, , Sécuriser le SQL embarqué

SQL prend une place de plus en plus importante dans les développements.

Il faut donc prendre des mesures de protection spécifiques sur le SQL embarqué qu’on ne prenait pas forcément en RPGLE.

Par exemple si vous utilisez du cryptage avec les fonctions ENCRYPT et DECRYPT il est important de ne pas afficher la clé de cryptage.

1) Le debug

Le premier risque c’est le debug : vous allez voir la clé de décryptage, même si vous utilisez une variable host c’est facile à voir.

La solution, c’est quand vous compilez votre programme le paramètre DBGENCKEY(‘Votre_clé’)

Vous devrez désormais indiquer votre clé pour débuguer.

Attention bien à ne pas perdre cette clé qui vous sera demandée à chaque de bug !

2) Informations sur les instructions SQL embarquées

Vous avez des vues qui vous permettent de voir le code sql embarqué dans vos programmes RPGLE

exemple :

la vue QSYS2.SYSPROGRAMSTMTSTAT

Pour vous prémunir vous devrez utiliser une variable host et ainsi vous n’aurez pas la valeur de décryptage dans l’instruction …

3) Le cache sql

Vous avez l’instruction exécutée que vous pouvez consulter dans le cache SQL, par exemple par ACS

Comment faire pour que la valeur ne soit pas affichée et pas affichable dans la requête avec les variables ?

Vous avez une procédure SYSPROC.SET_COLUMN_ATTRIBUTE

CALL SYSPROC.SET_COLUMN_ATTRIBUTE(‘GENVOI’, ‘GPARAM’, ‘PWORD’, ‘SECURE YES’);

plus de detail ici

Vous avez :h dans le cache et quand vous faites <gestion instruction SQL et variables>
la zone apparait en sécure

Vous devrez faire cette opérations sur toutes les zones !

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.4?topic=services-set-column-attribute-procedure

4) Les SQL packages

Le SQL package est un objet qui stocke des informations pour en tirer partie au cours d’une future utilisation, depuis l’arrivée du moteur SQE, ils sont utilisés en second par rapport au cache SQL

Il faut différencier 2 types de SQL PACKAGE :

  • Les sql packages qui font partie de votre programme pour les SQL statiques, vous pouvez les consulter par la commande PRTSQLINF de votre programme sqlrpgle qui produira un spool comme celui ci :

On voit que également en ayant utilisé une variable hôte que l’information n’apparait pas en claire

  • Il existe une deuxième catégorie de packages SQL qui sont dus à l’utilisation du Extended Dynamic SQL, ce sont des objets qui sont créés essentiellement pour des accès ODBC et dynamiques, ce sont des objets de type *SQLPKG, ils sont en principe créés dans la bibliothèque qui contient la base de données. SQL utilisera les informations qui sont stockées à l’intérieur quand il en aura besoin. Il est difficile de voir le contenu des ces objets , cependant vous pouvez faire un dump de cet objet, par la commande DMPOBJ comme ci-dessous , mais encore une fois pas de contenu des variables hôtes.

Ces objets peuvent être supprimés, le système les recréera automatiquement quand, par exemple, vous changez de version d’IBM i ou quand il occupe trop de place. Attention cependant, il en existe certains qui font partie de SQL comme

QSQLPKG2 de QSYS
QSQXDPKG de QSYS

En règle générale, il ne faut pas toucher à ceux dont le nom commence par Q, ni aux objets qui sont dans QSYS.

Ci dessous un lien pour en savoir plus ces objets

https://www.ibm.com/support/pages/sql-package-questions-and-answers

Complément sur la procédure SET_COLUMN_ATTRIBUTE

Merci Christian

la procédure SET_COLUMN_ATTRIBUTE cache aussi :

  • la valeur des marqueurs qui sont dans les lignes QQRID=3010 des moniteurs de performance et images instantanées de cache de plan.
  • la valeur des marqueurs qui sont dans les attributs d’un graphe Visual Explain (voir image).
  • la valeur des marqueurs dans le pseudo SQL des nœuds de VE (voir image).

Conclusion :

SQL change la donne sur certains points, vous devrez adapter votre sécurité en fonction.

Dans tous les cas, préférez une variable host à un hardcoding qui apparait en clair.

Il y a certainement d’autres choses à mettre en œuvre, mais ces quelques astuces vous donnent une idée de ce que vous devrez mettre en œuvre

, , , Utilisation d’invite sélective

Vous connaissez et utilisez l’API QCMDEXC qui permet d’exécuter un commande IBMI

Exemple

CALL QCMDEXC (‘ADDLIBLE STITE’ 25)

Vous pouvez utilisez aussi par SQL sous forme de fonction ou procédure

Et enfin elle sera utilisée si vous faites un menu par SDA ou par UIM

Pour avoir une invite sélective vous devrez indiquer un ? avant la commande

Exemple


?WRKSPLF

Pour exécuter la commande WRKSPLF en ayant un invite équivalent à si vous aviez utilisé <F4>

Mais vous pouvez vouloir que certain paramètres soient affichables sans saisie d’autre pas affichable etc …

On va pouvoir indiquer devant les paramètres de la commande 2 caractères, pour indiquer une option de traitement de l’invite

?? le paramètre est modifiable et visible
?* le paramètre est vue mais pas modifiable
?– le paramètre n’est pas affichée

Ci dessous un tableau récapitulatif

Exemple

Sur la commande de gestion des fonctions usage , dans une procédure SQL

Ce qui produira un résultat suivant ou les 2 paramètres DEFAULT et ALLOBJAUT ne seront pas affichés

Le lien à connaitre pour les informations complètes

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.3?topic=time-using-selective-prompting-cl-commands

, , Liste des fonctions usage

Vous avez installé un nouveau système et il vous manque des fonctions usage dans navigator for i , attention il y a des fonctions qui ne sont pas administrables par cette interface mais uniquement en 5250 par la commande =>WRKFCNUSG, cela dépendra de la catégorie :

Pour gérer plus simplement les utilisateurs pour les fonctions non administrées dans navigator for i , (par exemple QIBM_DB_ZDA qui sert pour autoriser les accès ODBC) nous proposons un produit téléchargeable à cette adresse https://github.com/Plberthoin/PLB/blob/master/WRKUSRUSG/

Vous pouvez gérer le comportement globale de la fonction <F10> et les users en exception <F6>

Maintenant ,voici comment ajouter celles qui sont administrables et que vous ne voyez pas

Leur affichage dans Navigator for i peut dépendre des produits installés sur votre partition

Ouvrir l’onglet  

Ajouter des fonctions dans fonctions usage

Puis choisir dans les actions

sélectionnez l’enregistrement des fonctions

Quand vous revenez dans liste des fonctions, vous en avez maintenant beaucoup plus

On peut analyser les violations des fonctions usage, c’est les postes de type GR dans le journal d’audit.

Soit par un DSPJRN

Soit par une requête SQL

Liste des violations de Fonction Usage sur la journée précédente !

SELECT *

  FROM TABLE (

      SYSTOOLS.AUDIT_JOURNAL_GR (STARTING_TIMESTAMP => CURRENT DATE – 1 DAYS))

    WHERE FUNCTION_REGISTRATION_OPERATION = ‘USAGE FAILURE’

Conclusion :

L’utilisation de certaines de ces fonctions devient primordiale, et il faudra s’habituer à les utiliser .

Vous pouvez ajouter ou supprimer des fonctions liées à des applications installées sur votre partition dans navigator for i mais toutes ne sont pas gérées dans l’interface !

, , , Informations sur les commandes

Avec la version TR1 de 7.5 et la TR7 de la 7.4

IBM met à dispo un service (COMMAND_INFO) qui va permettre d’avoir des informations sur les commandes de votre partition IBM i.

Voici 2 idées d’utilisation de cette vue QSYS2.COMMAND_INFO

Par exemple, pour connaitre les commandes qui sont permises en environnement restreint

SELECT *
FROM QSYS2.COMMAND_INFO
WHERE ALLOW_LIMITED_USER = ‘*YES’

Par exemple, pour savoir si un programme est utilisé dans une commande lorsqu’on fait une analyse d’impact avant une modification

SELECT COMMAND_NAME,
COMMAND_PROCESSING_PROGRAM_LIBRARY,
COMMAND_PROCESSING_PROGRAM
FROM QSYS2.COMMAND_INFO
WHERE COMMAND_LIBRARY = ‘GFTP’

Conclusion :

Cette vue fournit des informations intéressantes et faciles à croiser avec d’autres éléments sur toutes les commandes présentes sur vos systèmes.

, Suivi des travaux par JOBQ

Avec la version TR1 de 7.5 TR1 et la TR7 de la 7.4

IBM met à dispo un service qui va permettre suivre les travaux soumis par JOBQ, cette information existait mais était plus compliquée d’utilisation et vous pourrez choisir les JOBQ que vous voulez suivre.

Voici la liste des services disponibles :

ADD_TRACKED_JOB_QUEUE, qui permet d’ajouter une JOBQ à superviser
CLEAR_TRACKED_JOB_QUEUE, qui permet de reseter les statistiques des JOBQ supervisées
REMOVE_TRACKED_JOB_QUEUE, qui permet de retirer une JOBQ à superviser
TRACKED_JOB_INFO, qui permet d’avoir des informations sur les travaux soumis dans cette JOBQ
TRACKED_JOB_QUEUES, qui permet de voir les JOBQ supervisées

Ci-dessous le lien de référence pour retrouver les informations essentielles

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.4?topic=services-work-management

Principe

Vous ajoutez une JOBQ à superviser


CALL QSYS2.ADD_TRACKED_JOB_QUEUE(IASP_NAME => ‘*SYSBAS’,
JOB_QUEUE_LIBRARY => ‘SSHLIB’,
JOB_QUEUE => ‘SSHJOBQ’);

Vous pouvez voir les travaux qui sont placés par votre JOBQ

SELECT * FROM TABLE(QSYS2.TRACKED_JOB_INFO(JOB_QUEUE_LIBRARY_FILTER => ‘SSHLIB’,
JOB_QUEUE_FILTER => ‘SSHJOBQ’))
WHERE JOB_END_TIME IS NULL;

Vous pouvez avoir des informations sur les JOBQ supervisées

SELECT *
FROM QSYS2.TRACKED_JOB_QUEUES
ORDER BY IASP_NAME, JOB_QUEUE_LIBRARY, JOB_QUEUE_NAME;

Conclusion :

Ce service peut vous permettre d’avoir un suivi précis par JOBQ des jobs soumis, à l’inverse vous pourrez savoir si une JOBQ n’est pas utilisée

, , Droits et génération SQL script

Vous devez moderniser votre base de données, pour cela vous pouvez commencer par extraire le source de votre PF,
par exemple en passant par Générations d’instructions SQL dans ACS , ou en utilisant la procédure SQL de QSYS2 GENERATE_SQL Ou GENERATE_SQL_OBJECT ,


La plus part du temps on obtient un scripte SQL qui vous permettra de générer votre nouvelle table , ici un exemple ou on a enlevé les commentaires.

Que ce passe t’il au niveau des droits ?

Avant par DSPOBJAUT

par DROITS dans ACS

La liste d’autorisations

Premier effet vous pouvez avoir des différences sur les droits publics

exemple ici

Après

Vous vous retrouvez avec un droit USER DEF au lieu de *CHANGE et vous avez perdu le droit exécute, on est d’accord ca ne change rien sur une table, c’est juste un peu moins lisible quand on analyse au niveau du système

le plus gênant c’est la liste d’autorisation que vous perdez
et la cela peux changer complètement puisque vous perdez 1 voir 2 niveaux de recherches

Dans notre cas FORM06 se retrouve avec des droits *PUBLIC

Conclusion :


Après avoir modernisé vos tables, vous devez réappliquer vos droits le plus simple est de généré un objet de référence

une autre solution est de vous affranchir des listes d’autorisation qui ne sont pas générées dans SQL

, , , Tuez les jobs SSH dans QINTER

Si vous commencez à faire du SSH (en tant que client), par exemple pour faire du GitHub, vous avez des jobs qui vont rester et que vous devrez tuer par un kill ou un ENDJOB.

C’est des jobs BCI qui restent après avoir arrêté vos JOBs interactifs.

Voici un petit script CLP qui permet de faire ça, il vous suffit de le planifier tous les soirs à 23 heures par exemples.

Ici on a utiliser la fonction table QSYS2.ACTIVE_JOB_INFO et la fonction QSYS2.QCMDEXC et on packagé le tout dans un CLP …

PGM
/* Suppression des jobs SSH dans QINTER */
dcl &NBRCURRCD *dec 10
/*  Exécution de la requete SQL */
             RUNSQL     SQL('Create table qtemp/sortie as(SELECT +
                          QSYS2.QCMDEXC(''ENDJOB '' CONCAT +
                          JOB_NAME)  as resultat FROM +
                          TABLE(QSYS2.ACTIVE_JOB_INFO(SUBSYSTEM_LIST_+
                          FILTER => ''QINTER'')) X  where job_type +
                          = ''BCI'') with data') COMMIT(*NONE)
             MONMSG     MSGID(SQL0000) exec(do)
             SNDUSRMSG  MSG('Erreur dans l''exécution de la requête +
                          SQL d''épuration des jobs SSH') +
                          MSGTYPE(*INFO)
             Return
             enddo
  /* Envoi d'un message de fin */
             RTVMBRD    FILE(QTEMP/SORTIE) NBRCURRCD(&NBRCURRCD)
             if cond(&NBRCURRCD > 0) then(do)
             SNDUSRMSG  MSG(%CHAR(&NBRCURRCD) *TCAT ', job(s) SSH +
                          arrêté(s)') MSGTYPE(*INFO)
             enddo
             else do
             SNDUSRMSG  MSG('Pas de Job SSH à Supprimer ') +
                          MSGTYPE(*INFO)
             enddo
ENDPGM

Sur les job de ssh-agent vous pouvez demander le kill directement comme ceci, merci à Julien …

La commande QSH lancer par votre CL qui vous permet de soumettre se présente donc comme ça :

eval "$(ssh-agent -s)" ; // Démarrage de l'agent 
SSH ssh-add /home/jl/.ssh/github ; // Ajout de la clé à l'agent 
ssh -T git@github.com ; // Test de connexion à GitHub 
ssh-agent -k // Arrêter l'agent
, , , Date source de vos programmes

On est amené quand on fait des analyses à regarder les dates de source, on constate que ces dates sont à null pour tous les objets de type ILE.

Vous avez une vue QSYS2.PROGRAM_INFO qui permet d’avoir ces informations sur les programmes, un peu comme la commande DSPPGM.

Voici pourquoi : quand vous travaillez en OPM vous compilez des sources qui deviennent des programmes; quand vous travaillez en ILE, vous compilez des sources qui deviennent des modules, puis vous les assemblez pour créer des programmes et du coup une date de source sur un programme ILE ne veut rien dire.

En réalité un programme a un module qui s’appelle point d’entrée programme qui, quand on travaille en BND (CRTBND*), est le seul module placé dans qtemp qui est assemblé pour créer votre programme.

On voit donc que si on veut, on peut assimiler la date du source du programme à la date du module PEP, qui dans plus de 99 % des cas a le même nom que le programme.
On a une deuxième vue permet d’avoir les modules par programme, QSYS2.BOUND_MODULE_INFO.

Il faudra donc combiner les 2 vues.

par exemple :

  • Pour les programmes ILE

SELECT a.PROGRAM_NAME, a.PROGRAM_TYPE, b.SOURCE_FILE_LIBRARY, b.SOURCE_FILE,
b.SOURCE_FILE_MEMBER, b.SOURCE_CHANGE_TIMESTAMP
FROM QSYS2.PROGRAM_INFO A join QSYS2.BOUND_MODULE_INFO B
on a.PROGRAM_NAME = b.PROGRAM_NAME
and A.PROGRAM_NAME = b.BOUND_MODULE and A.PROGRAM_LIBRARY = b.PROGRAM_LIBRARY
WHERE a.PROGRAM_LIBRARY = ‘FADY’ and a.PROGRAM_TYPE = ‘ILE’

  • Pour les programmes OPM

SELECT a.PROGRAM_NAME, a.PROGRAM_TYPE, A.SOURCE_FILE_LIBRARY, A.SOURCE_FILE, A.SOURCE_FILE_MEMBER,
A.SOURCE_FILE_CHANGE_TIMESTAMP
FROM QSYS2.PROGRAM_INFO A
WHERE a.PROGRAM_LIBRARY = ‘FADY’ and a.PROGRAM_TYPE = ‘OPM’

en faisant l’union des deux requêtes vous aurez les dates de tous vos programmes ILE et OPM.

Il y a sans doute d’autres solutions mais celle-ci est très simple à utiliser.

, , Droits SQL sur les Zones

On m’a récemment demandé comment savoir si un fichier était couvert par des droits SQL sur les zones

J’ai d’abord pensé que la fonction table QSYS2.OBJECT_PRIVILEGES allait me rendre ce service !

donc j’ai lancé cette requête pour analyser mon fichier

Exemple :

SELECT *
FROM TABLE(QSYS2.OBJECT_PRIVILEGES(‘MABASESQL’, ‘CLIENTS’, ‘*FILE’));

et je n’ai pas trouvé l’information dans les zones renvoyées

puis j’ai essayé avec les commandes historiques en sortie de fichier ici DSPOBJAUT

Exemple :

DSPOBJAUT OBJ(MABASESQL/CLIENTS)
OBJTYPE(FILE) OUTPUT(OUTFILE)
OUTFILE(MABASESQL/LSTAUT)

Select * from MABASESQL.lstaut

et la on a le résultat qui l’indique
ZONE OAOBJA à ‘USER DEF’ et une ZONE des DATA ici OAUPD à ‘/’

En résumé

On ne sait pas par SQL, mais on sait faire par une sortie fichier historique


Oui je sais , on peut trouver l’information par des vues spécifiques dans QSYS2 et SYSIBM

Vous avez d’abord la vue SYSIBM.SQLCOLPRIVILEGES mais attention, vous avez toutes les autorisations sur la zone y compris celles qui correspondent à un *CHANGE sur le fichier par exemple.


exemple :

Select * from SYSIBM.SQLCOLPRIVILEGES
where TABLE_SCHEM = ‘MABASESQL’ and TABLE_NAME = ‘CLIENTS’

order by column_name, grantee


Ou mieux la vue QSYS2.COLUMN_PRIVILEGES qui ne contient que les zones avec des autorisations spécifiques

exemple

Select * from QSYS2.COLUMN_PRIVILEGES
where TABLE_SCHEMA = ‘MABASESQL’ and TABLE_NAME = ‘CLIENTS’

j’ai donc fait une RFE pour avoir l’information dans la fonction table QSYS2.OBJECT_PRIVILEGES

Si vous êtes intéressés votez pour moi c’est ici https://2e4ccba981d63ef83a875dad7396c9a0.ideas.aha.io/ideas/RIRP-I-1260

Je vous indiquerais la réponse d’IBM sur le sujet

Toutes les instructions SQL contenues dans un programme – mais pas les CL – sont écrites dans qsys2.sysprogramstmtstat; qu’on ait le source du programme ou pas.
En plus de stocker l’instruction, on accède à d’autres informations comme le nombre d’exécutions, le nombre de variables hôtes …
DSPPGMREF référence l’utilisation de fichier par SQL de façon très succincte, on accède à bien plus de détails
en explorant QSYS2.SYSPROGRAMSTMTSTAT.

On peut visualiser directement les différentes instructions :

Si on n’est intéressé que par les tables écrites dans les instructions contenues dans un programme, il faut filtrer. On utilise la fonction table qsys2.parse_statement qui sait parser le SQL. Cette dernière, pour faire le travail, a besoin d’informations supplémentaires contenues dans
qsys2.sysprogrammstat :

  • convention de nommage
  • séparateur décimal
  • délimitateur de chaine

Cela donne la requête :

WITH program_statements(naming_mode, dec_point, string_delim, stmt_text, stmt_nbr, system_program_name, program_type) AS
(SELECT a.naming,
a.decimal_point,
a.sql_string_delimiter,
b.statement_text,
b.statement_number,
a.system_program_name,
a.program_type
FROM qsys2.sysprogramstat a
INNER JOIN qsys2.sysprogramstmtstat b
ON a.program_schema = b.program_schema
AND a.program_name = b.program_name
AND a.module_name = b.module_name
WHERE a.number_statements > 0
AND a.program_schema = ‘GCOMPARE’
AND a.program_name =’COMPARE1′ )
SELECT system_program_name,
program_type,
c.schema,
c.name,
stmt_nbr,
stmt_text
FROM program_statements,
TABLE(qsys2.parse_statement(stmt_text, naming_mode, dec_point, string_delim)) c
WHERE c.name_type = ‘TABLE’
ORDER BY stmt_nbr,
c.schema,
c.name;

On peut modifier cette dernière requête en indiquant une liste de bibliothèques pour a.program_schema.
En la planifiant régulièrement et en récupérant son resultset dans un fichier, on pourra voir rapidement les utilisations connues d’une table.

Malheureusement (ou pas) les « Execute Immediate :var » n’indiquent pas ce qu’elles contiennent …