrage automatique pour vous faciliter l’administration de notre partition, voici les étapes à suivre

Création du sous système (s’il n’existe pas encore)

CRTSBSD SBSD(GAIA/GAIASBS) POOLS((1 *BASE)) TEXT(‘Sous systéme …’)

Ajouter une donnée de routage pour faire

Si elle n’existe pas le plus simple une seule, elle permettra de faire exécuter les jobs qui rentreront votre sous système

ADDRTGE SBSD(GAIA/GAIASBS)
SEQNBR(9999)
CMPVAL(*NONE)
PGM(QCMD)
CLS(QBATCH)

Vous avez intérêt à créer une jobq spécifique avec une entrée dédiée à votre job auto

CRTJOBQ JOBQ(GAIA/AUTO)

ADDJOBQE SBSD(GAIA/GAIASBS)
JOBQ(GAIA/AUTO)
MAXACT(1)

Vous pouvez créer une autre jobq qui permettra à d’autres travaux de s’exécuter soit les uns à la suite des autres

ADDJOBQE SBSD(GAIA/GAIASBS)
JOBQ(GAIA/GAIA)
MAXACT(1)

Ou tous ensemble

ADDJOBQE SBSD(GAIA/GAIASBS)
JOBQ(GAIA/GAIA)
MAXACT(*NOMAX)

Vous devez ensuite créer une jobd

CRTJOBD JOBD(GAIA/AUTO)
JOBQ(GAIA/AUTO)
TEXT(‘File pour job auto …’)
USER(QPGMR)
RTGDTA(‘QCMDB’)
RQSDTA(‘CALL GAIA/PGMAUTO’)

Cette jobd doit comporter 2 particularités , un utilisateur, paramètre USER ici QPGMR et un programme à lancer paramètre RQSDTA ici appel du programme PGMAUTO.

Vous pouvez maintenant ajouter votre travail à démarrage AUTO

ADDAJE SBSD(GAIA/GAIASBS)
JOB(AUTOJOB)
JOBD(GAIA/AUTO)

Quand vous ferez un STRSBS GAIA/GAIASBS votre job AUTOJOB sera exécuté.

Attention :

Les programmes à démarrage automatique ne doivent pas planter, pensez y également quand vous adaptez le programme QSTRUP

, 5 choses à savoir sur le Reclaim Storage

1) Pourquoi faire un Reclaim Storage


Pour corriger des erreurs sur des ressources, suite à des arrets intempestifs ou des dsyfonctionnements :
Les objets de QSYS
Les fichiers de l’IFS
Le catalogue Base de données

C’est la commande RCLSTG, elle nécessite de passer le système en mode restreint.

2) Date du dernier Reclaim Storage


Elle est indiquée dans la dtaara QRCLSTG de QUSRSYS
DSPDTAARA DTAARA(QRCLSTG)
position 1 date au format CYYMMDD
vous pouvez visualiser la date de dernière exécution par SQL

SELECT CASE

substr(DATA_AREA_VALUE , 1 , 1) WHEN ‘1’
THEN
substr(DATA_AREA_VALUE , 6 , 2) concat ‘:’ concat
substr(DATA_AREA_VALUE , 4 , 2) concat ‘:20’ concat
substr(DATA_AREA_VALUE , 2 , 2)
ELSE ’01:01:2001′
END
as datrclstg FROM QSYS2.DATA_AREA_INFO
WHERE DATA_AREA_LIBRARY = ‘QUSRSYS’
and DATA_AREA_NAME = ‘QRCLSTG’

3) Estimer le temps d’exécution


RCLSTG ESTIMATE(*YES)

Se base sur les informations contenues dans la dtaara QRCLSTG. Si vous n’avez pas encore exécuté la commande, vous n’avez rien

En gros vous pouvez estimer à minimum 1 heure.

4) Voici ce qui est à vérifier après exécutions


Les objets sans propriétaire
WRKOBJOWN QDFTOWN
Les objets endommagés
Dans QSYS
DSPLIB LIB(QRCL)
Dans L’IFS
WRKLNK OBJ(‘/QOpenSys/QReclaim’)
WRKLNK OBJ(‘/QReclaim’)

5) Avant de faire un RCLSTG


Vous avez certaines commandes qui peuvent permettre de corriger des erreurs sans être en mode restreint

Sur les bibliothèques
RCLLIB

Sur l’IFS
RCLLNK
RCLDLO

Sur la base de données
RCLDBXREF

Conclusion :

Même s’il est difficile de donner une fréquence, nous en conseillons un par an ..
et dans tous les cas il est recommandé d’en faire un avant une montée de version

Un lien à connaitre :

https://www.ibm.com/support/pages/overview-rclstg-comma

Vous installez de nouveaux PCs et vous désirez savoir les ports à ouvrir pour pouvoir accéder à vos partitions IBMi.

Voici une liste de ports à ouvrir en priorité

Pour ACS :


23 requis TELNET
449 requis arborescence du serveur IBM i
8470 à 8476 (voir RDI)

Pour RDi :


446 Requis (DRDA : connecteur base de données entre serveurs)
449 (as-srvmap) requis arborescence du serveur IBM i
3825 (Debugger) : débogage RDi
4300 (STRRSESVR) débogage via RDi (permet le rappel par l’IBM i du client RDi)
8470 (as-central) requis : Gestion des licences
8471 (as-database) requis base de données
8472 (as-dtaq) requis : serveur de file d’attente de données
8473 (as-file) requis : serveur de fichiers
8474 (as-netprt) serveur d’impression réseau
8475 (as-rmtcmd) requis : envoi de commandes
8476 (as-signon) requis : serveur ouverture de session

Merci à Jean-Marie pour son aide !

, , Utilisation d’une remote DTAQ

Une DTAQ est une solution qui permet de gérer des entrées empilées de manière asynchrone (un peu comme MQ series qui lui est en plus multi systèmes)

Pour définir une remote outq

Cette technologie se base sur DRDA, c’est la solution qui est utilisée par SQL quand vous faites un CONNECT sur une base de données distante.

Sur le système source

Vous devez définir votre base de données par la commande WRKDBDIRE

ADDRDBDIRE RDB(‘Nom_base_de donnees’)
RMTLOCNAME(‘nom ou adresse IP’ IP) RMTAUTMTH(USRID *NOALWLOWER)

Vous devez indiquer,
l’adresse IP ou le nom IP résolu
le mode de connexion qui sera négocié à l’établissement de celle ci

Vous devez créer une dtaq remote

CRTDTAQ DTAQ(Nom_bib_loc/Nom Dtaq)
TYPE(DDM) RMTDTAQ(nom_bib_dis/Nom_Dtaq) RMTLOCNAME(RDB)
RDB(‘Nom_base_de_donnees’)

Sur le système cible

Vous devez créer une dtaq locale

CRTDTAQ DTAQ(Nom_bib_dis/Nom Dtaq)
TYPE(*DDM)
MAXLEN(longueur_de_vos_données)

si vous avez choisi une solution de connexion à base de profil, vous devez l’enregistrer en créant un poste d’authentification

ADDSVRAUTE USRPRF(*CURRENT) SERVER(NEPTUNE) USRID(PLB) PASSWORD()

Vous devez indiquer l’utilisateur local qui servira à faire la requête d’écriture.

Pour voir les postes existants, vous avez une vue SQL

SELECT *
FROM QSYS2.DRDA_AUTHENTICATION_ENTRY_INFO

le service DDM doit être démarré

STRTCPSVR *DDM

Pour écrire dans votre DTAQ

Sur la source, vous devez écrire des postes à la demande

Par L’API

Call QSNDDTAQ

Par la procédure SQL service, depuis le niveau 4 de la TR en 7.4

QSYS2.SEND_DATA_QUEUE()

sur la cible,

Pour écrire lire votre DTAQ

Vous devez avoir un traitement qui boucle pour traiter vos entrées

par l’API

Call QRCVDTAQ

Par la fonction SQL service, depuis le niveau 4 de la TR en 7.4

QSYS2.RECEIVE_DATA_QUEUE()

Conclusions


Vous pouvez mettre en place une solution de remote outq, pour répliquer des changement de mots passe par exemple !

Si vous utilisez des DTAQ, vous aurez besoin d’une commande pour visualiser le contenu de celle ci, vous pouvez en trouver un ici c’est la commande DSPDTAQ

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GTOOLS