, , , SQL – appel de webservice

Depuis la V7R1 (SF99701 – DB2 – niveau 23), on peut invoquer des web service via SQL. Les fonctions se trouvent dans SYSTOOLS.

En V7R4 TR5, sont sorties de nouvelles fonctions, elles se trouvent dans QSYS2.

Outre les fonctions HTTP, celles pour encoder / décoder en base64 et pour encoder / décoder L’URL, ont aussi été implémentées dans QSYS2.

Rappel des différences entre ces fonctions

Tout d’abord les performances. Les fonctions de QSYS2 permettent un gain non négligeable, elles sont basé sur les fonctions AXIS en C natif, contrairement à celles de SYSTOOLS qui sont basées sur des classes java.

Les paramètres dans l’entête ou le corps du message sont transmis en JSON pour les fonctions de QSYS2, à la place de XML pour celle de SYSTOOLS.

La gestion des certificats est simplifiée par l’utilisation de DCM, alors qu’avec les fonctions de SYSTOOLS, il fallait pousser le certificat dans le magasin du runtime java utilisé par les fonctions HTTP. En cas de multiple versions de java installées, il fallait s’assurer de laquelle servait pour les fonctions HTTP. L’ajout du certificat, se faisait via des commandes shell.

Les types et tailles des paramètres des fonctions ont été adaptés pour ne plus être des facteurs limitants de l’utilisation des fonctions SQL, voici quelques exemples :

Certaines utilisations ont aussi été simplifiées en automatisant des tâches.

Prenons l’exemple d’un appel à un web service avec une authentification basique. Le couple profil / mot de passe doit être séparé par « : » et l’ensemble encoder en base64. C’est la norme HTTP.

Dans le cas des fonctions de SYSTOOLS, il fallait effectuer l’ensemble des opérations, alors qu’avec les fonctions de QSYS2, il suffit de passer le profil et le mot de passe dans la propriété BasicAuth. La mise en forme et l’encodage étant faits directement par les fonctions AXIS :

Il y a par contre un cas limitatif des fonctions QSYS2, que IBM a rajouté, alors que la norme HTTP autorise ce type d’appel.

Il s’agit d’avoir une authentification basique sur un appel en http.

Ce cas n’est pas trop contraignant, aujourd’hui le https est la norme et le http quasiment disparu…. quasiment !
Nous rencontrons encore chez nos clients des web services « interne » en http. La migration en https n’étant pas vendeur auprès des directions qui n’y voit aucun gain pour le métier. C’est l’éternel problème des changements structurels en IT.

Dans ces cas, la fonction de QSYS2, renverra une erreur, assez claire !

Le premier réflexe est de voir avec le fournisseur du service s’il ne dispose pas d’une version en https.

Maintenant, si vous n’avez pas d’autre choix que d’appeler un web service en http avec authentification basique, il faudra continuer d’utiliser les fonctions de SYSTOOLS. Dans tous les autres cas, aucune hésitation, utilisez les fonctions de QSYS2.

Mais mettons nous d’accord, de l’authentification basique en http, ce n’est pas de la sécurité, c’est une absurdité.

En http, le message passe en clair sur la trame réseau, avec votre profil / mot de passe, encodé en base 64, et non encrypté, donc en clair eux aussi.

Edit : Précision apportée par Gautier Dumas de CFD-innovation. Merci à lui.
On peut contourner le problème avec les fonctions de QSYS2. Il ne faut pas utiliser la propriété BASICAUTH, mais construire l’authentification basique comme on le faisait avec celle de SYSTOOLS.
VALUES QSYS2.HTTP_GET(
‘http://hostname/wscommon/api/contacts’,
‘{« header »: »Authorization, BASIC dGVzdHVzZXI6dGVzdHB3ZA== »}’);
Il n’y a donc vraiment plus de raison de continuer avec les fonctions de SYSTOOLS !